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Piqûres dans l'espace public : « La volonté des auteurs est une forme de contrôle sur le corps des femmes »
Piqûres dans l'espace public : « La volonté des auteurs est une forme de contrôle sur le corps des femmes »

Le Parisien

time12-07-2025

  • Science
  • Le Parisien

Piqûres dans l'espace public : « La volonté des auteurs est une forme de contrôle sur le corps des femmes »

À cause de ces piqûres et plus largement de la psychose née sur les réseaux sociaux , les femmes se retrouvent encore une fois à devoir mettre en place des mécanismes de défense pour échapper au danger. « Une injonction de plus », se désole Violaine de Filippis Abate, cofondatrice du collectif Action juridique féministe, ex-porte-parole de l'association Osez le féminisme. Quand ce phénomène est-il apparu ? VIOLAINE DE FILIPPIS ABATE. La menace n'est pas nouvelle. Au début des années 2000, il y avait déjà des rumeurs au sujet de prétendues seringues contaminées au VIH cachées dans les salles de cinéma françaises. L'Institut Pasteur avait même dû démentir ces allégations ! Ces dernières années, on assiste à la version moderne de cette menace, diffusée sur les réseaux sociaux notamment sur TikTok, à l'écho démultiplié. On retrouve le même mode opératoire : faire peur aux femmes en leur faisant croire qu'on va les contaminer avec une substance nocive. Quelle est selon vous l'idéologie derrière cette intention de nuire ? La volonté des auteurs est une forme de contrôle sur le corps des femmes, une façon de leur rappeler qu'elles n'ont pas à être dans l'espace public tard le soir. De manière consciente ou non, les hommes qui piquent leur disent : « rentrez chez vous ». C'est le message qu'ils leur font passer. Ils veulent les remettre à leur place pour qu'elles pensent : je ne suis pas au bon endroit, à la bonne heure . L'intention est de dominer les femmes. On parle de « psychose ». Je ne suis pas sûre que ce soit le bon terme car beaucoup ont senti des piqûres sans que l'on puisse identifier une substance correspondante. Quelles sont les conséquences de cette menace sur leur comportement ? C'est encore une injonction de plus à faire attention, à se protéger. Les femmes sont obligées de mettre en place des conduites d'évitement, comme les protège verres qu'on leur distribue dans les soirées étudiantes pour éviter qu'un homme ne mette de la drogue à l'intérieur. Elles doivent toujours être sur le qui-vive, se priver d'aller dans tel endroit, à telle heure pour ne pas être agressée. Ce risque qu'on s'en prenne aux femmes dans la rue a toujours existé, mais il est décuplé par ce fléau des piqûres.

À l'approche des bals du 14 Juillet, la psychose est de retour face aux menaces de piqûres
À l'approche des bals du 14 Juillet, la psychose est de retour face aux menaces de piqûres

Le Parisien

time12-07-2025

  • Politics
  • Le Parisien

À l'approche des bals du 14 Juillet, la psychose est de retour face aux menaces de piqûres

« Je ne veux pas risquer ma vie. » Ce week-end du 14 Juillet , c'est une certitude, Hadjer, 20 ans, et Tasmine, 22 ans, n'iront pas écumer les bals de pompiers de la capitale . Elles resteront sagement entre copines. « Cette histoire de piqûres , ça a pris une telle ampleur, il faut que l'État réagisse… » confient ces étudiantes parisiennes. Comme elles, elles sont des milliers à craindre d'être « piquée ». Les jeunes femmes que l'on a croisées à quelques jours des festivités du 14 Juillet dans le centre de Paris, ne s'en cachent pas : elles ne peuvent plus sortir sans y penser.

Attaque d'abeilles ou piqûre isolée : comment réagir et reconnaître les symptômes d'une allergie
Attaque d'abeilles ou piqûre isolée : comment réagir et reconnaître les symptômes d'une allergie

Le HuffPost France

time07-07-2025

  • Science
  • Le HuffPost France

Attaque d'abeilles ou piqûre isolée : comment réagir et reconnaître les symptômes d'une allergie

INSECTES - 24 personnes piquées dont trois d'entre elles à l'hôpital en urgence absolue. Dans le centre-ville d'Aurillac (Cantal), une attaque d' abeilles, résidentes d'une ruche située sur le toit d'un hôtel, a fait les gros titres des journaux dimanche 6 juillet. Le rucher, propriété d'un apiculteur et installé à cet endroit depuis plus de dix ans, n'avait jamais posé de problème auparavant. Le pic de l'attaque, « impressionnant », a duré entre « dix et vingt minutes », a précisé l'apiculteur. La soudaine agressivité des insectes serait « probablement (due à) une attaque de frelons asiatiques, des prédateurs importants pour l es abeilles » sur la ruche, qui ont provoqué chez elles « une réaction de défense ». Comment réagir si des abeilles adoptent ce type de comportement ? Que faire face à une attaque et comment reconnaître les symptômes d'une allergie ? L'Assurance maladie – qui confirme que les guêpes, abeilles, frelons et bourdons « ne sont pas naturellement agressifs » si on ne les embête pas – donne quelques conseils si on se fait piquer. Enlever le dard sans pince à épiler « Le plus souvent, la piqûre n'entraîne qu'une douleur locale, un gonflement, une rougeur (œdème) et parfois une légère induration autour de la zone piquée. Des démangeaisons (prurit) sont possibles. La réaction disparaît en quelques heures », rappelle Ameli. Si la piqûre est sur la main, il est recommandé d'ôter ses bagues. Puis d'enlever le dard si c'est une piqûre d'abeille, de la désinfecter avec de l'eau et du savon, puis une solution antiseptique. « Retirez le plus rapidement possible et avec précaution le dard de l'abeille par grattage avec l'ongle ou avec le bord non tranchant d'un couteau (en glissant parallèlement à la surface de la peau) ou d'une carte de crédit, précise Ameli. N'utilisez pas de pince à épiler, la glande à venin comprimée pourrait éclater et libérer encore plus de venin dans la plaie. » On peut ensuite appliquer sur la zone piquée de la glace enveloppée dans un tissu, pour ne pas brûler la peau, et prendre un antalgique (paracétamol) en cas de douleur. Il est recommandé de cesser toute activité physique et de rester tranquille pendant 30 minutes, le temps que les symptômes s'atténuent. En l'absence d'aggravation, on peut reprendre ses activités. Dans les 24 heures qui suivent, l'Assurance maladie conseille de surveiller d'éventuelles réactions. « En cas de gêne de type démangeaison avec rougeur dans les 24 heures, même sans terrain allergique, vous pouvez appliquer une pommade antihistaminique », ajoute-t-elle. Elle préconise de consulter un médecin « si la zone piquée reste très rouge, enflée et douloureuse », pour vérifier qu'il ne s'agit pas d'une infection. Quand s'inquiéter ? Il faut s'inquiéter immédiatement, en revanche, si la piqûre se situe au niveau du visage – paupières, lèvres –, du cou, dans la bouche ou dans la gorge. « Cela peut rapidement entraîner un œdème volumineux. Ce gonflement peut provoquer une difficulté respiratoire. Dans les cas les plus graves, il existe un risque vital », précise l'Assurance maladie. Dans ces cas-là, on appelle les secours et on peut donner à la personne un glaçon à sucer pour faire diminuer l'œdème en attendant. Pour détecter une allergie, il faut surveiller l'endroit de la piqûre : si le gonflement dépasse 10 cm ou qu'il s'accompagne d'une réaction générale – urticaire généralisée, angiœdème, difficultés respiratoires, chute de tension artérielle, malaise –, placez la personne en position latérale de sécurité et appelez immédiatement le 15 ou le 112. Si la personne sait qu'est allergique et/ou possède sur elle une trousse d'urgence contenant un stylo d'adrénaline auto-injectable, utilisez ce stylo, appliqué sur le bord extérieur de la cuisse. Après une injection d'adrénaline, une surveillance médicale est toutefois nécessaire. Pour éviter de se faire piquer Pour prévenir au mieux ce genre de situation, l'Assurance maladie donne des conseils généraux. Elle recommande notamment de « porter des vêtements couvrants de couleurs claires et d'éviter les parfums, les crèmes solaires odorantes ». Il convient également de faire en sorte de ne pas rester près de plantes à fruits, de ruches ou de nids d'insectes, de corbeilles de fruits, de restes de nourriture etc. Pour éviter de se retrouver piqué dans la bouche ou la gorge, prenez garde à la présence de guêpes lorsque vous mangez et buvez des boissons en canette à l'extérieur. En présence des insectes, évitez les mouvements brusques. « L'affolement d'une personne est considéré par les abeilles comme un danger, rappelle le site Le mieux à faire est de le balayer doucement avec la main et de s'éloigner de la zone (...). Rappelez-vous que les abeilles ne piquent que lorsqu'elles se sentent agressées. » D'autres conseils simples : ne pas marcher pieds nus ou en sandales dans la nature, en particulier auprès d'un point d'eau ou dans l'herbe. Si vous vivez à la campagne, faites retirer les nids d'abeilles, de guêpes ou de frelons près de votre habitation. Et si une abeille ou une guêpe entre dans votre véhicule, « arrêtez-vous calmement et ouvrez les fenêtres ».

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