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Le Parisien
22-07-2025
- Science
- Le Parisien
Pouvez-vous bouturer un laurier-rose ?
À partir d'une simple section de tige de laurier-rose prélevée sur la plante mère, vous pouvez multiplier ce bel arbuste persistant à la floraison estivale. Il existe deux méthodes principales de bouturage : dans l'eau et dans la terre. Le meilleur moment pour bouturer le laurier-rose est l'été, après la phase de croissance. Fin juillet ou au cœur du mois d'août, programmez une session de bouturage et attendez le printemps suivant pour le repiquage en pleine terre. Réunissez, pour votre séance de bouturage : Pour effectuer le bouturage, repérez l'extrémité d'une branche de laurier-rose qui n'a pas fleuri . La tige doit être saine et le bois ni trop dur, ni trop vert. Coupez un segment de 15 cm à l'aide d'un sécateur. Le geste doit être franc, la coupe nette pour éviter les risques de pourriture. La tige de laurier-rose en main, réalisez ces quelques étapes simples : Au bout d'une dizaine de jours, des radicelles se forment mais attendez encore un mois et demi pour repiquer la bouture dans un godet. En attendant, arrosez délicatement et maintenez le terreau humide. Lorsque la bouture sera placée en terre dans un petit pot, vous pourrez utiliser une cloche de forçage (facultative), pour offrir à votre tige une ambiance humide favorable. Le laurier-rose a tendance à être frileux. Pensez à conserver vos boutures à l'abri du froid durant l'hiver, dans une pièce fraîche et lumineuse. La température doit se situer entre 10 et 15 °C pour offrir aux boutures de laurier-rose de bonnes conditions de croissance. Au printemps, une fois les risques de gelées écartés, vous pouvez replanter votre bouture de laurier-rose en pleine terre, dans un jardin ensoleillé, si votre climat est suffisamment doux durant l'hiver. Ailleurs, il est préférable de cultiver un laurier-rose en pot , dans un mélange de terreau (pour moitié), tourbe (1/4) et de sable (1/4). Bravo ! Vous avez réussi à multiplier le roi des arbustes méditerranéens.


Le Figaro
17-07-2025
- Business
- Le Figaro
Sucre: la France, n°1 européen, a produit 4,6 millions de tonnes en 2024-2025
La France a produit 4,58 millions de tonnes de sucre de betterave lors de la campagne 2024-2025, une production en hausse qui lui permet de se maintenir à la première place en Europe, a annoncé jeudi Cultures Sucre. Lors de la dernière campagne, «32,9 millions de tonnes de betteraves sucrières ont été récoltées» sur plus de 411.000 hectares travaillés par 23.000 planteurs, essentiellement dans le nord du pays, selon un communiqué de Cultures Sucres, association regroupant planteurs et fabricants. Avec ce volume, la France se rapproche de son niveau de 2019-2020 (4,9 millions de tonnes de sucre), soit le niveau de production précédant la terrible année de 2020 qui avait vu la récolte française chuter de près d'un tiers après une épidémie de jaunisse de la betterave. Par ailleurs, «près de 2 millions de tonnes de cannes à sucre» (qui pourront donner environ 174.000 tonnes de sucre de canne) ont été récoltées dans les départements et régions d'outre-mer (DROM) pendant la campagne, sur 35.220 hectares. «Ces performances permettent à la France de rester le principal producteur en Europe, le deuxième producteur de sucre de betterave dans le monde, et le premier producteur européen d'alcool agricole», souligne l'association. Ces performances sont d'autant plus notables, pour Cultures Sucres, qu'elles s'inscrivent dans «un contexte économique, politique, climatique et international globalement défavorable». Publicité «Innover et investir dans la recherche pour rester compétitive» Parmi ces «défis majeurs»: la gestion des aléas climatiques, avec cette année un temps particulièrement sec dans les régions de production succédant à une année trop pluvieuse, la réduction du nombre d'usines - avec aujourd'hui 20 sucreries en France contre 25 en 2019-2020 - et la nécessité de décarboner, ce qui «pousse la filière à innover et investir dans la recherche pour rester compétitive». Les planteurs, qui se plaignent également de «la pression réglementaire» et d'«impasses techniques», ont obtenu l'autorisation dérogatoire en France de l'acétamipride, un pesticide néonicotinoïde toxique pour les pollinisateurs, avec l'adoption récente de la loi dite Duplomb. Ce produit est autorisé en Europe jusqu'en 2033 et les agriculteurs estiment subir une concurrence déloyale de leurs voisins européens. Sa réautorisation sous conditions en France ne sera effective que si le Conseil constitutionnel, récemment saisi, valide la loi dans les prochaines semaines. Pour Philippe Reiser, directeur général de Cultures Sucre, il est «indispensable de maintenir cette activité agricole et industrielle qui permet à notre pays de bénéficier d'un atout de souveraineté à la fois alimentaire (sucre, pulpes pour l'élevage), énergétique (bioéthanol) et sanitaire (gels hydroalcooliques)».