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Dans les Alpes bavaroises, une coalition de pays européens s'accorde pour durcir leur politique migratoire
Dans les Alpes bavaroises, une coalition de pays européens s'accorde pour durcir leur politique migratoire

Le Figaro

time4 days ago

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Dans les Alpes bavaroises, une coalition de pays européens s'accorde pour durcir leur politique migratoire

Réservé aux abonnés RÉCIT - Après avoir expulsé une centaine d'Afghans, le ministre allemand CSU de l'Intérieur, Alexander Dobrindt, rallie ses alliés européens dont la France, la Pologne et le Danemark. En matière de politique migratoire, l'Allemagne n'est « plus un frein, elle a pris place dans la locomotive de l'Europe », s'est félicité le ministre de l'Intérieur, Alexander Dobrindt, en accueillant ses homologues de quatre pays voisins, avec pour objectif de donner une « impulsion importante en faveur » d'une approche « plus stricte ». Le mini-sommet, organisé vendredi en Bavière, était une initiative franco-allemande, mais au centre de la table, siégeait celui que la presse nationale surnomme désormais le « shérif de l'immigration ». Depuis deux mois, l'homme supervise le processus décrié de refoulement des demandeurs d'asile arrivés à la frontière allemande en provenance des six états voisins. Vendredi matin, le jour même de la réunion ministérielle, un charter est parti de Leipzig vers Kaboul avec à son bord 81 migrants afghans, présentés comme de dangereux criminels. Critiquée par l'allié SPD du gouvernement, l'opération a été négociée par l'entremise du Qatar…

Portugal : le Parlement vote un nouveau durcissement de la politique migratoire, le regroupement familial restreint
Portugal : le Parlement vote un nouveau durcissement de la politique migratoire, le regroupement familial restreint

Le Figaro

time6 days ago

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Portugal : le Parlement vote un nouveau durcissement de la politique migratoire, le regroupement familial restreint

Les députés portugais ont adopté un paquet législatif visant notamment à restreindre le regroupement familial et à lutter contre l'immigration illégale, à rebours de la politique migratoire très accueillante du précédent gouvernement socialiste. Le Parlement portugais issu des élections de mai dernier a voté ce mercredi 16 juillet en faveur d'un nouveau durcissement de la politique migratoire du pays, grâce aux voix de la coalition gouvernementale et de l'extrême droite. Les députés qui soutiennent l'exécutif minoritaire du Premier ministre Luís Montenegro ont voté aux côtés des élus du parti d'extrême droite Chega, devenu en mai la deuxième force politique du pays, pour durcir davantage sa politique migratoire. Selon les nouvelles dispositions, les visas pour rechercher du travail ne seront désormais accordés qu'à des immigrés hautement qualifiés et les conditions permettant le regroupement familial seront plus exigeantes. Par ailleurs, les Brésiliens, qui constituent le plus important contingent immigré, ne bénéficieront plus d'une règle qui leur permettait de régulariser leur situation après leur arrivée au Portugal. Publicité Enfin, le Parlement a voté ce mercredi en faveur de la création d'une nouvelle unité au sein de la police nationale qui sera chargée de lutter contre l'immigration illégale et d'organiser l'expulsion des migrants en situation irrégulière. En revanche, le troisième volet du paquet législatif gouvernemental consacré à la politique migratoire, qui visait notamment à restreindre les conditions d'accès à la nationalité portugaise, fera encore l'objet de tractations parlementaires, en raison de doutes portant sur la légalité de certaines dispositions. À lire aussi André Ventura, le trublion populiste qui impose la droite nationaliste au Portugal pour la première fois depuis 50 ans Mettre fin à une «politique de portes grandes ouvertes» Arrivé au pouvoir en mars 2024, l'exécutif de Luís Montenegro avait peu après pris une première mesure visant à restreindre les règles pour s'installer au Portugal, qui étaient parmi les plus libérales d'Europe sous le précédent gouvernement socialiste. Une disposition en vigueur depuis 2018 qui permettait aux immigrés de demander à être régularisés en montrant qu'ils travaillaient depuis au moins un an en cotisant pour la sécurité sociale, même s'ils étaient entrés sur le territoire portugais avec un visa touristique, avait alors été abrogée. Fin 2024, le pays ibérique comptait 1,55 million d'étrangers, soit quatre fois plus qu'en 2017 et environ 15% de la population totale, selon des données officielles. «Pendant des années, le Parti socialiste a promu une politique de portes grandes ouvertes, sans aucun critère. (...) Il faut rapidement corriger cette irresponsabilité», a fait valoir mercredi la députée d'extrême droite Vanessa Barata. De son côté, l'élu socialiste Pedro Delgado Alves a accusé le gouvernement d'avoir «choisi son partenaire» et de s'être laissé «séquestrer par l'extrême droite».

Cette fresque de la Statue de la Liberté, présentée à Roubaix pour dénoncer la politique de Trump, a été remarquée jusqu'aux États-Unis
Cette fresque de la Statue de la Liberté, présentée à Roubaix pour dénoncer la politique de Trump, a été remarquée jusqu'aux États-Unis

Le Parisien

time08-07-2025

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  • Le Parisien

Cette fresque de la Statue de la Liberté, présentée à Roubaix pour dénoncer la politique de Trump, a été remarquée jusqu'aux États-Unis

« La protestation silencieuse de la Statue de la liberté ». L'œuvre de l'artiste néerlandaise Judith Van Leeuw a eu un écho tellement fort qu'il a même fait réagir les médias américains. Présentée lors du festival URBX, qui s'est tenu à Roubaix (Nord) en juin, la fresque murale représentant la Statue de la Liberté avait pour but de dénoncer la politique menée par Donald Trump . En effet, sur le dessin, la statue mythique, véritable symbole des États-Unis, se cache le visage dans ses mains, par honte devant la politique menée par le président, notamment à l'égard des migrants . « La Statue de la Liberté a autrefois été construite par les Français en cadeau à l'Amérique au nom de leur amitié, et en mémoire de l'Independance day, où l'on célèbre le droit de chacun à la liberté et à l'épanouissement personnel, une chose que les migrants ne peuvent plus dire aujourd'hui. La statue se couvre les yeux, comme si la situation actuelle était trop difficile à regarder », a expliqué l'artiste, auprès de La Voix du Nord . Le message qu'a voulu transmettre Judith Van Leeuw a traversé les frontières. USA Today mais aussi CBS , entre autres, ont ainsi partagé sur leurs réseaux une vidéo de la fresque, dont la conception a duré six jours. « P*tain de m*rde, 3 millions de vues », s'est étonnée Judith Van Leeuw dans une story Instagram, après la reprise par USA Today. La vidéo relayée sur le compte Facebook de USA Today cumule désormais plus de 18 millions de vues.

Immigration : le ministre allemand de l'Intérieur souhaite négocier directement avec les talibans
Immigration : le ministre allemand de l'Intérieur souhaite négocier directement avec les talibans

Le Figaro

time04-07-2025

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Immigration : le ministre allemand de l'Intérieur souhaite négocier directement avec les talibans

«J'envisage de conclure des accords directement avec l'Afghanistan pour faciliter les rapatriements», a déclaré Alexander Dobrindt, membre de la CSU. Le SPD, membre de la coalition, s'est érigé contre cette proposition. Une proposition pour permettre l'expulsion des migrants afghans divise la coalition du gouvernement Merz. «J'envisage que nous concluions directement des accords avec l'Afghanistan pour permettre les rapatriements», a déclaré le ministre fédéral de l'Intérieur Alexander Dobrindt dans un entretien accordé au média allemand Focus, jeudi 3 juillet. Il répondait à une question portant sur d'éventuels contacts directs avec les talibans. Le ministre a ajouté qu'il était «encore nécessaire de passer par des tiers pour mener des négociations avec l'Afghanistan» aujourd'hui et que «cela ne peut pas rester une solution durable». À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International Depuis l'arrivée au pouvoir des talibans en 2021, il n'y a plus eu d'expulsions de l'Allemagne vers l'Afghanistan, à une exception près. Avec l'aide du Qatar, 28 criminels avaient été transportés par avion vers Kaboul en août 2024. Si la proposition du ministre de l'Intérieur se concrétisait, l'Allemagne serait le premier pays occidental à conclure un accord avec le régime islamiste. Publicité Durcissement de la politique migratoire allemande Sa déclaration s'inscrit dans le cadre d'un durcissement de la politique migratoire allemande souhaité par le nouveau chancelier Friedrich Merz, en rupture avec la politique d'accueil orchestrée par sa prédécesseure Angela Merkel à partir de la crise migratoire de 2015. La formule 'Wir schaffen das!' ('Nous pouvons le faire !) employée par cette dernière avait alors marqué la venue de 890.000 réfugiés syriens en un an outre-Rhin, une décision d'ouverture aujourd'hui largement remise en cause par la droite de l'échiquier politique allemand. Les réfugiés syriens et afghans au cœur des débats Selon le registre central des ressortissants étrangers (Ausländerzentralregister), l'Allemagne comptait en 2024 3,3 millions de demandeurs d'asile sur son territoire (un chiffre en hausse de 4,1% par rapport à 2023), dont 713.000 Syriens et 348.000 Afghans, respectivement la deuxième et la troisième nationalité représentées après les réfugiés temporaires ukrainiens. La question du sort de ces réfugiés est d'autant plus prégnante en Allemagne que plusieurs attaques meurtrières impliquant des demandeurs d'asile afghans ou syriens ont eu lieu ces derniers mois. Par exemple, un demandeur d'asile afghan de 28 ans avait tué au couteau deux personnes dont un enfant de deux ans dans un parc à Aschaffenburg en Bavière, le 22 janvier 2025, un mois avant les dernières élections fédérales. La Bavière est justement le Land d'origine d'Alexander Dobrindt, issu du parti de centre droit CSU (Union chrétienne-sociale en Bavière), dont l'Union chrétienne-démocrate CDU est le parti frère au niveau national. Il est ministre fédéral de l'Intérieur depuis le 6 mai, au sein du gouvernement Merz reposant sur une coalition avec le Parti social-démocrate SPD. La campagne pour les élections fédérales du 23 février avait d'ailleurs été marquée par la popularité record du parti AFD, favorable à une ligne anti-immigration très dure, arrivé deuxième devant le SPD avec près de 21% des voix. Cela a obligé le candidat puis nouveau chancelier chrétien-démocrate Friedrich Merz à orienter son parti vers une politique migratoire également plus ferme, concrétisée dès son arrivée au pouvoir : son gouvernement a durci les conditions du regroupement familial fin mai, maintenu le rétablissement de contrôles à l'ensemble des frontières terrestres de l'Allemagne décidé par Olaf Scholz en septembre 2024, et a lancé une politique de refoulement systématique des migrants sans papiers, y compris ceux souhaitant demander l'asile. Tollé du SPD et réaction de l'ONU Suite à la déclaration controversée du ministre de l'Intérieur, le SPD a exprimé ses inquiétudes face à ces propos et mis en garde contre toute légitimation des islamistes au pouvoir en Afghanistan, isolés sur la scène internationale. Le régime fondamentaliste de Kaboul prône en effet une application radicale de la charia, oppressant particulièrement les plus de 21 millions de femmes afghanes dans toutes les sphères de la société. Interrogée par le réseau de rédaction RedaktionsNetzwerk Deutschland, la vice-présidente du groupe parlementaire SPD, Sonja Eichwede, a mis en garde contre toute initiative qui aiderait les talibans à acquérir une plus grande légitimité internationale par le biais de négociations directes. S'il est selon elle judicieux d'utiliser les «voies de communication possibles» pour procéder aux expulsions, elle ajoute que «cela ne doit en aucun cas conduire à une normalisation et à une prise pour acquis des contacts avec le régime taliban». Par la voix du porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l'homme lors d'un point de presse à Genève, l'ONU a quant à elle critiqué ce vendredi 4 juillet les potentielles expulsions d'Afghans vers leur pays d'origine évoquées la veille par le ministre allemand de l'Intérieur. Cette déclaration et ces réactions interviennent concomitamment à la reconnaissance officielle par la Russie du régime taliban jeudi 3 juillet, une première dans le monde depuis 2021.

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