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Désarmement du PKK : pour Erdogan, «la Turquie a gagné, 86 millions de citoyens ont gagné»
Désarmement du PKK : pour Erdogan, «la Turquie a gagné, 86 millions de citoyens ont gagné»

Le Figaro

time4 days ago

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Désarmement du PKK : pour Erdogan, «la Turquie a gagné, 86 millions de citoyens ont gagné»

Recep Tayyip Erdogan a annoncé la création d'une commission au sein du Parlement turc pour poursuivre le processus de paix. «La Turquie a gagné, 86 millions de citoyens ont gagné», a affirmé ce samedi le président turc Recep Tayyip Erdogan au lendemain d'une première phase de désarmement du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) classé comme «terroriste». «Nous savons ce que nous faisons, personne ne doit s'inquiéter, avoir peur ou se poser de question. Tout ce que nous faisons c'est pour la Turquie, pour notre avenir et notre indépendance», a ajouté le chef de l'État, répondant aux inquiétudes de certains pans de la société turque. Publicité Quatre décennies de guérilla ont fait au moins «50.000 morts», dont deux mille soldats turcs, a rappelé Recep Tayyip Erdogan qui s'exprimait devant son parti AKP réuni en assemblée plénière. Une trentaine de combattants kurdes hommes et femmes, dont quatre commandants, ont détruit symboliquement leurs armes vendredi lors d'une cérémonie dans le nord de l'Irak, à proximité de leurs bases, dans les montagnes autour de la région autonome du Kurdistan. «Une nouvelle page d'histoire» Recep Tayyip Erdogan a annoncé la création d'une commission au sein du Parlement turc pour poursuivre le processus de paix «et discuter des exigences juridiques du processus». Dans un entretien à l'AFP vendredi en Irak, la coprésidente du PKK, Bese Hozat, a notamment demandé des garanties de sécurité avant que les combattants puissent rentrer en Turquie. «Sans garantie juridique et constitutionnelle, nous finirons soit en prison soit par être tués» a-t-elle dit. «Aujourd'hui est un nouveau jour, une nouvelle page d'histoire, c'est le jour d'une nouvelle Turquie forte» a martelé le président. «Nous suivons de près toutes les initiatives qui mettront fin à l'effusion de sang, apaiseront les larmes des mères, apaiseront la douleur et renforceront la fraternité» a-t-il promis. «Personne ne peut remettre en question mon nationalisme, mon patriotisme ou l'amour de l'AKP pour la Turquie. Personne n'a ce droit».

«Tournant irréversible»: des combattants du PKK brûlent leurs armes en Irak en signe de désarmement
«Tournant irréversible»: des combattants du PKK brûlent leurs armes en Irak en signe de désarmement

Le Figaro

time5 days ago

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«Tournant irréversible»: des combattants du PKK brûlent leurs armes en Irak en signe de désarmement

VIDÉO - Une trentaine de combattants du PKK ont mis le feu à leurs armes en signe de désarmement. Le groupe est considéré comme terroriste par la Turquie. Le Parti des Travailleurs du Kurdistan a salué une «opération historique et démocratique». Une trentaine de ses combattants et combattantes ont déposé ce vendredi leurs armes sur un bûcher avant de les incendier, en signe de désarmement du mouvement. Ce geste est censé marquer un tournant dans les relations avec autorités turques, contre qui le PKK est en guerre depuis quatre décennies. La cérémonie s'est déroulée dans la matinée à l'ouest de Souleimaniyeh, dans la région autonome du Kurdistan, dans le nord de l'Irak. Elle a eu lieu dans la grotte de Casene, connue pour avoir notamment abrité une imprimerie qui a publié l'un des premiers journaux kurdes, a précisé une journaliste de l'AFP. Publicité Une vidéo du média officiel du PKK montre les combattants revêtus d'habits militaires en file indienne, se délestant à tour de rôle de leurs armes dans une grande cuve grise, certains affichant un visage crispé par l'émotion. Les combattants ont ensuite regagné les montagnes proches où ils sont basés. Processus de paix Ankara a salué vendredi «un tournant irréversible» vers une Turquie «sans terrorisme». Un processus de paix initié depuis l'automne 2024 doit permettre de tourner la page de plus de quatre décennies de violences qui ont fait au moins 45.000 morts, et résoudre la question kurde tant au niveau national que régional, selon les experts. C'est paradoxalement Devlet Bahceli, allié du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a tendu la main à l'ennemi public. Le chef du parti nationaliste MHP a proposé au parti d'appeler les combattants à renoncer à la lutte armée et à «venir s'exprimer devant le Parlement». Le 27 février, le chef du PKK Abdullah Öcalan, âgé de 76 ans et emprisonné depuis 26 ans, avait appelé le mouvement à «déposer les armes et (...) à se dissoudre», affirmant «assumer la responsabilité historique de cet appel». Depuis les derniers violents combats qui avaient ensanglanté la ville turque à majorité kurde de Diyarbakir (sud-est) en 2015, les combattants du PKK sont principalement restés cantonnés dans les montagnes de Qandil, en Irak, soumis également aux opérations de ratissage de l'armée turque.

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