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Jimmy Lai « commentait » simplement l'actualité, fait valoir son avocat
Jimmy Lai « commentait » simplement l'actualité, fait valoir son avocat

La Presse

timean hour ago

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Jimmy Lai « commentait » simplement l'actualité, fait valoir son avocat

Un véhicule arrivant au tribunal de première instance de West Kowloon pour les conclusions finales du procès de Jimmy Lai, à Hong Kong, en Chine, le 18 août 2025. (Hong Kong) Le militant prodémocratie Jimmy Lai ne faisait que « commenter les affaires du monde », a fait valoir sa défense jeudi à Hong Kong lors des plaidoiries finales de son procès au titre de la loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin. Agence France-Presse L'homme d'affaires âgé de 77 ans est accusé de collusion avec des forces étrangères et encourt l'emprisonnement à perpétuité. Les autorités affirment que le fondateur du journal Apple Daily, de nationalité britannique, a fait pression sur des gouvernements occidentaux pour qu'ils imposent des sanctions à la Chine et à sa région administrative spéciale de Hong Kong. Jimmy Lai est également accusé d'avoir produit des articles et contenus séditieux, notamment dans son journal. Ce quotidien, l'Apple Daily, a dû fermer en raison de son soutien aux grandes manifestations prodémocratie de 2019 à Hong Kong, parfois violentes, après lesquelles Pékin a mis en place une loi de sécurité nationale dans ce haut lieu de la finance mondiale – celle qui vaut à l'homme d'affaires d'être poursuivi. PHOTO ANTHONY WALLACE, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Jimmy Lai Jeudi, à l'audience, l'avocat de Jimmy Lai, Robert Pang, s'est penché sur plusieurs des contenus incriminés, notamment des publications de Jimmy Lai issues des réseaux sociaux. Mais aussi un direct vidéo diffusé en 2020 dans lequel M. Lai mettait en garde contre l'attitude selon lui agressive de la Chine dans ses relations internationales, appelée à rester ainsi si, affirmait-il, le président Xi Jinping ne quittait pas le pouvoir. « Il commente les affaires du monde » comme on le fait « autour d'une table de dim sums [des bouchées typiques de la cuisine cantonaise] », a lancé Me Pang à la cour. « Ce n'est pas une demande de retrait de Xi Jinping. » La cour a exprimé son désaccord à plusieurs reprises au cours des explications données jeudi par Me Pang, et la juge Esther Toh l'a appelé à interpréter les propos de Jimmy Lai « sans les maquiller ». Mercredi, Me Pang avait déclaré à la cour qu'il n'était « pas mauvais de soutenir la liberté d'expression » et les droits de la personne. Plus tôt mercredi, le procureur Anthony Chau avait, lui, jugé que le témoignage de Jimmy Lai, intervenu plus de 50 jours à l'audience, n'était « pas crédible ». Décrire l'Apple Daily comme un « défenseur neutre des valeurs fondamentales de Hong Kong » est « tout à fait trompeur », a déclaré Anthony Chau à la cour. Jimmy Lai « et l'Apple Daily ont été anticommunistes pendant de nombreuses années », et le magnat des médias « a glorifié la violence […] et le martyre contre le régime du [Parti communiste chinois] », a-t-il affirmé. Il a ajouté que de nombreuses correspondances prouvaient ses liens avec des personnalités politiques occidentales, et un projet pour faire mettre en place des sanctions contre la Chine et Hong Kong lors des manifestations massives de 2019. Des pays occidentaux et organisations de défense des droits de la personne appellent à la libération de l'homme d'affaires, en détention depuis décembre 2020. La semaine dernière, les plaidoiries finales avaient été reportées en raison de « palpitations » cardiaques chez Jimmy Lai.

Aux États-Unis, la libération des frères Menendez est examinée en commission judiciaire
Aux États-Unis, la libération des frères Menendez est examinée en commission judiciaire

24 Heures

time3 hours ago

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Aux États-Unis, la libération des frères Menendez est examinée en commission judiciaire

Accueil | Monde | Faits divers | Les deux hommes, condamnés à perpétuité pour parricide en 1989, comparaissent dès jeudi pour une demande de libération conditionnelle. Publié aujourd'hui à 11h49 Les frères Menendez lors d'une audience, le 29 décembre 1992. AFP Les frères Menendez , célèbres aux États-Unis pour avoir tué leurs richissimes parents dans leur villa de Beverly Hills il y a plus de 35 ans, comparaissent à partir de jeudi devant une commission judiciaire chargée d'évaluer leur demande de libération conditionnelle. Lyle et Erik Menendez comptent parmi les détenus les plus médiatisés d'Amérique: leur procès au début des années 90 a été l'un des premiers retransmis à la télévision et leur histoire est revenue dans la lumière grâce à une série ainsi qu'un documentaire de Netflix l'an dernier. La libération conditionnelle des deux frères, qui ont invoqué les violences sexuelles de leur père pour justifier l'exécution de leurs parents, est réclamée par leur famille et soutenue par des célébrités comme Kim Kardashian. Éligibles à une libération conditionnelle Condamnés à la perpétuité incompressible, ils ont vu leur peine réduite en mai, après plus de trois décennies passées derrière les barreaux. Cela les rend éligibles à une libération conditionnelle, sur laquelle une commission du Département des services correctionnels et de réinsertion de Californie doit statuer. Les deux frères doivent convaincre qu'ils se repentent et ne représentent aucun danger pour la société. «Depuis plus de 35 ans, ils ont fait preuve d'une évolution constante. Ils ont assumé l'entière responsabilité de leurs actes», estime un communiqué de Justice for Erik and Lyle Coalition, un groupe de soutien qui comprend des membres de leur famille et souligne leurs «remords sincères». A l'époque des meurtres, le parquet avait accusé les deux jeunes hommes, âgés de 18 et 21 ans au moment des faits, d'avoir assassiné leurs parents pour hériter de leur fortune de 14 millions de dollars. Le procureur de Los Angeles s'oppose Armés de fusils à pompe, ils ont tiré cinq fois sur leur père José Menendez, notamment dans les rotules. Leur mère, Kitty Menendez, est morte en rampant pour tenter de leur échapper. Les frères ont d'abord attribué les meurtres à un coup de la mafia, avant de changer leur version plusieurs fois. Les enquêteurs ont finalement mis la main sur l'enregistrement d'une séance de psychothérapie, au cours de laquelle Erik a avoué le meurtre. Devant le tribunal, leurs avocats ont invoqué une tentative désespérée d'autodéfense, en affirmant que les deux frères avaient été violés pendant des années par leur père et que leur mère était au courant. Le procureur actuel de Los Angeles, Nathan Hochman, s'est opposé à la révision de leur peine et penche fortement pour se prononcer contre leur libération conditionnelle à l'issue de cette commission. Les deux hommes, qui ont donné cinq versions différentes au cours de l'enquête, «n'ont jamais pleinement accepté la responsabilité des meurtres horribles de leurs parents», a-t-il estimé mercredi dans un communiqué. «Au contraire, ils continuent de promouvoir un faux récit de légitime défense qui a été rejeté par le jury il y a plusieurs décennies», a insisté le procureur. Malgré la récente série et le documentaire sur Netflix, «la justice ne doit jamais être influencée par le spectacle», a-t-il ajouté. Le dernier mot au gouverneur de Californie Composée de deux ou trois membres, la commission entendra les deux frères par visioconférence depuis leur prison de San Diego. Erik Menendez, 54 ans, doit comparaître jeudi, et le cas de Lyle, 57 ans, devrait être examiné vendredi. Pour faire ses recommandations, elle «examinera toutes les informations pertinentes et fiables dont elle dispose, notamment (…) les antécédents criminels, les dossiers du département concernant la personne incarcérée, ainsi que les déclarations de la personne incarcérée, de la famille des victimes, du bureau du procureur et du public», selon un communiqué. Même si elle recommande leur libération conditionnelle, les frères Menendez ne sortiront pas immédiatement de prison. Le processus peut prendre jusqu'à quatre mois et le dernier mot reviendra au gouverneur de Californie, Gavin Newsom. Le démocrate a le pouvoir de confirmer ou d'infirmer l'octroi d'une libération conditionnelle, voire même de demander un réexamen par la commission. En 2022, M. Newsom avait rejeté une recommandation de libération conditionnelle pour Sirhan Sirhan, le meurtrier qui avait abattu en 1968 Robert Kennedy, alors candidat démocrate à la présidentielle. Sur les frères Menendez Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

États-Unis : la libération des frères Menendez, condamnés pour le meurtre de leurs riches parents, examinée durant deux jours
États-Unis : la libération des frères Menendez, condamnés pour le meurtre de leurs riches parents, examinée durant deux jours

Le Parisien

time5 hours ago

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  • Le Parisien

États-Unis : la libération des frères Menendez, condamnés pour le meurtre de leurs riches parents, examinée durant deux jours

Après 35 ans derrière les barreaux, ils attendent ce jour avec impatience. Les frères Erik et Lyle Menendez présenteront ce jeudi et ce vendredi, devant une commission du Département des services correctionnels et de réinsertion de Californie, leurs arguments en vue d'obtenir leur libération conditionnelle. Les frères Menendez, aujourd'hui âgés de 54 et 57 ans, ont été condamnés en 1996 à la prison à vie pour avoir abattu leur père, Jose Menendez, et leur mère, Kitty Menendez, dans leur manoir de Beverly Hills en 1989. Après que les garçons avaient donné cinq versions différentes aux enquêteurs, leurs avocats avaient soutenu que les frères avaient agi en état de légitime défense après des années d'abus sexuels de la part de leur père. La justice avait estimé que le duo cherchait à hériter de la fortune parentale, s'élevant à 14 millions de dollars. Ils avaient été condamnés à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle mais en mai dernier, un juge de Los Angeles a réduit leur peine à 50 ans de prison à vie, les rendant immédiatement éligibles à la possibilité de demander à sortir de prison. Devant la commission, en visioconférence depuis leur prison de San Diego, Erik, dont la santé semble fragile, et Lyle n'évoqueront pas les motivations des meurtres. Une série et un documentaire diffusés l'an dernier s'en sont chargés. Erik ce jeudi et Lyle demain vendredi doivent convaincre qu'ils se repentent et ne représentent aucun danger pour la société. Leurs proches devraient faire des déclarations de soutien lors des deux audiences. VidéoFrères Menendez : une possible libération conditionnelle grâce à la série Netflix [4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter « Depuis plus de 35 ans, ils ont fait preuve d'une évolution constante. Ils ont assumé l'entière responsabilité de leurs actes », estime un communiqué de Justice for Erik and Lyle Coalition, un groupe de soutien qui comprend des membres de leur famille et souligne leurs « remords sincères ». A contrario, le procureur de Los Angeles, Nathan Hochman, qui s'était opposé au printemps à la révision de leur peine, est défavorable à leur libération conditionnelle. Les frères « n'ont jamais pleinement accepté la responsabilité des meurtres horribles de leurs parents », a-t-il estimé mercredi dans un communiqué. « Au contraire, ils continuent de promouvoir un faux récit de légitime défense qui a été rejeté par le jury il y a plusieurs décennies », a insisté le procureur, estimant que « la justice ne doit jamais être influencée par le spectacle ». La décision finale n'interviendra pas avant cinq ou six mois. Si la commission accorde la libération conditionnelle à chaque frère, le conseiller juridique principal dispose de 120 jours pour examiner le dossier. Le gouverneur démocrate Gavin Newsom dispose ensuite de 30 jours pour confirmer ou refuser la libération conditionnelle. En janvier 2022, le gouverneur avait rejeté la libération conditionnelle de Sirhan Sirhan, l'assassin de Robert F. Kennedy en 1968, en raison de son « manque de compréhension ».

États-Unis : les frères Menendez comparaissent devant une commission judiciaire pour leur libération conditionnelle
États-Unis : les frères Menendez comparaissent devant une commission judiciaire pour leur libération conditionnelle

Le Figaro

time5 hours ago

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États-Unis : les frères Menendez comparaissent devant une commission judiciaire pour leur libération conditionnelle

Les frères Menendez, célèbres aux États-Unis pour avoir tué leurs richissimes parents dans leur villa de Beverly Hills il y a plus de 35 ans, comparaissent à partir de jeudi devant une commission judiciaire chargée d'évaluer leur demande de libération conditionnelle. Lyle et Erik Menendez comptent parmi les détenus les plus médiatisés d'Amérique: leur procès au début des années 90 a été l'un des premiers retransmis à la télévision et leur histoire est revenue dans la lumière grâce à une série ainsi qu'un documentaire de Netflix l'an dernier. Publicité «Ils ont assumé l'entière responsabilité de leurs actes» La libération conditionnelle des deux frères, qui ont invoqué les violences sexuelles de leur père pour justifier l'exécution de leurs parents, est réclamée par leur famille et soutenue par des célébrités comme Kim Kardashian. Condamnés à la perpétuité incompressible, ils ont vu leur peine réduite en mai, après plus de trois décennies passées derrière les barreaux. Cela les rend éligibles à une libération conditionnelle, sur laquelle une commission du Département des services correctionnels et de réinsertion de Californie doit statuer. Les deux frères doivent convaincre qu'ils se repentent et ne représentent aucun danger pour la société. «Depuis plus de 35 ans, ils ont fait preuve d'une évolution constante. Ils ont assumé l'entière responsabilité de leurs actes», estime un communiqué de Justice for Erik and Lyle Coalition, un groupe de soutien qui comprend des membres de leur famille et souligne leurs «remords sincères». «La justice ne doit jamais être influencée par le spectacle» À l'époque des meurtres, le parquet avait accusé les deux jeunes hommes, âgés de 18 et 21 ans au moment des faits, d'avoir assassiné leurs parents pour hériter de leur fortune de 14 millions de dollars. Armés de fusils à pompe, ils ont tiré cinq fois sur leur père José Menendez, notamment dans les rotules. Leur mère, Kitty Menendez, est morte en rampant pour tenter de leur échapper. Les frères ont d'abord attribué les meurtres à un coup de la mafia, avant de changer leur version plusieurs fois. Les enquêteurs ont finalement mis la main sur l'enregistrement d'une séance de psychothérapie, au cours de laquelle Erik a avoué le meurtre. Devant le tribunal, leurs avocats ont invoqué une tentative désespérée d'autodéfense, en affirmant que les deux frères avaient été violés pendant des années par leur père et que leur mère était au courant. Le procureur actuel de Los Angeles, Nathan Hochman, s'est opposé à la révision de leur peine et penche fortement pour se prononcer contre leur libération conditionnelle à l'issue de cette commission. Publicité Les deux hommes, qui ont donné cinq versions différentes au cours de l'enquête, «n'ont jamais pleinement accepté la responsabilité des meurtres horribles de leurs parents», a-t-il estimé mercredi dans un communiqué. «Au contraire, ils continuent de promouvoir un faux récit de légitime défense qui a été rejeté par le jury il y a plusieurs décennies», a insisté le procureur. Malgré la récente série et le documentaire sur Netflix, «la justice ne doit jamais être influencée par le spectacle», a-t-il ajouté.

Le rappeur Mo Charah, du groupe irlandais Kneecap, accusé « d'infraction terroriste », a comparu devant un tribunal londonien
Le rappeur Mo Charah, du groupe irlandais Kneecap, accusé « d'infraction terroriste », a comparu devant un tribunal londonien

Le Parisien

time14 hours ago

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Le rappeur Mo Charah, du groupe irlandais Kneecap, accusé « d'infraction terroriste », a comparu devant un tribunal londonien

C'est un procès qui s'annonce retentissant. Le rappeur Mo Charah comparaît à partir de ce mercredi devant le tribunal judiciaire de Westminster à Londres. Liam Og O Hannaidh, le vrai nom du chanteur du trio nord-irlandais Kneecap, est accusé d'« infraction terroriste » après avoir brandi un drapeau du Hezbollah lors d'un concert en novembre 2024 et d'avoir scandé : « Allez le Hamas ! Allez le Hezbollah ! ». Une polémique qui n'est pas la première pour le groupe qui se revendique « anticolonialiste ». D'autres déclarations virulentes ayant été tenues contre Israël et la guerre dans la bande de Gaza ou encore sur la réunification nord-irlandaise. Pour cette affaire devant laquelle il comparaissait à Londres, il s'est contenté de décliner son identité devant les juges. Le groupe ayant toujours nié tout soutien au Hezbollah, dénonçant une décision « politique ». Mo Chara, vêtu d'un keffieh palestinien, était d'ailleurs accompagné de deux autres membres du groupe, dont Naoise O Caireallain, connu sous le nom de Moglai Bap, qui se sont assis au fond de la salle. À voir aussi « Des accusations absurdes » À l'extérieur, une centaine de manifestants et fans s'étaient rassemblés en scandant « libérez la Palestine », en brandissant des drapeaux palestiniens et irlandais ou des pancartes appelant à « Libérer Mo Chara », encadrés par un cordon de police. « Les accusations sont absurdes », affirme Mary Hobb venu de Belfast pour soutenir le rappeur qualifiant le système judiciaire de « défaillant ». « Merci à tous d'être venus » a déclaré le rappeur, après l'audience. « Cette histoire est plus importante que moi. Elle est plus importante que Kneecap », a-t-il ajouté, estimant qu'ils étaient « une distraction par rapport à la véritable histoire » invitant ses partisans à « continuer à parler de la Palestine ». Kneecap reste dans le viseur de nombreux élus politiques conservateurs qui ont reproché que le groupe puisse participer au prestigieux festival de Glastonbury fin juin. Le groupe doit d'ailleurs monter sur scène ce dimanche au festival de Rock en Seine, à Saint-Cloud, en banlieue de Paris.

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