Dernières actualités avec #protectionenvironnement


Le Figaro
a day ago
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Géothermie, récupérateur de mégots et « repas durables »... L'Élysée vise la neutralité carbone en 2040
Réservé aux abonnés Fini les ventilateurs durant les canicules. L'hôtel particulier du XVIIIe siècle est aujourd'hui climatisé grâce à la fraîcheur captée dans le sol du parc. Dernière nouveauté de la présidence en matière de protection de l'environnement. Il faisait frais, mardi dernier, dans la vaste salle des fêtes de l'Élysée. Le soleil tapait pourtant fort sur les portes-fenêtres de cinq mètres hauteur, et l'équipe masculine de France de Volley y était rassemblée au grand complet, en attente de la remise de Légion d'honneur par le président de la République. « Cette température agréable, c'est grâce à notre nouveau système de géothermie !», s'enthousiasme le directeur général des services de l'Élysée, le colonel Yannick Desbois. Avec ses 48 fenêtres et ses 15 000 mètres carrés, le palais présidentiel du XVIIIe siècle est très difficile à isoler, ne serait-ce que parce qu'il est classé et que refaire huisseries et fenêtres aurait coûté 10 millions d'euros. « Nous n'avions pas les moyens et nous avons décidé de revoir les choses autrement », poursuit le directeur. Il aura fallu un an pour mettre au point ce fameux système. Il prend sa source au fin fond du parc. Au sol, une discrète plaque rectangle d'à peine deux mètres de long…


24 Heures
5 days ago
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Comment le Valais révise sa loi pour mieux protéger l'environnement
Les autorités valaisannes entament une consultation pour actualiser leur arsenal juridique et mieux protéger en particulier les sites pollués. Publié aujourd'hui à 13h44 L'Etat du Valais veut notamment revoir les mécanismes de financement pour les sites pollués (photo d'illustration). KEYSTONE/ANDREA SOLTERMANN L' État du Valais met en consultation la révision de la loi sur la protection de l'environnement (LcPE). Outre une adaptation aux nouvelles bases légales fédérales, il s'agit notamment de renforcer les mécanismes de financement pour les sites pollués et d'introduire de nouvelles mesures de protection , par exemple pour les sols et contre la pollution lumineuse. L'un des objectifs consiste ainsi à redéfinir le fonds cantonal pour les sites pollués. Son alimentation doit pouvoir reposer «en priorité sur le principe de causalité», indique lundi l'Etat du Valais. Taxes sur les déchets spéciaux Pour réduire la charge financière des collectivités, le but est d'introduire des taxes sur les déchets spéciaux, sur les mâchefers stockés en Valais et qui ne sont pas issus de communes valaisannes, ainsi que sur les ordures ménagères et boues d'épuration incinérés dans les usines de valorisation thermique des déchets, précise le communiqué. Le Canton du Valais souhaite aussi introduire le principe de circularité des ressources dans la nouvelle LcPE. Celle-ci doit aussi contenir de nouvelles dispositions, par exemple pour la lutte contre les émissions lumineuses et la conservation durable des sols. Elle prévoit aussi la possibilité d'entreprendre des mesures urgentes en cas de menace d'une atteinte grave à l'environnement. Jusqu'au 13 octobre Le nouveau texte vise encore à apporter «des précisions et des simplifications législatives, à mieux ancrer et préciser les compétences de l'Etat du Valais et des communes, à clarifier les aides que le canton apporte aux communes, à encourager une coordination efficace entre les différents acteurs et à supprimer des prescriptions qui ne sont plus applicables aujourd'hui», poursuit le communiqué. Adoptée il y a 15 ans, la LcPE doit être complètement revue. La procédure de consultation a démarré lundi et dure jusqu'au 13 octobre. «Toute personne ou institution peut participer à cette procédure de consultation et soumettre une prise de position», rappelle l'Etat du Valais. Les informations se trouvent sur un site internet dédié, Davantage sur la protection de l'environnement ATS/EAH Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


La Presse
03-07-2025
- Politics
- La Presse
Congé forcé pour 139 employés critiques des politiques de Trump
Jeudi, l'Agence de protection de l'environnement (APE) des États-Unis a mis en congé administratif 139 employés qui avaient signé une « déclaration de désaccord » avec ses politiques. L'APE accuse les employés dissidents de « saper illégalement » le programme de l'administration Trump. Melina Walling Associated Press Dans une lettre rendue publique lundi, les employés ont écrit que l'agence ne remplissait plus sa mission de protection de la santé humaine et de l'environnement. Cette lettre constituait une critique publique rare de la part d'employés de l'agence, conscients qu'ils risquaient de subir des représailles s'ils s'exprimaient contre l'affaiblissement du financement et du soutien fédéral aux sciences du climat, de l'environnement et de la santé. Dans un communiqué publié jeudi, l'APE a dit appliquer une « tolérance zéro à l'égard des fonctionnaires de carrière qui sapent, sabotent et compromettent illégalement » le programme de l'administration Trump. Les employés ont été informés qu'ils seraient placés en « statut temporaire, sans fonction et rémunéré » pour les deux prochaines semaines, dans l'attente d'une « enquête administrative », selon une copie du courriel obtenue par l'Associated Press (AP). « Il est important que vous compreniez qu'il ne s'agit pas d'une mesure disciplinaire », peut-on lire dans le courriel. Plus de 170 employés de l'APE ont signé la déclaration de désaccord, et une centaine d'autres l'ont signé anonymement par crainte de représailles, selon Jeremy Berg, ancien rédacteur en chef du magazine « Science ». Celui-ci n'est pas un employé de l'APE, mais compte parmi les scientifiques et universitaires non affiliés à l'APE à avoir également signé. Des scientifiques des Instituts nationaux de santé (NIH) ont pris une mesure similaire plus tôt en juin, mais M. Berg a affirmé ne pas avoir connaissance d'un seul cas aux NIH ayant été placé en congé administratif similaire. Sous la direction de l'administrateur Lee Zeldin, l'APE a réduit le financement des améliorations environnementales dans les communautés minoritaires, s'est engagée à abroger les réglementations fédérales visant à réduire la pollution atmosphérique dans les parcs nationaux et les réserves tribales, souhaite annuler l'interdiction d'un type d'amiante et propose d'abroger les règles limitant les émissions de gaz à effet de serre provenant des centrales électriques au charbon et au gaz naturel. M. Zeldin a entamé la réorganisation du bureau de recherche et développement de l'agence dans le cadre de ses efforts pour réduire son budget et vider de sa substance son étude sur le changement climatique et la justice environnementale. Il cherche également à abroger les règles antipollution qui, selon une enquête de l'AP, permettraient de sauver 30 000 vies et 275 milliards US chaque année. L'APE a répondu à la lettre des employés en début de semaine en déclarant que les décisions politiques « résultent d'un processus au cours duquel l'administrateur Zeldin est informé des dernières recherches et des dernières avancées scientifiques par les professionnels de l'APE, dont la grande majorité sont des professionnels accomplis et fiers du travail accompli par cette agence au quotidien. »