Dernières actualités avec #préfet


Le Figaro
14 hours ago
- Politics
- Le Figaro
Dans le Tarn, des villageois amers face à l'interdiction d'une fête traditionnelle vieille de 143 ans
Ce mercredi, le préfet du Tarn a fait savoir qu'aucune dérogation ne serait prise concernant l'arrêté interdisant de façon permanente les lâchers de lanternes volantes dans le département, mettant fin à une tradition qui existe depuis 1882. C'est avec un pincement au cœur que les habitants de Vabre, commune du Tarn, s'apprêtent à célébrer la fête nationale cette année. Le traditionnel lâcher de lanternes volantes, qui illuminait chaque 14 juillet le ciel du village, n'aura pas lieu. La préfecture du Tarn a confirmé l'interdiction définitive de cette tradition, invoquant des risques d'«incendie» et de «pollution». L'arrêté préfectoral, pris le 21 mars dernier, rappelle que les lanternes retombent sous forme de «déchets au sens du code de l'environnement», et qu'elles peuvent «se retrouver accrochées à des obstacles (fils électriques, toiture, antenne)», ce qui complique l'accès pour les services de secours. Dans la commune de moins de 800 habitants, l'émotion est vive. La Dépêche a recueilli les réactions de certains Vabrais qui, jusqu'à la dernière minute, espéraient une dérogation. Et laissent percer leur amertume. «Il n'y a jamais eu de feu à cause du ballon. Le feu d'artifice est plus dangereux !», râle Alain, ancien gérant du dépôt de presse, qui ne comprend pas cette interdiction alors que les feux d'artifice restent autorisés. «Ça fait plus de 100 ans que ça existe. C'est la fête traditionnelle de notre enfance et ça suit de génération en génération», renchérit Nadine. À lire aussi En Camargue, ces traditions taurines menacées de disparition Publicité Ces derniers mois, deux pétitions, l'une sur papier, l'autre en ligne, avaient rassemblé 400 signatures pour défendre le maintien de la tradition qui remonte à la fin du XIX siècle. Dès 1882, «Vabre la républicaine», comme la commune est surnommée depuis l'époque où les protestants qui l'habitaient soutenaient la IIIe République, a inauguré la tradition du défilé suivi d'un lâcher de lanternes. La maire, Françoise Pons, avait transmis ces pétitions à la préfecture. Face à la confirmation de cette dernière, l'édile a toutefois indiqué qu'elle se plierait à l'arrêté. «Je n'irai pas outre l'interdiction», a-t-elle déclaré. Si les lumières ne voleront pas dans le ciel cette année, les lampions seront bel et bien présents lors du défilé. Pour que la fête ne s'éteigne pas.


Le Parisien
20 hours ago
- Politics
- Le Parisien
4 000 personnes rassemblées sur le site d'une rave-party illégale en Lozère
Environ 4 000 personnes se sont rassemblées vendredi pour une rave-party illégale dans le village de Mont-Lozère-et-Goulet, a indiqué la préfecture de Lozère. L'accès au site est limité par la gendarmerie en raison du risque d'incendie. Le préfet de Lozère a appelé dans un communiqué à ne « pas se rendre sur place » et a expliqué que plusieurs axes menant au site, situé à une quarantaine de kilomètres de Mende, étaient désormais fermés à la circulation. « La gendarmerie tient des points de contrôles » afin de limiter l'accès au site, a expliqué la préfecture, indiquant que des renforts avaient été envoyés d'autres départements. Le risque incendie étant « très élevé », la préfecture de la Lozère a interdit l'accès à certains massifs forestiers entourant le site de la rave-party. Dans un précédent communiqué vendredi matin, elle avait expliqué que « 500 véhicules étaient déjà sur place » à 5 heures et que les autorités étaient mobilisées « pour limiter l'arrivée de nouveaux participants ». Le 30 mai dernier, entre 150 et 200 fêtards s'étaient déjà rassemblés en Lozère pour une rave party. Des agriculteurs avaient délogé les teufeurs par la force . Le 9 mai, une rave-party illégale avait réuni plus de 10 000 personnes dans le Lot.


Le HuffPost France
a day ago
- Science
- Le HuffPost France
Le risque d'incendie bouleverse les festivités du 14-Juillet dans ces départements
FRANCE - Chaque année, ils font partie de la fête. Alors que les flammes ont déjà touché plusieurs départements dont l'Aude, l'Hérault et les Bouches-du-Rhône depuis le début de l'été, certaines localités ont pris la décision d'annuler le traditionnel feu d'artifice du 14 juillet pour éviter tout risque d'incendie. C'est notamment le cas dans l'Aude, où le préfet les a interdits sur tout le département – à l'exception de Carcassonne – jusqu'à fin juillet. Au début du mois, un incendie a ravagé plus de 2 000 hectares dans le département. Si le feu d'artifice prévu le 14 juillet à Carcassonne échappe à cette interdiction, le site gouvernemental VigiEau place la cité médiévale en « crise » concernant les restrictions d'eau en période de sécheresse. De nombreuses autres communes ont elles aussi fait le choix d'annuler leur feu d'artifice, suivant les consignes des préfectures. Ainsi, en Vendée, où un arrêté préfectoral interdit « les spectacles pyrotechniques situés à proximité des parcs et zones boisées », la municipalité de Montaigu-Vendée a annoncé sur son site avoir été « contrainte d'annuler les festivités de la fête nationale ». « Il ne serait pas raisonnable de faire courir des risques inutiles aux habitants comme à nos pompiers », est-il expliqué. Située dans le même département, la commune de Mervent a dû prendre une décision similaire, indique cette dernière sur sa page Facebook. « Reporté à une période plus propice » Même chose en Sarthe pour les communes d'Auvers-le-Hamon, La Chapelle-d'Aligné et Bailleul où les spectacles pyrotechniques ont été annulés, selon le quotidien régional Ouest-France. En Indre-et-Loire, une dizaine de communes ont choisi de faire de même, comme à Paulmy, où la mairie a assuré aux habitants qu'il « sera reporté à une période plus propice ». D'autres communes ont suivi, dans l'Indre et dans le Loiret. À Belle-île-en-mer, le feu d'artifice à Locmaria est aussi annulé « en raison du risque d'incendie », affirme à l'AFP l'office du tourisme de cette île du Morbihan prisée par les touristes. En Loire-Atlantique, la préfecture a décrété jeudi l'interdiction du 11 au 15 juillet « des feux d'artifice et activités pyrotechniques » dans les bois et forêts, et jusqu'à 200 mètres autour de ces zones. Sur les mêmes dates, la préfecture d'Ille-et-Vilaine interdit aux particuliers « l'utilisation des artifices de divertissement et des articles pyrotechniques de toutes catégories ». Des risques de feux de forêt En Ardèche, le préfet a pris vendredi un arrêté interdisant l'usage des feux d'artifice quand le niveau de risque « feux de forêts » dans une commune est atteint ou dépasse le stade « risque sévère », ou en cas de vent atteignant ou dépassant une vitesse de 40km/h en rafale. En Dordogne, mais aussi dans les départements des Deux-Sèvres et de la Vienne, où le danger de feux est élevé, de nombreuses communes ont annulé ou reporté les feux d'artifice prévus lundi. En Charente-Maritime, également en risque élevé, le préfet avait pris un arrêté permanent dès le 1er juillet pour interdire les feux d'artifice et spectacles pyrotechniques, sauf ceux tirés en mer et depuis les plages.


Le Parisien
2 days ago
- Politics
- Le Parisien
Fêtes de Bayonne : une personne disparaît après avoir chuté d'un pont, fin des opérations de recherche
Un drame en marge des fêtes de Bayonne 2025 . Une personne, sur laquelle aucun détail n'a été communiqué, a disparu dans la nuit de jeudi à ce vendredi « hors du périmètre festif », indique la préfecture des Pyrénées-Atlantiques dans un communiqué. « D'après les premiers signalements, une personne aurait chuté dans l'Adour à 2h45 du matin, depuis le pont Saint-Frédéric situé à 1 km à pied de la sortie du périmètre des fêtes », détaillent les autorités. Les opérations de recherche ont pris fin « au lever du jour ». Dès le signalement de cette disparition, « l'embarcation de secours des sapeurs-pompiers présente sur le dispositif de secours des Fêtes de Bayonne a été dépêchée sur place », par la suite rejointe par des équipes de réanimation et des plongeurs. « Cette nuit, le préfet, le sous-préfet et le procureur de la République se sont rendus sur les lieux pour la coordination des opérations de secours et l'ouverture de l'enquête judiciaire », indique la préfecture dans un point de situation ce vendredi matin. Contacté, le parquet de Bayonne n'a pas donné suite à nos sollicitations. Mais, toujours selon la préfecture, « les opérations de recherche des équipes de plongeurs des sapeurs-pompiers ont pris fin (ce vendredi matin) après d'ultimes vérifications par bateau et par drone au lever du jour ». La personne recherchée est-elle donc présumée décédée ? Sur ce point, la préfecture n'a pas apporté de réponse. Une enquête « pour disparition inquiétante a été ouverte par le procureur de la République de Bayonne afin de déterminer les circonstances précises de l'événement », détaillait dans son premier communiqué la préfecture. En marge des recherches, un « important accident routier s'est déroulé » sur ce pont « Saint-Frédéric où un véhicule de festayres quittant la fête a percuté un véhicule de police nationale sécurisant les opérations de recherche au-dessus de l'Adour ». « Les deux occupants du véhicule sont en urgence relative et aucun policier ou sapeur-pompier n'a été blessé », expliquent encore les autorités. D'après Sud Ouest , six interpellations ont eu lieu dans la nuit de jeudi en marge des fêtes de Bayonne pendant lesquelles un million de personnes sont attendues, menant à six gardes à vue. Dans le même temps, 182 interventions dont 178 urgences relatives et une urgence absolue ont été recensées, selon le quotidien local.


Le Parisien
2 days ago
- Politics
- Le Parisien
En Normandie, l'Eure aussi met des moyens pour empêcher les incendies dans ses forêt et ses champs
Si la violence des feux de forêts dans le sud de la France suscite l'effroi et mobilise d'importants moyens, un département de la moitié nord comme l'Eure, le plus boisé de Normandie, ne se considère pas pour autant à l'abri. Pour l'heure, 24 sapeurs-pompiers de la colonne Normandie sont partis prêter main forte main-forte à leurs collègues dans l'Aude. Depuis le début de la saison, « seuls » 130 hectares ont été la proie des flammes dans le département normand, qui craint pour ses forêts et ses champs, mais rien n'est joué pour le reste de l'été. « Il ne faut pas oublier que notre département, avec des massifs forestiers représentant environ un quart de sa surface, est le plus boisé de Normandie. Quant aux cultures, elles occupent environ 60 % des terres », souligne Charles Giusti, le préfet de l'Eure. Le représentant de l'Etat rappelle qu'en 2019, année record en la matière, pas loin de 2 500 hectares d'espaces naturels étaient partis en fumée. « Ça avait marqué les esprits de voir de tels incendies, dont un qui, à lui seul, avait ravagé 1 500 hectares, dans des secteurs relativement épargnés jusqu'à présent. Une sorte de révélateur qui a permis de réorganiser notre approche sur le sujet. » Et s'il en était besoin, le feu qui a détruit une partie de la forêt domaniale de Monfort-sur-Risle en 2022 a servi de piqure de rappel. « On ne peut pas ignorer que les phénomènes météorologiques exceptionnels, les orages mais aussi les vagues de chaleur, sont de plus en plus fréquents, avec des conséquences concrètes sur le terrain », reconnaît le préfet. Un terrain que les services du SDIS 27 (Service départemental d'incendie et de secours) ont décidé de cartographier plus en détails en tenant compte du risque incendie. « Cette carte est alimentée par le retour terrain de nos équipes, mais s'appuie également sur des données transmises par l'ONF, les agriculteurs, les associations de randonneurs... », détaille Emmanuel Ducouret le directeur départemental du SDIS 27. Un outil, le premier de ce type en Normandie, mis à jour quotidiennement qui prend en compte l'avancée des moissons à l'occasion desquelles il n'est pas rare d'avoir affaire à des feux de récolte, compte tenu de la sécheresse de la végétation et de l'état des massifs forestiers... « Le triptyque qui sous-tend notre action c'est : prévention, détection, intervention », insiste Charles Giusti. « Et, ajoute-t-il, c'est l'affaire de tous. Pour éviter les comportements à risque, mais également pour signaler toute fumée suspecte. L'objectif, c'est bien d'attaquer le feu dès les premiers instants pour éviter le pire. Le chiffre le plus important finalement, c'est le nombre de départs de feu pris à temps. » Et si dans l'Eure aucune tour d'observation n'existe, pas plus que de réseau de caméras de surveillance comme dans d'autres départements, des patrouilles spécialisées, assurées par l'ONF permettent d'arpenter, voire d'intervenir, au plus près d'un territoire sur lequel six camions-citernes feux de forêts (CCF) et un véhicule léger d'intervention sont répartis. Des drones d'observation sont également utilisés pour prendre de la hauteur et mieux anticiper le déplacement des flammes, le cas échéant. Du matériel récent acquis notamment grâce à une enveloppe de 2,1 millions d'euros, cofinancée par l'Etat dans le cadre du Pacte capacitaire visant à améliorer les moyens mis à la disposition des SDIS.