
4 000 personnes rassemblées sur le site d'une rave-party illégale en Lozère
Le préfet de Lozère a appelé
dans un communiqué
à ne « pas se rendre sur place » et a expliqué que plusieurs axes menant au site, situé à une quarantaine de kilomètres de Mende, étaient désormais fermés à la circulation.
« La gendarmerie tient des points de contrôles » afin de limiter l'accès au site, a expliqué la préfecture, indiquant que des renforts avaient été envoyés d'autres départements.
Le risque incendie étant « très élevé », la préfecture de la Lozère a interdit l'accès à certains massifs forestiers entourant le site de la rave-party. Dans un précédent communiqué vendredi matin, elle avait expliqué que « 500 véhicules étaient déjà sur place » à 5 heures et que les autorités étaient mobilisées « pour limiter l'arrivée de nouveaux participants ».
Le 30 mai dernier, entre 150 et 200 fêtards s'étaient déjà rassemblés en Lozère pour une rave party. Des agriculteurs avaient
délogé les teufeurs par la force
. Le 9 mai,
une rave-party illégale
avait réuni plus de 10 000 personnes dans le Lot.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
19 minutes ago
- Le Parisien
Aubervilliers : une femme décède percutée par un bus, le conducteur mis hors de cause
Terrible accident de la circulation ce vendredi soir à Aubervilliers. Une femme est décédée après avoir été percutée par un bus alors qu'elle venait de traverser brusquement l'avenue de la République, non loin du carrefour des Quatre-Chemins. La collision s'est produite avec l'avant-droit du véhicule et la victime a ensuite été « happée » dessous. De nombreux témoins étaient présents et ont tenté de l'extraire mais ils n'ont rien pu faire. À l'arrivée des secours, elle a été déclarée morte. Toujours selon des témoins, il s'agissait d'une femme sans domicile fixe bien connue dans ce quartier populaire à la frontière de Pantin et d'Aubervilliers. Le conducteur du bus a été entendu sur place par la police. Les dépistages de consommation d'alcool et de stupéfiants se sont révélés négatifs. Il n'a pas été placé en garde à vue. « Selon les premières informations, la victime aurait été renversée par un bus de la ligne 150 alors qu'elle surgissait soudainement devant le conducteur sans que le conducteur puisse l'éviter », indique ce samedi matin la RATP, qui fait part de sa « vive émotion ». « Le conducteur a été transporté à l'hôpital en état de choc », précise encore la RATP, qui ajoute que « la cellule d'aide aux victimes a été déclenchée ». Il y a quelques jours, un bus et un véhicule étaient entrés en collision à Pantin , faisant trois blessés, des jeunes gens qui se trouvaient dans la voiture. Cette fois-ci, le test d'alcoolémie du conducteur de la ligne 75 s'était avéré positif. Une enquête a été ouverte par la RATP, en parallèle de l'enquête de police, pouvant conduire à la révocation de l'agent.


Le Parisien
19 minutes ago
- Le Parisien
Paris : un homme de 72 ans découvert mort sur les quais du port de l'Arsenal
Un septuagénaire est mort, au petit matin de vendredi, sur les quais du port de l'Arsenal, à Paris (IVe), a appris Le Parisien de sources concordantes. Selon les premières constatations, qui restent à recouper, il pourrait avoir succombé à une chute de plusieurs mètres, depuis le boulevard Bourdon, qui longe les quais situés en contrebas. Une enquête « en recherche des causes de la mort » a été ouverte, indique le parquet de Paris, contacté par nos soins. Elle devra confirmer si cet homme de 72 ans, né en Turquie, a bien mortellement chuté. Et dans ce cas, s'il s'agit d'un accident, d'un suicide ou le fruit d'un possible acte de nature criminelle. Le 1er District de police judiciaire (DPJ), qui enquête sur les crimes, s'est déplacé sur les lieux du drame. Mais à ce stade, il n'a pas été saisi de l'enquête, qui reste entre les mains du commissariat de Paris Centre. Le port de l'Arsenal se réveillait à peine, ce vendredi au petit matin, lorsque peu avant 6 heures, un équipage de la police municipale a découvert cet homme gisant dans son sang, sur le quai. Il souffrait de plusieurs fractures ouvertes aux jambes et de plaies à la tête. Les policiers, puis les sapeurs-pompiers bientôt à son chevet, ont tout tenté pour le réanimer. En vain. Il était 6h40 lorsqu'ils ont cessé les soins. L'exploitation des images de vidéoprotection de la Ville et de la préfecture de police de Paris n'aurait pas permis de visionner les faits. Des sans-abri ont rapporté aux forces de l'ordre qu'ils auraient entendu des cris, vers 2 heures du matin. Des témoignages que l'enquête, qui ne fait que commencer, devra vérifier.


Le Parisien
31 minutes ago
- Le Parisien
Chelles : écroué pour avoir menacé de mort sa mère et tenu des propos antisémites à son encontre
Selon le psychiatre qui l'a rencontré en garde à vue, tout va bien. Sacha n'a aucun souci d'ordre psychique : le médecin n'a relevé ni altération, ni abolition de son discernement. Et pourtant : en l'écoutant se dépêtrer dans ses explications depuis le box du tribunal correctionnel de Meaux, on pouvait se poser des questions sur sa santé mentale. C'est que ce quadragénaire, jugé vendredi pour des menaces de mort réitérées en raison de la religion, a martelé qu'il ne souvenait pas de ses propos. Impossible pour lui de se rappeler les horreurs qu'il a dites à sa propre mère et qu'il a en partie répétées devant les policiers. Sacha, qui a déjà été hospitalisé en psychiatrie et suit - plus ou moins - un traitement médicamenteux, n'a eu de cesse de réclamer des soins. A l'audience, il a évoqué des hallucinations auditives et des idées suicidaires. « Est-ce que vous avez un problème avec les Juifs ? », lui a demandé la présidente Cécile Lemoine. Réponse de Sacha : « Je n'ai aucun problème avec qui que ce soit ». C'est que cet habitant des alentours de Chelles, qui vit chez sa mère, s'est est pris à elle de manière virulente. Tout en levant son poing dans sa direction. « Sale pute de Juive. Pourquoi Hitler n'a pas fait son travail ? », lui avait-il lancé à l'occasion d'une crise, en janvier. Avant de réitérer quelques mois plus tard : « Hitler n'a pas terminé le travail ». Pas facile de comprendre comment un fils peut se retourner contre son ascendant. Les juges ont seulement compris que le prévenu s'était converti à l'islam et fréquente la mosquée des Coudreaux, à Chelles. Sacha l'a répété moult fois : quand il va mal, il ne se rend « pas compte » et dit « tout et n'importe quoi ». En garde à vue, les policiers avaient eu droit à la même logorrhée, faite de propos antisémites qu'il pensait pouvoir justifier par le conflit au Proche-Orient. La substitute du procureur Alice Lelong n'a pas caché son embarras : « Je ne suis pas d'accord avec les examens psychiatriques. On voit bien qu'il y a quelque chose de l'ordre du délire chez le prévenu ». La parquetière voulait protéger la mère du prévenu, pour laquelle elle s'est dite inquiète. Elle a requis 18 mois de prison, dont 8 ferme à effectuer en placement extérieur, à l'encontre du prévenu, déjà condamné 19 fois par le passé. Dans le box, Sacha pleurait. Pour son avocate Me Anne-Sophie Lance, le délire de son client était apparent : « Il tient des propos incohérents dont il ne se souvient pas. Il a besoin de soins ». Les juges ont prononcé une peine de 18 mois de prison, dont 8 ferme avec mandat de dépôt. Le prévenu - qui a interdiction de paraître au domicile de sa mère - a été écroué.