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Pantin : nouvelle prolongation pour la Cité Fertile, jusqu'à fin 2026, avant la construction d'un écoquartier
Pantin : nouvelle prolongation pour la Cité Fertile, jusqu'à fin 2026, avant la construction d'un écoquartier

Le Parisien

time3 days ago

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Pantin : nouvelle prolongation pour la Cité Fertile, jusqu'à fin 2026, avant la construction d'un écoquartier

Dans la lumière déclinante de ce vendredi soir, certains s'adonnent à des parties de pétanque. D'autres profitent de la douceur estivale pour prendre un verre, assis autour des tables en bois. Quelques-uns, encore timides en ce début de soirée, dodelinent tranquillement de la tête face aux platines installées à l'extérieur. La Cité Fertile de Pantin (Seine-Saint-Denis) vit encore en ce 26 juillet, et ça n'est finalement pas près de s'arrêter. Pourtant, la date était marquée dans les agendas des habitués : le 30 septembre 2025, après plusieurs décalages , les portes de ce tiers-lieu écolo devaient se fermer pour de bon. Près de sept ans après son ouverture, la SNCF, propriétaire de la friche industrielle, avait décidé de ne pas renouveler la convention d'occupation pour pouvoir céder le terrain à l'Établissement public foncier d'Île-de-France (Epfif) en vue de la construction d'un écoquartier.

« La pétanque m'a déjà rendu fou au point de partir en pleine partie » : les boules, l'autre passion de l'international français Matthias Halagahu
« La pétanque m'a déjà rendu fou au point de partir en pleine partie » : les boules, l'autre passion de l'international français Matthias Halagahu

L'Équipe

time18-07-2025

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« La pétanque m'a déjà rendu fou au point de partir en pleine partie » : les boules, l'autre passion de l'international français Matthias Halagahu

Moitié Wallisien, moitié Provençal, Matthias Halagahu, le jeune deuxième-ligne des Bleus et de Toulon, possède, depuis sa plus tendre enfance, une licence dans un club de pétanque. Un jeu qu'il pratique énormément chaque été et qu'il dévore même en Nouvelle-Zélande. Le soir, avant de s'endormir, Matthias Halagahu compte les carreaux. Il regarderait volontiers les meilleures anecdotes de Marco Foyot, le Dan Carter du cochonnet, mais il les a déjà toutes dévorées pendant le confinement. Le deuxième-ligne des Bleus et de Toulon (23 ans) devait avant tout terminer un rattrapage de la plus haute importance. « Ça y est, hier soir, j'ai enfin pu voir la finale de la Marseillaise (le plus grand concours international de pétanque au monde, coincé cette année entre le premier test à Dunedin et le deuxième à Wellington). Quintais-Suchaud-Jouffre ont perdu contre la triplette malgache. Comme on avait un peu de temps, je me suis tapé toutes les parties sur YouTube. Je me régale. » Dans le film The Big Lebowski, le Dude, allongé sur le tapis de son salon, écoutait des parties de bowling et s'envolait loin, très loin. Halagahu, lui, boulotte les plus belles mènes de l'été. « J'adore le rugby (...) Mais je crois que je suis plus impressionné quand je rencontre une star de la pétanque » Matthias Halagahu Ce n'est pas son sélectionneur qui désapprouvera. Bouliste averti, licencié des années au CLAP (Club Lepic Abbesses Pétanque), Fabien Galthié a milité pour sauver cette institution de la butte Montmartre, à Paris, d'un arrêté d'expulsion. Mais le sélectionneur sait-il que le gaillard (1,97 m, 121 kg) à qui il vient de donner ses deux premières sélections possède une double licence ? Pas certain. « Je suis licencié dans un club à Saint-Raphaël, raconte Halagahu. Ma première licence ? J'avais douze ans. C'est mon parrain qui m'a initié. J'étais le seul gamin. Autour, il y avait que des papis. Je passais mon temps avec les anciens : une pétanque puis la revanche à la coinche. Je suis né là-dedans. » Au départ, nous devions deviser pendant cette interview de nettoyages de rucks - pas au plumeau -, d'annonces en touche, de poussées en mêlée. Quand la conversation a dévié sous les platanes de Carqueiranne, on n'a plus eu envie de faire demi-tour. Du côté de papa, aux origines wallisiennes, Matthias a hérité du goût du rugby, par la face ombragée, celle des combattants des luttes obscures. Du côté de maman, il a pris la Provence. « Tous les étés, depuis que je suis petit, c'est joutes provençales, pétanque et barbecues, résume-t-il. J'ai fait tout ça avant de faire du rugby. Aux joutes, j'ai tout gagné jusqu'en cadets mais avec mon contrat pro, j'ai laissé de côté. » « Après l'entraînement, je vais sur la place, je retrouve les habitués et on commence une partie » Aux boules, Halagahu n'a pas gagné grand-chose, une réalité qui n'affaiblit pas le moins du monde sa passion. Aux beaux jours, chaque saison, il dispute une dizaine de concours, à raison de deux par semaine entre juillet et août. « Je fais des concours : les nationaux, les régionaux, les fédéraux, décrit-il. Je suis plutôt milieu-tireur. Je ne pointe pas trop. Si je dois faire une grosse partie, je vais faire le milieu. Après l'entraînement, je vais sur la place, je retrouve les habitués et on commence une partie. Je joue énormément. Si je vais jouer vers chez moi, c'est plus avec les anciens et c'est très drôle, parce qu'ils ont leurs expressions, ils s'embrouillent, ils s'insultent. Quand je joue à Toulon, il y a pas mal de jeunes qui ont un autre parler. J'ai plein de potes gitans qui jouent vraiment très bien. Aux championnats du Var, à La Crau, j'ai fait connaissance avec Dylan Rocher (dit « Dydy la Foudre », un crack des boules). J'ai aussi joué une fois contre Quintais, Suchaud et Lacroix dans un événement. Franchement, j'adore le rugby. J'en regarde beaucoup, tous les week-ends, dès le jeudi soir avec la Pro D2. Mais je crois que je suis plus impressionné quand je rencontre une star de la pétanque. » Halagahu pourrait parler des heures de ces concours qui testent votre endurance mentale. « Tu commences à 14 heures et la finale, c'est pas avant une heure du matin. » Parler des parties pagnolesques dans les fêtes de village et de celles qui « se terminent en bagarres, parce qu'il y a 50 euros à se faire et qu'il n'y a plus d'amis. » Parler de ses coups de sang : « Bien sûr que la pétanque m'a déjà rendu fou au point de bazarder les boules et de partir en pleine partie. Avec les gens autour qui se disent : "Mais le type, il est pro au RCT et il se rend malade pour une partie de boules." (Rire.) » Au RCT, pour élargir la main-d'oeuvre de boulistes qualifiés (Mathieu Smaïli, Jules Danglot), Halagahu ne lésine pas sur le prosélytisme avec des sujets anglais pour qui c'est la cinquième dimension. « David Ribbans a bien aimé, assure le convertisseur, et Kyle Sinckler a adoré. » Inutile de lancer de grandes recherches : Halagahu n'a aucune chance de trouver des boules et des boulistes à Wellington ou à Auckland. Par force, le bras se refroidit. Peut-être qu'une compensation avec du ping-pong est-elle envisageable ? « Ça va pas, je joue pas au ping-pong, il y a que (Nolann) Le Garrec pour jouer au ping-pong (rire). » Une fois rentré à Toulon, le néo-international devra répondre à l'invitation du maire de La Crau, « qui est aussi président du club de pétanque, précise Halagahu. Ils veulent que je signe à La Crau. » Même la pétanque a son mercato. À lire aussi «Arrêtez de réciter, jouez !» Dernière charge pour les Bleus «Corry a eu envie de me mettre son poing dans la gueule» 1997, un doc mythique en immersion

« L'un des meilleurs jeux inventés par l'homme » : à Marseille, la pétanque entre au musée d'Histoire
« L'un des meilleurs jeux inventés par l'homme » : à Marseille, la pétanque entre au musée d'Histoire

Le Parisien

time12-07-2025

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« L'un des meilleurs jeux inventés par l'homme » : à Marseille, la pétanque entre au musée d'Histoire

« Les boules sont aussi un sport, un sport péremptoire : un carreau ça ne se discute pas » : avec cette citation de l'écrivain arlésien Yvan Audouard, le ton est donné. Des photos, notamment celles du photographe allemand Hans Silvester, des affiches, des documentaires, et des boules bien évidemment… Le très sérieux musée d'Histoire de Marseille consacre jusqu'au 18 janvier 2026 une exposition gratuite consacrée au plus populaire des jeux nés en Provence : la pétanque. Une première ! « Nous avons abordé la pétanque comme un phénomène social global, lié à l'histoire et l'identité de cette ville mais qui a conquis le monde », résume la commissaire d'exposition Carole Gragez. « Même si, bien sûr, il en fait partie, on va au-delà du folklore. » « C'est un jeu qui a l'air facile mais à partir d'un certain niveau il est très difficile », analyse Hans Silvester qui écume les boulodromes provençaux depuis les années 1960. « Il rassemble les hommes, les femmes, les enfants, pour moi la pétanque est l'un des meilleurs jeux inventés par l'homme. » Alors que le Mondial La Marseillaise , le plus grand concours au monde, a, pour sa 64e édition, rassemblé 15 000 joueurs engagés - record battu !-, dont de nombreux étrangers venus de tous les continents, cette exposition entend montrer qu'il s'agit bien plus qu'un jeu. « La pétanque représente une vraie sociabilité populaire », confirme Valérie Feschet, professeur d'histoire à l'université, qui a étudié la diffusion de ce jeu aux États-Unis. « Au fond, c'est un art de vivre qui mérite toute notre attention et qui est reconnu comme tel à l'étranger. C'est un patrimoine vivant toujours en mouvement. »

Pétanque, Mondial La Marseillaise: immense surprise avec la première victoire d'une équipe étrangère
Pétanque, Mondial La Marseillaise: immense surprise avec la première victoire d'une équipe étrangère

Le Figaro

time10-07-2025

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Pétanque, Mondial La Marseillaise: immense surprise avec la première victoire d'une équipe étrangère

Une triplette malgache a remporté le plus grand tournoi de pétanque au monde mercredi à Marseille. Un moment d'histoire pour Madagascar. La triplette malgache formée d'Yves Rakotoarisoa, Lova Rakotoarisoa et Tiana Razanadrakoto a remporté mercredi le Mondial La Marseillaise, devenant la première équipe étrangère à remporter le plus grand tournoi international de pétanque au monde. En finale, les Malgaches ont battu les tenants du titre Philippe Quintais, Philippe Suchaud et Jean-Claude Jouffre sur le score de 13 à 10. Publicité C'est la première fois en 64 éditions qu'une équipe étrangère s'impose au Mondial La Marseillaise. Cette année, près de 15.000 joueurs réunis en plus de 4500 triplettes ont participé à l'épreuve.

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