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150 km et 14 sommets de plus de 4 000 m en 35h33 : François D'Haene pulvérise le record du Nolan's 14
150 km et 14 sommets de plus de 4 000 m en 35h33 : François D'Haene pulvérise le record du Nolan's 14

L'Équipe

time41 minutes ago

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150 km et 14 sommets de plus de 4 000 m en 35h33 : François D'Haene pulvérise le record du Nolan's 14

L'ultra-trailer François D'Haene a signé un nouvel exploit en battant le record du Nolan's 14, un sentier de 150 km (14 000 m D +) avec 14 sommets à plus de 4 200 m, dans le Colorado. Le Français a mis 35h33 alors que le temps de référence était de 39h06. Chaque année, souvent en juillet, François D'Haene a un rituel bien à lui : partir à l'aventure avec sa bande de copains, et avec parfois un exploit sportif à la clé. Après avoir pulvérisé par exemple le FKT (Fatest Known Time) du GR20 en Corse en 2016 puis celui du John Muir Trail aux États-Unis l'année suivante, le coureur du Beaufortain avait à coeur de se confronter au record du Nolan's 14. Le Nolan's 14, c'est un sentier particulièrement technique et sauvage de 150 km (et 14 000 m D +) dans le Colorado (du sud vers le nord) avec, au passage, 14 sommets à plus de 4 263 mètres d'altitude. Un vieux rêve pour D'Haene, qui s'est octroyé 10 jours sur place avant le départ pour une acclimatation à l'altitude et de la reconnaissance des chemins. Dimanche, et alors qu'il parlait de 60 heures mais avait dans un coin de sa tête cette barrière de 39 heures, D'Haene a signé un record avec un chrono de 35 heures, 33 minutes et 41 secondes après avoir très exactement parcouru 150,9 km et avalé 13 823 m de dénivelé positif. Le tout sans balisage ni répit. Le record de 39h06'40 était détenu depuis 2023 par David Hedges. Une publication partagée par François D'Haene (@francois_dhaene) En Août, François D'Haene sera au départ de l'UTMB Mont-Blanc. Lui qui a remporté une victoire de prestige en septembre dernier sur le Tor des Géants tentera de s'imposer à Chamonix pour la 5e fois de sa carrière après ses succès en 2012, 2014, 2017 et 2021. Ce qui serait une première pour un ultra-trailer masculin.

Le 100 mètres féminin en ébullition au Canada
Le 100 mètres féminin en ébullition au Canada

La Presse

timean hour ago

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Le 100 mètres féminin en ébullition au Canada

L'un des 100 mètres féminins les plus rapides de l'histoire au Canada a été couru il y a deux semaines en Ontario. Et Audrey Leduc n'y participait pas. La reine du sprint a maintenant de la compagnie : Sade McCreath a égalé son record national de 10,95 secondes en finale de la classique Bob Vigars de London, le 22 juin. Une semaine plus tôt, l'Ontarienne de 29 ans avait fait passer son temps de référence de 11,21 s à 11,07 s à la classique Johnny Loaring, à Windsor, une autre rencontre du circuit national d'Athlétisme Canada. Jusque-là, Leduc détenait la marque pour la Canadienne la plus rapide sur un 100 m disputé sur le sol canadien : 11,00 s à la Classique d'athlétisme de Montréal, à Saint-Laurent, le 22 juin 2024. Toutes nationalités confondues, l'Ukrainienne Zhanna Pintusevich-Block a été la plus rapide de tous les temps avec son 10,82 s réalisé en finale des Championnats du monde d'Edmonton en 2001. À London, McCreath, demi-finaliste sur 60 m aux derniers Mondiaux en salle, a entraîné dans son sillage une Bahaméenne et une Américaine qui ont, elles aussi, brisé la barrière des 11 secondes, des sommets personnels. Cinq Canadiennes ont suivi dans l'ordre en fracassant leur propre temps de référence lors de cette chaude soirée dans l'Ouest ontarien : Jacqueline Madogo (11,13 s), Emily Martin (11,18 s), Marie-Éloïse Leclair (11,27 s), Gabrielle Cole (11,38 s) et Savannah Blair (11,43 s). Comme quoi le sprint féminin canadien a pris une autre dimension depuis que Leduc a fait tomber le vieux record du 100 m (1987) et celui du 200 m en un mois et demi l'an dernier. « Ça donne le goût d'y croire », a convenu Leclair au téléphone la semaine dernière. « Quand Audrey a commencé à courir ces temps-là, tout le monde se disait : wow, c'est inspirant ! Maintenant qu'encore plus de gens commencent à le faire, c'est sûr que c'est motivant. Ça allume l'esprit compétitif que tout le monde a dans ce sport-là. » Ce tir groupé gonfle également les ambitions du relais unifolié. Sixièmes aux Jeux olympiques de Paris l'été dernier, McCreath, Madogo, Leclair et Leduc ont grimpé d'un rang aux Relais mondiaux de Guangzhou, au printemps. Avec un record national de 42,46 s, elles ont fini à 13 centièmes des Jamaïcaines, médaillées de bronze. PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE L'équipe du relais 4 x 100 m aux Jeux olympiques de Paris : Audrey Leduc, Marie-Éloïse Leclair, Jaqueline Madogo et Sade McCreath « On a envie d'amener le relais à un autre niveau », a noté Leclair en songeant aux Championnats du monde de Tokyo en septembre. « Autant on est compétitrices [entre nous], autant on veut grandir ensemble et se pousser à aller plus loin. Ça peut bénéficier à tout le monde au bout du compte. Audrey a un peu ouvert le bal l'année dernière. Là, Sade suit. » Je sais que ça va continuer sur une lancée comme ça pour les autres filles canadiennes et la relève. Marie-Éloïse Leclair Forte de l'expérience acquise l'an dernier, la sprinteuse de 22 ans – médaillée d'or au 4 x 100 m mixte aux derniers Relais mondiaux – se situe entre la relève et les coureuses plus aguerries comme Leduc ou McCreath. Martin, Cole et Blair sont âgées de 19 à 21 ans. Un « effet boule de neige » Sur le plan personnel, Marie-Éloïse Leclair avait très hâte d'améliorer sa propre marque de 11,38 s établie un an plus tôt à la Classique d'athlétisme de Montréal. Elle s'était concentrée sur le relais 4 x 100 m par la suite, ce qui l'avait privée d'autres occasions individuelles. L'athlète originaire de Candiac y est parvenue une première fois par un centième à Windsor, ce qui l'a laissée sur son appétit. Son entraîneur Alfredo Villar-Sbaffi a mis les choses en perspective, lui rappelant qu'elle était plus rapide qu'à pareille date l'an dernier. « Moi qui snobais un peu le record personnel d'un centième… Le battre par 10 centièmes une semaine plus tard, là, j'étais vraiment contente ! » En première ronde à London, Leclair a arrêté le chrono à 11,24 s, profitant d'un vent favorable supérieur à la norme permise pour une homologation (+2,7). Étrangement, elle ne se sentait pas très bien en s'installant dans les blocs, victime d'un « petit coup de chaleur » durant l'échauffement. Son coach l'avait également remarqué. « Il m'a dit : je suis surpris que ça ait bien été parce qu'on dirait que tu as couru un 400 m avant ! Il avait peur que je surchauffe à la moitié de la piste. » PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE Marie-Éloïse Leclair Le soleil avait diminué d'intensité pour la finale présentée en début de soirée, condition idéale pour ce sprint historique. Leclair raconte que des temps rapides enregistrés dans les épreuves précédentes ont provoqué « un effet boule de neige » jusqu'à la finale du 100 m féminin. La Lavalloise Tatiana Aholou, une coéquipière au Saint-Laurent Sélect, a entre autres remporté le 100 m haies en 12,59 s (+3,1), un record de la rencontre. « Il y a comme un hype qui se crée, a relaté Leclair. Le calibre était relevé. Les gens s'étaient déplacés, à la recherche de bonnes performances. Ça fait une différence. Et pas juste pour faire des standards, mais pour pratiquer la compétition elle-même. Ça va sûrement ressembler à la finale des championnats canadiens, avec Audrey en plus. Ce sont de bonnes occasions de pratiquer la pression qu'on y retrouvera. » Pendant que ses compatriotes brûlaient les pistes en Ontario, Audrey Leduc a couru en Finlande (11,16 s) et au Meeting de Paris de la Ligue de diamant, où elle a stoppé le chrono à 22,90 s sur 200 m, à une demi-seconde de son record canadien. Leduc et Leclair seront réunies le 13 juillet pour un 100 m à Edmonton. Cette dernière enchaînera deux jours plus tard à la classique Harry Jerome, à Burnaby, où elle tentera de « dompter le 200 m », sa « bête noire » depuis le début de la campagne. Le 19 juillet, à Londres, Leclair sera la meneuse d'une jeune équipe de relais 4 X 100 m, une épreuve disputée en marge de la Ligue de diamant. Les nationaux se dérouleront à Ottawa du 30 juillet au 3 août. En route vers Penn State Bachelière en sciences de la santé de l'Université Simon Fraser, en Colombie-Britannique, Leclair a choisi de s'enrôler à l'Université Penn State pour disputer une dernière saison dans la NCAA en division I. Elle suivra ainsi les traces du couple de coureurs Florence Caron et Olivier Desmeules ainsi que de Chloé Royce, une ex-collègue du Collège Durocher à Saint-Lambert qui lui a vanté les mérites de l'établissement. Elle est inscrite à un certificat en affaires internationales : « Je trouvais ça cool d'ouvrir mes horizons. Je suis dans une période de ma vie où je voyage partout dans le monde. C'est bien d'en apprendre plus sur les différentes situations politiques. »

Meeting d'Eugene : les Français brillent sur demi-fond, les Kényanes marquent l'histoire
Meeting d'Eugene : les Français brillent sur demi-fond, les Kényanes marquent l'histoire

Le Parisien

time21 hours ago

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Meeting d'Eugene : les Français brillent sur demi-fond, les Kényanes marquent l'histoire

Azeddine Habz est inarrêtable ! Deux semaines après avoir frappé fort à Paris en s'emparant du record de France du 1 500 m , le Français a remis ça au stade Hayward Field d'Eugene aux États-Unis, lors du prestigieux meeting Prefontaine Classic. Cette fois, c'est sur le mile que le coureur de 31 ans a brillé en 3′46″65, améliorant son propre record national d'une seconde. Une performance qui confirme sa montée en puissance, même si la victoire lui a échappé de peu, remportée sur la ligne par le Néerlandais Niels Laros devant l'Américain Yared Nuguse. Chez les femmes, Anaïs Bourgoin continue d'impressionner. L'athlète de 28 ans, déjà troisième performeuse française de l'histoire sur 800 m (1′57″81), décroche une belle quatrième place en 1′58″41, au terme d'une course très relevée. Forte de sa qualification pour les demi-finales des Jeux olympiques de Paris 2024 et de sa victoire sur 800 m aux Championnats d'Europe par équipes en juin dernier, l'ex-policière s'impose comme l'une des grandes figures du demi-fond tricolore. Devant, la victoire s'est jouée dans un mouchoir de poche, l'Éthiopienne Tsige Duguma l'emportant en 1′57″10. Autre performance tricolore : Alice Finot réalise le meilleur chrono de la saison sur 3 000 m steeple. La pensionnaire du club athlétique de Montreuil 93 boucle la distance en 9′09″84, la plaçant à la 10e position. Si elle termine loin de l'intouchable Winfred Yavi, victorieuse en 8′45″25, la Française de 34 ans confirme qu'il faudra compter sur elle aux Mondiaux de Tokyo qui se dérouleront du 13 au 21 septembre prochain. Le 9e meeting de la saison de la Ligue de Diamant a été le théâtre de deux performances historiques réalisées par deux Kényanes. La première est signée Béatrice Chebet . La double championne olympique (5 000 m et 10 000 m) explose le record du monde du 5 000 m en 13′58″06, devenant la première femme de l'histoire à passer sous la barre symbolique des 14 minutes. La seconde performance, c'est Faith Kipyegon qui l'établit sur 1 500 m. Intouchable, la triple championne olympique baisse son propre record du monde, pour le porter à 3′48″68. Depuis les Jeux olympiques de Rio en 2016, la reine de la discipline ne cesse de confirmer sa suprématie, repoussant un peu plus les limites du possible. Le prochain meeting de la Ligue de Diamant est prévu à Monaco, le 11 juillet prochain.

Athlétisme : en grande forme, Azeddine Habz bat le record de France du mile à Eugene
Athlétisme : en grande forme, Azeddine Habz bat le record de France du mile à Eugene

Le Figaro

timea day ago

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Athlétisme : en grande forme, Azeddine Habz bat le record de France du mile à Eugene

Le Français a battu le record de France ce samedi à Eugene (Oregon). Azeddine Habz a battu le record de France du mile samedi à Eugene (Oregon, États-Unis) dans une course remportée sur la ligne par le Néerlandais Niels Laros devant l'Américain Yared Nuguse, au meeting «Prefontaine Classic». Habz, en grande forme après son record de France éblouissant du 1.500 m (3:27.49) à Paris il y a deux semaines, a amélioré son propre record de France (3:46.65 contre 3:47.66) de cette distance non disputée en grand championnat. Publicité Dans cette course bâtie pour menacer le vieux record du monde du Marocain Hicham El Guerrouj (3:43.13 en 1999), deux coureurs ont osé prendre le sillage du meneur d'allure: Yared Nuguse, en bronze aux Jeux olympiques de Paris sur 1.500 m, et Azeddine Habz. Les deux ont peiné lors du dernier tour et subi le retour impressionnant de Niels Laros, qui s'est imposé au cassé pour un centième de seconde devant Nuguse (3:45.94 contre 3:45.95). «J'ai subi un petit peu le décalage horaire, je dors mal depuis mon arrivée il y a deux jours. J'ai essayé de ne pas y penser, mais dans le dernier 400 m, je l'ai un peu senti. J'ai levé le pied (...) Globalement, je suis quand même satisfait de cette course», a commenté Habz en zone mixte. «C'est une très belle course qui me prépare pour la suite, à savoir la finale de la Ligue de diamant (fin août à Zurich) et les Championnats du monde» à Tokyo (13-21 septembre), a expliqué le coureur à la dimension nouvelle, devenu le sixième performeur de l'histoire du 1.500 m. «Cette course était la dernière avant vraiment un deuxième gros bloc d'entraînement pour préparer vraiment les Championnats du monde», a ajouté celui qui est aussi attendu aux Championnats de France à Talence du 1er au 3 août.

Bac 2025 : la candidate de 8 ans ne s'est finalement pas présentée aux épreuves de juin
Bac 2025 : la candidate de 8 ans ne s'est finalement pas présentée aux épreuves de juin

Le Parisien

time3 days ago

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Bac 2025 : la candidate de 8 ans ne s'est finalement pas présentée aux épreuves de juin

La plus jeune candidate au bac cette année devait avoir… 8 ans. Un record depuis la mise en place de cet examen en 1809. Mais l'élève en âge d'être scolarisée en CE1 ou CE2, inscrite à l'académie de Versailles, ne s'est finalement pas présentée aux épreuves de juin, selon nos informations. Et pour cause : la très jeune candidate n'aurait finalement pas existé, selon des sources concordantes. Les services de l'académie de Versailles tentent de savoir s'il s'agit d'une fausse candidature ou si une mauvaise saisie de l'année de naissance d'une candidate pourrait être à l'origine de cette erreur. Des vérifications sont en cours. Le ministère de l'Éducation avait indiqué le mois dernier l'existence de cette (très) jeune candidature à la session du baccalauréat général et technologique. Le ministère de la rue de Grenelle n'avait toutefois pas souhaité dévoiler davantage d'informations sur l'identité de l'élève. En 2024, une Alsacienne de 9 ans, inscrite à l'enseignement à distance, la plus jeune candidate de l'histoire déjà, avait finalement été recalée . En 2023, le candidat le plus jeune était âgé de 12 ans (bac général et technologique, dans l'académie de Versailles).

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