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Sidérurgie: Novasco, ex-Ascometal, menace de sombrer
Sidérurgie: Novasco, ex-Ascometal, menace de sombrer

Le Figaro

time2 days ago

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Sidérurgie: Novasco, ex-Ascometal, menace de sombrer

Le groupe Novasco, nouveau nom du sidérurgiste Ascometal après sa reprise en juillet 2024 par le fonds d'investissement Greybull Capital, fait l'objet d'une procédure de conciliation qui pourrait aboutir à un redressement ou une liquidation judiciaire, a-t-on appris lundi de sources concordantes. «Il y a eu une dégradation de notre business plan», explique à l'AFP Gazi Yildiz, délégué syndical central CGT, exerçant sur le site de Hagondange (Moselle). «Le marché de l'auto s'est effondré. Et l'an dernier, en novembre, il y a eu un accident assez grave avec trois blessés, à l'aciérie», qui a provoqué un arrêt de plusieurs semaines selon les syndicats. «On n'a pas réussi à fiabiliser les installations, surtout au niveau de l'aciérie, et du coup on n'a pas réussi à avoir le rendement qu'on avait à l'époque», précise M. Yildiz, indiquant que Novasco perd «trois à cinq millions d'euros» par mois. L'entreprise, qui fabrique des aciers spéciaux, notamment pour le secteur automobile, avait été reprise en juillet 2024 par Greybull Capital, qui devait injecter 90 millions d'euros, avec le soutien de l'État, qui devait apporter 85 millions d'euros. Publicité Trouver un repreneur À ce jour, l'État a versé 75 millions d'euros, et 10 millions sont attendus en août, selon Gazi Yildiz. À l'inverse, Greybull n'a apporté que 1,5 million d'euros, selon les syndicats. «Au vu de ce désengagement, Novasco est aujourd'hui en très grande difficulté financière, au bord du dépôt de bilan», alerte dans un communiqué l'intersyndicale CGT, CFDT, CFE-CGC, qui tiendra une assemblée générale mardi, et un CSE exceptionnel mercredi. Une procédure de conciliation «a été engagée fin juin dans l'espoir de trouver un repreneur. Mais aucune piste sérieuse ne se dessine à ce jour», s'inquiète-t-elle, craignant qu'après un mois de conciliation, une procédure collective (redressement ou liquidation judiciaire) soit engagée. Le projet de Greybull d'investir dans une «voie lingot» à Hagondange, destinée à produire des lingots pour la fabrication d'obus et diversifier l'activité, ne s'est pas concrétisé. À l'inverse, les travaux de remise en route du laminoir de Leffrinckoucke (Nord) sont, eux, bien avancés, selon Gazi Yildiz, ce qui pourrait faciliter une reprise du site nordiste. «Un an après, nous sommes de nouveau dans une situation critique, c'est décevant», confie à l'AFP la maire d'Hagondange, Valérie Romilly (DVD). «En France, ça devient catastrophique, bientôt on ne saura plus rien faire. On avait là une aciérie électrique, et on va lâcher tout ça... C'est terrible.» Sollicitée, la direction de Novasco n'a pas donné suite.

Cure d'austérité, défiance des marchés... La Grèce des années 2010, ce scénario noir agité par François Bayrou
Cure d'austérité, défiance des marchés... La Grèce des années 2010, ce scénario noir agité par François Bayrou

Le Figaro

time6 days ago

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Cure d'austérité, défiance des marchés... La Grèce des années 2010, ce scénario noir agité par François Bayrou

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE – Le premier ministre a présenté cette semaine son plan de redressement des finances publiques comme un mal nécessaire pour éviter à la France de subir une crise similaire à celle qu'a traversée Athènes il y a quinze ans. «Comparer la France d'aujourd'hui à la Grèce de 2010, c'est sans doute excessif. On n'en est pas là», glissait dans nos colonnes en début de semaine Christian de Boissieu, professeur émérite à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne et vice-président du Cercle des économistes. François Bayrou s'est pourtant autorisé cette comparaison, lors de sa conférence de presse tenue mardi 15 juillet, cherchant sans doute une meilleure adhésion à son rigoureux plan de redressement des finances publiques. Le premier ministre a présenté le surendettement comme une «malédiction» face à laquelle «le peuple grec et l'État grec ont dû consentir des sacrifices immenses», abaissant les retraites de «30%» et les salaires des fonctionnaires de «15%». «C'est exactement ce que nous ne voulons pas», a-t-il souligné, pédagogue. La France n'en est pas encore là. Son déficit à 5,8% de son PIB (produit intérieur brut) – le pire de la zone euro, certes – est encore loin d'atteindre celui de la Grèce en octobre 2009, point de départ d'une crise aiguë de la dette jusqu'en 2015, et dont les conséquences sur l'économie grecque se font encore sentir. À cette époque, le nouveau premier ministre Georges Papandréou avait levé le voile sur le trucage des comptes publics, affichant un déficit record de 12,7% du PIB au lieu des 6% présentés par l'ancien gouvernement. La dette publique culminait alors à presque 130% du PIB. Celle de la France s'élevait à 113% fin 2024.

« Si Bayrou ne revoit pas sa copie, il est condamné » : sur le budget, le Parti socialiste pose ses conditions
« Si Bayrou ne revoit pas sa copie, il est condamné » : sur le budget, le Parti socialiste pose ses conditions

Le Parisien

time7 days ago

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  • Le Parisien

« Si Bayrou ne revoit pas sa copie, il est condamné » : sur le budget, le Parti socialiste pose ses conditions

Au lendemain de l'annonce du plan de redressement des finances publiques présenté par le Premier ministre, les regards du gouvernement se sont immanquablement tournés vers le Parti socialiste. Alors que les Insoumis, comme le Rassemblement national, ont brandi illico, mardi, la menace de la censure, le destin de François Bayrou et de ses ministres dépend mathématiquement de la décision du PS de l'épargner, comme l'hiver dernier. Mais c'est peu dire que les socialistes sont échaudés par cette dernière expérience, tout comme la copie rendue par le Premier ministre. « Sur les bases actuelles, la seule perspective possible est la censure » a prévenu leur patron Olivier Faure , mardi soir, sur BFMTV. La porte reste cependant entrouverte. À l'instar de son Premier secrétaire, le chef des députés PS Boris Vallaud n'entend pas ouvrir de « négociation » sur la base de propositions jugées « brutales » et réclame « une vraie discussion » avec Matignon. Le ministre de l'Économie Éric Lombard , qui a annoncé vouloir discuter avec tous les partis, estime celle-ci encore possible. « Nous allons avoir une discussion franche avec le Parti socialiste, avec l'espoir qu'ils puissent soutenir le gouvernement sur le budget », a-t-il déclaré ce mercredi sur Bloomberg TV.

Retraite, pouvoir d'achat, salaire... Ce que les annonces de François Bayrou vont changer concrètement pour votre portefeuille
Retraite, pouvoir d'achat, salaire... Ce que les annonces de François Bayrou vont changer concrètement pour votre portefeuille

Le Figaro

time7 days ago

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Retraite, pouvoir d'achat, salaire... Ce que les annonces de François Bayrou vont changer concrètement pour votre portefeuille

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Si les efforts demandés par le premier ministre sont «supportables par tous», certains Français vont toutefois devoir mettre davantage la main à la poche. Le message de François Bayrou est clair : «tout le monde devra participer à l'effort». Le premier ministre a présenté mardi 15 juillet son plan pluriannuel de redressement des finances publiques avec différentes mesures qui vont toucher inévitablement le portefeuille des ménages. «Nous allons concrètement tous perdre des centaines d'euros l'année prochaine», s'est émue Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, ce mercredi au micro de RTL. Pour le gouvernement, c'est un mal rendu nécessaire par «l'ampleur de l'enjeu» et les plus de 43 milliards d'euros d'économies à trouver pour l'an prochain. Si le premier ministre promet que l'effort sera «supportable par tous», le Figaro fait le point sur ses annonces et ce qu'elles pourraient changer concrètement pour vos finances, si elles sont adoptées par le gouvernement.

«Ils sont les premiers ciblés» : le budget de François Bayrou brise le tabou de la contribution des retraités
«Ils sont les premiers ciblés» : le budget de François Bayrou brise le tabou de la contribution des retraités

Le Figaro

time16-07-2025

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«Ils sont les premiers ciblés» : le budget de François Bayrou brise le tabou de la contribution des retraités

Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Une partie des mesures présentées dans le plan de redressement des finances publiques du premier ministre vise directement ou indirectement les retraités français. Au grand dam des premiers concernés et des groupes d'opposition. Les retraités sentaient bien que l'étau se resserrait. Que le tabou se muait peu à peu en rengaine, et que le viseur têtu du gouvernement pointait depuis de longues semaines sur leur poitrine, à mesure qu'un mouvement «anti-boomers» s'installait sur la toile, appelant à baisser leurs «retraites géantes» . Restait à appuyer sur la détente. C'est chose faite, depuis mardi. Une partie des mesures présentées dans le plan de redressement des finances publiques de François Bayrou vise directement ou indirectement les retraités français. La main du gouvernement a sans doute tremblé au moment de s'attaquer à cet électorat omnipotent et en bonne partie acquis à sa cause. Mais le premier ministre a martelé que face à «l'ampleur de l'enjeu», «tout le monde devra[it] participer à l'effort». Un moindre mal, selon Matignon : comparant la France d'aujourd'hui à la Grèce d'il y a une quinzaine d'années, François Bayrou a rappelé que «le peuple grec et l'État grec ont dû consentir des sacrifices immenses»

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