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Terrasses fermées, public interdit dans trois rues… Montmartre se prépare à accueillir le Tour de France
Terrasses fermées, public interdit dans trois rues… Montmartre se prépare à accueillir le Tour de France

Le Parisien

time5 days ago

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Terrasses fermées, public interdit dans trois rues… Montmartre se prépare à accueillir le Tour de France

« Tu fais quoi, toi, le 27 ? » « Je pense que je vais fermer. J'attends juste de savoir ce qu'on pourra faire ou pas la veille… » À La Bonne Franquette, adresse mythique de Montmartre (XVIIIe) , les commerçants du quartier s'interrogent. Que seront-ils autorisés, et surtout interdits, d'organiser le dimanche 27 juillet, date du passage du Tour de France sur les mythiques rues pavées montmartroises , pour la première fois de l'histoire ? « L'an dernier, pour les JO , c'était le bazar complet. On nous avait un peu dit tout et son contraire… Au final, ça s'était fait à l'arrache », confiait plus tôt dans la semaine un restaurateur de la rue Lepic, porte d'entrée de la butte Montmartre. « On avait sacrément souffert vu que Paris était vide. J'avais dû fermer plusieurs jours avant la course, ça avait fait mal », se remémore un autre, encore amer.

Pourquoi le nouvel open air du NIFFF déçoit les cafetiers neuchâtelois
Pourquoi le nouvel open air du NIFFF déçoit les cafetiers neuchâtelois

24 Heures

time7 days ago

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Pourquoi le nouvel open air du NIFFF déçoit les cafetiers neuchâtelois

Redéployées pour visionner les films, les terrasses voient leur chiffre d'affaires chuter. Les restaurateurs envisagent de demander des compensations à la Ville de Neuchâtel. Publié aujourd'hui à 19h09 Lors d'une projection du NIFFF, place des Halles, à Neuchâtel. Etienne Grandjean En bref: Le site dédié aux projections open air du Festival international du film fantastique de Neuchâtel (NIFFF) a changé de configuration. Exit l'ancienne structure en gradins qui, tournée vers le lac, occupait depuis l'édition 2018 un bon tiers de la place des Halles, au centre-ville. En lieu et place, un nouvel écran géant, tourné cette fois-ci vers la place, devant lequel les organisateurs du festival alignent, le soir venu, chaises et transats, soit quelque 500 places assises. La jauge totale est cependant de 800 places environ, grâce à la mise à disposition de leurs terrasses par les restaurateurs, associés à l'événement pour la première fois. À charge pour eux, dès 21 h, de disposer chaises et tables en rangs, et de fermer les parasols, afin que le film soit bien visible. La place elle-même est bouclée par des barrières et il faut un billet de cinéma pour y accéder. Les cafetiers sont donc aussi tenus de prier les clients déjà attablés et non pourvus de billet de lever le camp. Délicat. NIFFF25 Mathieu Widmer Lorsqu'il a signé en mai dernier la convention tripartite, entre les restaurateurs, le NIFFF et la Ville de Neuchâtel, Fernando de Oliveira, patron du Bar de la Place, était pourtant très curieux et impatient de participer à cette expérience. Il a déchanté depuis le soir du coup d'envoi du festival, vendredi dernier: «Ce soir-là, je n'ai fait que 240 francs de caisse, soit une perte de presque 600 francs, et le samedi c'était pire, avec 141 francs, contre plus de 1000 francs habituellement, pour une soirée d'été comparable.» Pour cause de pluie et de froid, les soirées de dimanche, lundi et mardi, avec un public logiquement très réduit, n'entrent pas en ligne de compte. Deux enseignes, le Café du Marché et Okapi, axées sur la restauration et plus éloignées de l'écran, ont préféré se retirer du projet et fermer dès 21h. La terrasse de Fernando est assez petite, une quinzaine de tables. Et, de plus, hormis les vendredis et samedis, il ferme en général à partir de 20 h 30. Le manque à gagner sur toute la durée du NIFFF (4 au 12 juillet) est donc relatif. Mais il n'en va pas de même pour les deux cafés plus importants qui se situent plus près de l'écran, juste avant les rangs de chaises du festival. «Ces deux soirs-là, j'ai perdu environ 15% à 20% de mon chiffre d'affaires», constate Raphaël Di Marco, patron du Charlot. Bière ou billet? Propriétaire du Prestige, Kalanderi Mentor est franchement remonté, après des pertes de 1500 fr. et 3000 fr. pour vendredi et samedi. «C'était une belle idée sur le papier, mais dans la réalité ça ne marche pas. Ma clientèle du soir est souvent plutôt jeune et va ailleurs, ou, si certains viennent voir le film, il leur reste moins d'argent après avoir payé 22 francs le billet.» Et d'ajouter: «Quand j'ai signé, j'ai dit que je voulais faire le test pour une édition et ne pas m'engager pour plusieurs années. Il faudra vraiment faire le point.» Les projections de vendredi et samedi étaient pourtant sold out, ou presque. Quelques tables des terrasses, les plus éloignées de l'écran, demeuraient vides, ou clairsemées, mais dans l'ensemble l'affluence était prometteuse. «Le problème, c'est que les festivaliers s'assoient à nos tables, mais ne consomment pas, ou alors juste une boisson au début, qu'ils ne renouvellent pas», regrette Raphaël Di Marco. NIFFF25 L'absence d'entracte n'incite pas non plus à consommer. «On se montre un peu pendant la projection pour susciter une commande, mais ce n'est pas évident de déranger quelqu'un qui est absorbé par le film», observe Laurence, serveuse au Bar de la Place. Responsable de l'open air pour le NIFFF, Hugues Houmard rappelle que cette nouvelle configuration a été faite «suite à la demande de certains restaurateurs». L'ancienne structure ne leur convenait pas non plus, barrant la vue sur le lac et empêchant le marché de se dérouler près de leurs terrasses les jeudis et samedis. «Par ailleurs, nous mettons en place toute l'infrastructure, écran et sono, mais nous nous sommes engagés à ne pas monter de bars, avec boissons et pop-corn, justement pour ne pas les concurrencer.» De plus, cette année le ticket à 22 francs permet l'accès aux deux films open air (21 h 45 et 00 h 15), et non pas un seul. Enfin, certaines séances sont gratuites. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Matche NIFFF – Mondial en 2026? La Ville de Neuchâtel précise pour sa part que les cafetiers «avaient la possibilité de mettre des bars extérieurs à leur terrasse, ce qu'ils n'ont pas souhaité explorer cette année». S'agissant des chiffres d'affaires en baisse, elle estime qu'il convient de «comparer ce qui est comparable, c'est-à-dire les chiffres mensuels et pas seulement deux soirs», et qu'il faudra «tirer un bilan après le NIFFF et voir ce qui peut être amélioré pour l'an prochain». Pour corser le tout, l'édition 2026 coïncidera avec le Mondial de foot, qui voit fleurir les écrans aux terrasses des cafés. Beau bras de fer en perspective entre supporters et cinéphiles. Les cafetiers veulent une subvention Les trois cafetiers engagés envisagent d'envoyer une lettre commune à la Ville, «notamment pour évoquer la possibilité de subventions pour compenser les pertes», explique Raphaël Di Marco. Un point de vue partagé par le Prestige et le Bar de la Place, Fernando de Oliveira nuançant un peu le propos: «Peut-être pas rembourser l'intégralité des pertes, mais au moins faire un geste.» NIFFF25 Kalanderi Mentor propose également une autre piste: «Si cette dizaine de jours stratégiques est chaque année passée par pertes et profits en raison de l'open air, que la Ville nous permette de construire, l'hiver, des chalets en dur sur nos terrasses, comme c'est le cas sur la place voisine du Coq-d'Inde, afin de compenser. Nous sommes actuellement en contact régulier avec la Ville et les organisateurs du NIFFF, et nous espérons sincèrement trouver un bon compromis afin que toutes les parties concernées soient satisfaites.» La Commune souligne «qu'il n'y a pas de compensation financière prévue selon les termes de l'accord avec les acteurs de la place» et que, s'agissant des mesures hivernales, «si elle soutient les acteurs économiques dans la mesure du possible», elle ne peut «pas exaucer les vœux d'un coup de baguette magique». Le NIFFF fait battre le cœur de Neuchâtel Newsletter «La semaine neuchâteloise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Neuchâtel, chaque vendredi. Autres newsletters Ivan radja est journaliste à la rubrique économique depuis 2009. Il suit notamment l'actualité horlogère et le développement des nouvelles technologies vertes. Auparavant, il a travaillé pour L'Express et L'Impartial. Plus d'infos @Radjignac Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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