Dernières actualités avec #retraites


Le Figaro
21 hours ago
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La lettre du Figaro du 29 juillet 2025
Réservé aux abonnés La natalité française bascule, les gagnants de l'accord UE-US, les mortiers d'artifice, l'or en natation. Dimanche 27 juillet, après quatre mois de négociations, l'Union européenne et les États-Unis se sont accordés sur de nouveaux droits de douane. Evelyn Hockstein / REUTERS. Chers abonnés, En mai, le nombre de décès dépasse le nombre de naissances. Ce croisement des courbes, tristement prévisible, fait courir de graves dangers à la nation. Pour n'en citer qu'un seul, notre modèle de retraites par répartition risque de péricliter. Autre sujet -politique- le gouvernement veut s'attaquer à la commande publique, las d'acheter «262 euros un fauteuil qui en vaut 90» avec l'argent du contribuable (c'est-à-dire le vôtre). La bonne nouvelle du jour : la France gagne de l'or aux championnats du monde de natation avec Maxime Grousset, avant l'entrée en lice de Léon Marchand. En économie, je vous propose un tour d'horizon des secteurs qui ont gagné ou perdu avec le nouvel accord UE-États-Unis. Enfin, un éclairage de Jérôme Fourquet sur les mortiers d'artifice, l'arme signature d'une guérilla urbaine à la française. Bonne journée ! Votre épistolier, Louis Lecomte. À la Une La baisse de la natalité met en péril notre modèle social Le ratio d'actifs par retraité ne cesse de baisser. De 5 pour 1 en 1950, il est tombé à 2 pour 1 il y a vingt ans et n'avoisine plus aujourd'hui que les 1,6 pour 1. MATHIEU THOMASSET / Hans Lucas via AFP. Ce qui devait arriver arriva : en mai 2025…


Le Figaro
20-07-2025
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Budget : le gouvernement «ne veut pas baisser» les retraites, défend Amélie de Montchalin
La ministre des Comptes publics répond aux critiques sur le plan d'économies présenté par François Bayrou et dit avoir bon espoir de trouver un compromis «dans les trois mois». Le gel des retraites n'est pas une baisse. La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a défendu, dans un entretien à La Tribune Dimanche ce 20 juillet, la mesure qui fait partie du plan d'économies proposé par François Bayrou pour le budget 2026. Et si geler les pensions dans une économie en constante inflation représente de facto une baisse de pouvoir d'achat, la ministre s'en prend aux Insoumis qui «font [...] croire aux Français que l'on veut baisser les retraites». «C'est tout l'inverse, s'agace la ministre : nous agissons pour pouvoir continuer à les payer !» «Stabiliser ne veut pas dire baisser», ajoute Amélie de Montchalin à propos des mêmes critiques visant les aides sociales, dénonçant «beaucoup de mensonges propagés pour inquiéter les Français». Le plan proposé par le gouvernement n'est «pas [un plan] d'austérité», assure-t-elle. «Les baisses, c'est ce qu'ont eu à vivre les populations de pays qui n'ont pas fait des choix avant qu'il ne soit trop tard. Ils ont procrastiné et se sont retrouvés dos au mur.» Publicité «Un compromis clair dans les trois mois» Interrogée sur les réactions après les annonces budgétaires du premier ministre François Bayrou mardi - dont beaucoup de négatives -, Amélie de Montchalin répond qu'il est «normal que cela fasse l'objet de réactions». Mais «celles d'octobre ne seront peut-être pas celles de juillet». «Nous sommes dans un moment particulier où il nous faut trouver des gens qui ont le courage d'assumer avec nous», dit-elle. «Trouver un compromis dans un moment historique pour notre pays sans se renier, c'est possible», assure-t-elle. Malgré les critiques, la ministre des Comptes publics a bon espoir d'aboutir à un projet de budget «d'ici à septembre» qui «rassemble le socle commun», et exhorte à trouver «un compromis dans un moment historique». «Nous voulons aboutir à un compromis clair dans les trois mois» et «notre objectif est de trouver un accord sur l'essentiel», ajoute-t-elle. «L'attente coûte cher : en crédibilité, en épargne, en capacité à investir. Tous ceux qui brigueront la présidence en 2027 mais qui auront contribué au blocage ne seront pas crédibles», selon elle.


Le Figaro
16-07-2025
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« Baisser la retraite géante des boomers » : comment la guerre des générations s'enflamme sur les réseaux sociaux
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - À coups de mèmes caricaturaux et de débats enflammés, un mouvement «anti-boomers » s'installe sur la toile. Au cœur de la contestation : l'idée que les retraités spolieraient les actifs du fruit de leur travail. Sur les réseaux sociaux, les discussions oscillent entre débats argumentés et déchaînement de passions. Alors que le conclave sur les retraites, lancé en début d'année par François Bayrou «sans totem ni tabou», devrait s'achever ce 23 juin, la question de l'équité du système par répartition agite toujours plus la toile. En filigrane : un ressentiment croissant de certains actifs à l'égard des «boomers», terme devenu un fourre-tout pour désigner les retraités, et plus particulièrement les plus aisés d'entre eux. «On observe une grogne, une fracture de plus en plus nette», constate l'économiste Sylvain Catherine, qui cumule 35.000 abonnés sur X. «Quelque chose s'est passé à l'automne 2023, avec la réforme des retraites. Depuis, le sujet est une tendance de fond sur les réseaux. L'effet Barnier, puis Bayrou, a encore ravivé la polémique.» Une polémique qui adopte largement les codes du web, qui fait la part belle à la caricature. Sur X, le personnage fictif de «NicolasQuiPaie» — le contribuable


Le Figaro
15-07-2025
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Impôt sur le revenu : l'abattement forfaitaire pour les retraités sera de 2000 euros par an, affirme Éric Lombard
Interrogé sur France 2, le ministre de l'Économie a confirmé la suppression de l'abattement automatique de 10% dont bénéficient les retraités, au profit d'un dispositif plus ciblé. Changement de cap pour la fiscalité des retraités français. Dès 2026, l'actuel abattement de 10% pour frais professionnels, appliqué automatiquement sur les pensions pour réduire la base imposable à l'impôt sur le revenu, sera remplacé par un forfait fixe de 2000 euros par an. «On va transformer la déduction de 10% des revenus en une déduction de 2000 euros pour tout le monde», a annoncé ce mardi le ministre de l'Économie, Éric Lombard, sur France 2. Il a ainsi confirmé les annonces faites lors de la conférence de presse de François Bayrou : «Les avantages pour frais professionnels ne sont pas justifiés pour l'ensemble des foyers », avait estimé le premier ministre, déterminé à traquer les « niches fiscales inutiles, inefficaces ». Publicité Cette réforme, qualifiée de «mesure de justice sociale» par le gouvernement, entend «avantager les petites retraites, garantir un pouvoir d'achat inchangé aux retraites moyennes et remettre dans le droit commun les retraites les plus importantes», selon les mots du premier ministre, François Bayrou. « Nous ferons la différence entre les foyers qui ont besoin d'aide ou dont les revenus méritent qu'on s'y attache et ceux qui sont au-dessus en termes de capacité», a précisé le chef du gouvernement. Cibler davantage l'effort fiscal Concrètement, pour « tous les retraités qui sont au début de l'échelle des impôts (...), leur fiscalité va baisser», a expliqué Éric Lombard. « En compensation, la fiscalité des retraités qui gagnent plus de 20.000 euros par an sera légèrement augmentée ». Ce changement interviendrait alors même que les pensions seraient gelées en 2026, c'est-à-dire non indexées sur l'inflation, comme le locataire de Matignon l'a également proposé mardi. Applicable à près de 14,9 millions de ménages, l'ancien abattement représentait une des plus coûteuses niches fiscales françaises, pesant près de 5 milliards d'euros chaque année dans le budget de l'État. En passant d'un pourcentage lié au montant de la pension (avec un plafond de 4 123 euros) à un montant fixe, le gouvernement entend cibler davantage l'effort fiscal.


Le Figaro
15-07-2025
- Politics
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«On n'attend rien du RN» : comment François Bayrou veut faire avaler sa potion budgétaire
Réservé aux abonnés ANALYSE - Le premier ministre a présenté mardi son plan pour rétablir les comptes publics. Il souhaite notamment geler retraites et prestations, supprimer deux jours fériés et mettre à contribution les plus fortunés. Depuis qu'il a été nommé premier ministre en décembre, François Bayrou est régulièrement accusé de lenteur ou d'immobilisme. En présentant son plan pour rétablir les comptes publics, mardi, il a tenté de changer de dimension. « C'était courageux, précis et propre, à contre-pied de ce qu'on reproche habituellement à Bayrou », se réjouissait l'un de ses amis en sortant de la conférence de presse. Mais le risque est grand, puisque l'ambition des annonces est inversement proportionnelle à leurs chances de concrétisation, compte tenu de l'absence de majorité pro-gouvernement dans une Assemblée nationale fragmentée. Reste que François Bayrou a tenu à mettre sur la table des pistes politiquement explosives pour réaliser près de 44 milliards d'économies en 2026 par rapport à la trajectoire qui se dessinait. Lui qui avait d'abord annoncé le chiffre de 40 milliards y a en effet ajouté un « effort inédit de réarmement » en matière de défense, à la demande d'Emmanuel Macron, qui a annoncé…