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Location : de combien les propriétaires peuvent-ils augmenter les loyers entre juillet et octobre 2025 ?
Location : de combien les propriétaires peuvent-ils augmenter les loyers entre juillet et octobre 2025 ?

Le Figaro

time15-07-2025

  • Business
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Location : de combien les propriétaires peuvent-ils augmenter les loyers entre juillet et octobre 2025 ?

Au deuxième trimestre 2025, l'indice de référence qui sert à la revalorisation du prix des loyers n'augmente que très légèrement. Publié par l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), l'Indice de référence des loyers (IRL) sert à la révision des loyers d'habitation des logements loués vides ou meublés dans le secteur privé (exclusion des HLM) qui intervient chaque année, lorsque le contrat de location contient une clause de révision annuelle. Cette année, l'IRL du second trimestre, utilisé pour les contrats de location dont la date anniversaire se situe entre la mi-juillet et la mi-octobre, augmente de 1,04 %, soit trois fois moins que l'an dernier. Pour calculer le nouveau loyer, il faut utiliser cette méthode : Nouveau loyer = loyer en cours x nouvel IRL du trimestre de référence du contrat / IRL du même trimestre de l'année précédente Publicité Rappelons que si le logement est classé F ou G au DPE, le propriétaire ne peut pas augmenter le loyer. 3 indices différents Depuis 2022, l'Insee publie trois IRL différents: l'un pour la France métropolitaine, un second pour l'Outre-mer et un dernier pour la Corse. France métropolitaine En niveau Évolution annuelle (T/T-4) en % 2022 T1 133,93 2,48 2022 T2 135,84 3,60 2022 T3 136,27 3,49 2022 T4 137,26 3,50 2023 T1 138,61 3,49 2023 T2 140,59 3,50 2023 T3 141,03 3,49 2023 T4 142,06 3,50 2024 T1 143,46 3,50 2024 T2 145,17 3,26 2024 T3 144,51 2,47 2024 T4 144,64 1,82 2025 T1 145,47 1,40 2025 T2 146,68 1,04 Région et départements d'outre-mer En niveau Évolution annuelle (T/T-4) en % 2022 T1 133,93 2,48 2022 T2 135,84 3,60 2022 T3 134,96 2,50 2022 T4 135,93 2,50 2023 T1 137,27 2,49 2023 T2 139,23 2,50 2023 T3 138,33 2,50 2023 T4 139,32 2,49 2024 T1 140,70 2,50 2024 T2 143,77 3,26 2024 T3 141,74 2,47 2024 T4 141,86 1,82 2025 T1 142,67 1,40 2025 T2 145,27 1,04 La collectivité de Corse En niveau Évolution annuelle (T/T-4) en % 2022 T1 133,93 2,48 2022 T2 135,84 3,60 2022 T3 134,30 2,00 2022 T4 135,27 2,00 2023 T1 136,60 1,99 2023 T2 138,55 1,99 2023 T3 136,98 2,00 2023 T4 137,97 2,00 2024 T1 139,33 2,00 2024 T2 143,07 3,26 2024 T3 140,36 2,47 2024 T4 140,48 1,82 2025 T1 141,28 1,40 2025 T2 144,56 1,04 Ainsi, au deuxième trimestre 2025, l'IRL s'établit à 146,68. Par dérogation, il s'établit à 145,27 dans les collectivités régies par l'article 73 de la Constitution et à 144,56 dans la collectivité de Corse.

Minuit moins une à la Mine urbaine
Minuit moins une à la Mine urbaine

La Presse

time08-07-2025

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Minuit moins une à la Mine urbaine

Mine urbaine, organisme-boutique situé à Laval, doit fermer ses portes par manque de fonds. (Laval) Mine urbaine, un organisme à but non lucratif (OBNL) de Laval spécialisé dans la revalorisation de meubles et autres encombrants, doit fermer boutique mercredi par manque de fonds. « Défaire le travail qu'on a fait dans la dernière année, ça fait mal au cœur », soupire Geneviève Dagneau, directrice et cofondatrice de Mine urbaine. Dans les vastes locaux de l'organisme, près de l'autoroute 440 à Laval, chaises, tables, commodes, buffets, lampes et autres articles des décennies antérieures attendent la clientèle. Tout est propre, remis à neuf ou en voie de l'être, comme ces imposantes chaises en attente de recouvrement. Les prix, déjà raisonnables, sont réduits de 80 %. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Geneviève Dagneau, directrice et cofondatrice de Mine urbaine. On doit quitter les lieux, donc on essaie que ce qu'on a dévié de l'enfouissement depuis un an, pas loin de 600 tonnes, puisse trouver preneur. Geneviève Dagneau, directrice et cofondatrice de Mine urbaine. À la mi-juin, Mine urbaine soulignait son premier anniversaire avec enthousiasme sur les réseaux sociaux. Mais moins de trois semaines plus tard, le 3 juillet, l'OBNL y annonçait devoir fermer ses portes « rapidement ». L'espace de plus de 12 000 pieds carrés, qui abrite aussi un entrepôt de matériaux et des ateliers, doit être libéré « maximum mercredi soir », dit la cofondatrice, rencontrée à Laval lundi. L'organisme avait des difficultés financières depuis mars dernier, mais Mme Dagneau avait « un beau repreneur qui est arrivé », relate-t-elle. Ce repreneur, qui ne peut être nommé en raison d'une « clause de confidentialité », s'est toutefois désisté « le 30 juin ». Tenue à bout de bras par des bénévoles, dont sa directrice, Mine urbaine avait déjà licencié ses six employés en mars. Elle n'a plus les moyens de payer son loyer. Différents mandats L'organisme, qui mène plusieurs autres activités (formations, contrats, projets d'écodesign), avait pourtant reçu un soutien enthousiaste à son démarrage. Le ministère des Affaires municipales et de l'Habitation (219 736 $), le Fonds Grand Mouvement Desjardins (190 000 $) et le Service du développement économique de la Ville de Laval (110 000 $) ont notamment participé à son financement. Le projet a aussi récolté plus de 70 000 $ en sociofinancement. Laval a également accordé deux mandats de service à Mine urbaine, totalisant 30 250 $, dont le plus récent s'est terminé en juin. « La Ville était d'ailleurs sur le point de finaliser une nouvelle entente pour le reste de l'année lors de l'annonce de la fermeture de l'organisme », a indiqué une porte-parole de la Ville par courriel, Carolanne L. Gagnon. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Mine urbaine récupère aussi des matériaux, comme ces anciens globes de lampadaires de Montréal, dont elle possède environ 200 exemplaires. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Des chaises en attente d'un recouvrement PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Vaisselle, meubles, décorations… Les objets sont plus variés les uns que les autres. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Certains articles sont à donner. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Mine urbaine récupère aussi des matériaux, comme ces anciens globes de lampadaires de Montréal, dont elle possède environ 200 exemplaires. 1 /4 Le premier mandat, une étude de caractérisation des encombrants réalisée en 2022, a montré que « près de 75 % des encombrants déposés en bordure de rue présentent un potentiel valorisable ». L'autre mandat faisait partie d'un projet pilote de collecte sur appel chez les citoyens, dont les meubles en bon état étaient amenés à Mine urbaine plutôt qu'à l'écocentre. La Ville est évidemment très attristée par la fermeture de Mine urbaine. Cet organisme portait une mission à forte valeur environnementale et sociale, qui rejoignait les objectifs de Laval en matière de gestion durable des matières résiduelles. Carolanne L. Gagnon, porte-parole de la Ville de Laval Cependant, les programmes de financement du Service du développement économique « ne nous permettent pas de soutenir le redressement d'une entreprise ». Une partie des sommes annoncées par d'autres bailleurs de fonds n'a pas encore été déboursée, car leur versement était prévu sur plusieurs années. « Je suis encore en train d'attendre une subvention pour laquelle j'ai donné mes états financiers vérifiés [au début] de mai », ajoute Mme Dagneau. Depuis l'audience publique du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) de 2021 sur la gestion des résidus ultimes, « on dit que le réemploi, c'est la solution. On est en 2025 et il n'y a pas de vrai programme pour nous appuyer », déplore la cofondatrice de Mine urbaine. Lisez « Celles qui donnent de l'amour aux meubles usagés »

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