Dernières actualités avec #rivalité

L'Équipe
4 days ago
- Sport
- L'Équipe
Alcaraz-Sinner, la finale de Wimbledon en questions
Carlos Alcaraz triste ? Jannik Sinner injouable ou chanceux ? Et quid de leur rivalité ? La finale de Wimbledon a donné quelques clés supplémentaires. Ce que ça dit d'Alcaraz : « Reconnaissant d'avoir été en finale » Arrivé en début d'après-midi pour s'entraîner sur le court 14 en public, et accueilli comme une rock star tandis que Sinner faisait ses gammes cachées à Aorangi Park, Carlos Alcaraz avait le sourire du Murcien l'enchanteur qui ne le quitte plus depuis quelque temps. Dans un Wimbledon bercé par les tristes confessions de Zverev ou de Tsitsipas, cette positive attitude avait de quoi donner du peps. L'Espagnol a retrouvé la joie de vivre et de jouer. Il la cultive, et la défaite plutôt sèche d'hier ne semblait pas l'empêcher de continuer à vivre les prochains moments présents avec le même état d'esprit. « D'accord, je viens de perdre une finale dans un tournoi du Grand Chelem, mais je suis très fier d'y avoir participé, disait-il hier. Je veux garder les bons moments et essayer d'oublier les mauvais. Et pour l'instant, je ne suis pas mal du tout. Je souris parce que je suis reconnaissant d'avoir été en finale. » Faut-il accepter la défaite sans ruminer pour mieux repartir de l'avant ? À suivre. Alcaraz reconnaissait seulement la domination du jour de Sinner. « Il m'a poussé dans mes derniers retranchements à chaque point. Mentalement, il est parfois difficile de rester concentré quand on voit l'adversaire jouer un si bon tennis. À certains moments, je ne savais pas ce que je devais faire dans le match parce que du fond, je sentais qu'il était meilleur que moi, et je ne pouvais rien y faire. » « Je n'ai pas trouvé Alcaraz capable d'avoir ses hauts habituels, et donc il n'a pas pu faire la différence face à Sinner, constant comme il est par nature, analysait pour sa part Gilles Cervara, le coach de Medvedev. Et il n'a pas été terrible au service, notamment quand il aurait fallu l'être comme sur le jeu du break au troisième set... » Ce que ça dit de Sinner « pas possible de le battre » (Marion Bartoli) « Injouable. » Marion Bartoli, impressionnée comme beaucoup par le niveau de jeu de l'Italien, avait le sentiment que ce dernier avait frappé un grand coup sur l'échiquier du tennis. « Au vu du niveau affiché en demies et en finale, ce n'est pas possible de le battre, s'émerveillait la consultante française. Je ne vois pas un joueur capable d'aller le chercher. Il a fallu quatre jeux d'un autre univers de Carlos pour empocher le 1er set. Tout ce qu'il produit dans tous les compartiments du jeu, c'est au-dessus. Oui, il s'est passé quelque chose de magique à Roland qui nous a emmené dans l'au-delà, mais sur quelque chose de plus "rationnel", c'est totalement logique que ce soit Sinner qui s'impose, car il arrive à atteindre des niveaux de jeu incroyables. Il a progressé énormément au service depuis 2021, notamment dans sa précision, ce qui lui a bien servi dans cette finale dans les moments tendus. On a toujours su qu'il était capable d'envoyer très fort en coup droit du fond, mais ses revers longs de ligne ont été la clé du match à des moments cruciaux, notamment pour breaker dans le quatrième, après des retours limpides qu'il avait tentés tout au long du match. C'est celui qui est tout le temps à l'attaque. Il arrive à empêcher Alcaraz d'attaquer, alors que l'Espagnol l'an dernier avait été dominant durant tout le tournoi en frappant plus de 180 coups droits gagnants ! Une stat monstrueuse, alors qu'il était tout le temps ou presque sur la défensive aujourd'hui... » Mais si Bartoli semblait pencher pour la thèse du K.-O., Sébastien Grosjean essayait de relativiser les leçons de ce jour de finale. « Carlos n'avait pas perdu depuis Rome. C'est énorme. Et je pense qu'il a peut-être manqué d'un petit peu de fraîcheur mentale. Parce que lui, il parle beaucoup de jeu. Et c'est de cette fraîcheur dont il a besoin. » Ce que ça dit de leur rivalité : « Ces deux mecs-là, c'est top. Ils se poussent » (Sébastien Grosjean) Dans cette bataille à laquelle se livrent désormais les deux jeunes ténors dans l'esquisse d'un Big 2, Sinner revient dans la course aux nombres de titres du Grand Chelem (4 à 5), mais peut-être plus que ça. « Il y aura toujours une rivalité, mais sur dur, on sait très bien ce qui va se passer, pointait Bartoli. Sinner domine de la tête et des épaules. Les deux prochains Grands Chelems qui arrivent (US Open, Open d'Australie), je ne vois pas comment ça ne peut pas être les siens. Il restait sur cinq défaites contre Alcaraz, mais il faut voir le contenu de ces défaites...Ça se joue sur rien à Pékin, à Roland-Garros sur un point. À part à Rome en mai sur le tournoi de reprise de Sinner, ça a toujours été extrêmement accroché. Alcaraz a des bas qu'il paie très cher contre un joueur aussi régulier que ça. » Mais cette rivalité, alors ? « Pour une grande rivalité, il faut qu'ils se partagent un peu les victoires, disait Grosjean. Et je trouve que c'est formidable pour le tennis. Ces deux mecs-là, c'est top. Il y a deux personnalités différentes, deux styles de jeu différents. Il y a beaucoup de respect entre les deux joueurs. Ils s'apprécient et à chaque fois, ils se poussent. Il va falloir que les autres progressent, surtout pour les battre en Grand Chelem. Parce qu'aujourd'hui, le numéro 3 à la race, c'est qui ? Djoko ! » Histoire de dire que tous les autres semblent être relégués. Ce que ça dit de Dimitrov : « On a parfois besoin d'un peu de chance » (Marion Bartoli) Il restera quand même dans cette édition 2025 l'idée qu'un vainqueur de Grand Chelem ne sera jamais passé aussi près du précipice que Sinner, sorti gagnant d'un match où il était mené deux sets à rien par Grigor Dimitrov, contraint à l'abandon sur blessure au 3e set. De quoi ternir le succès de l'Italien ? « Il a saisi cette deuxième chance, disait Bartoli. Les blessures font partie du jeu. C'est comme les têtes de série qui tombent et que tu ne rencontres pas. Il faut être là au bon moment, ça fait partie d'un tournoi du Grand Chelem. Ce n'est jamais linéaire. Parfois, pour gagner un Grand Chelem, on a besoin d'un peu de chance. Et c'est vrai que ce huitième (de finale), où il est en difficulté, contre un grand Dimitrov qui servait très bien, qui alternait le slice assez rasant avec des accélérations, ça en fait partie. Mais le match n'était pas terminé non plus... » Sinner et son équipe ont dû sûrement travailler sur cet épisode, de la même manière que le clan a su très vite reconstruire le joueur après la défaite en finale de Roland. « Et vous avez vu, dans ces circonstances auxquelles il a dû forcément penser, quel dernier jeu il fait ici contre Alcaraz ? ajoutait Bartoli. Cet homme est fait d'un autre métal. » À lire aussi Sinner : «Fier d'avoir été honnête avec moi-même» Sinner, le géant vert «Le tennis de Jannik a cinq ou dix ans d'avance» Les prises de risque payantes de Sinner au service


Le Figaro
5 days ago
- Sport
- Le Figaro
Biarritz et Bayonne plus que jamais rivales : «Même sur Meetic, les mecs de là-bas on les ghoste»
LES VILLES RIVALES (1/7) - Ville authentiquement basque contre station balnéaire cosmopolite, Bayonne et Biarritz ne s'affrontent pas seulement sur un terrain historique et culturel. Au XX e siècle, le rugby a contribué à nourrir cette rivalité. Oh, malheureux ! » La voiture a failli faire une embardée, tellement le chauffeur a été choqué par la question de son passager. Qu'avait-il bien pu dire de si incroyable ? Une simple question, certes un peu provocante, sachant que le taxi avait été commandé d'un hôtel de Biarritz pour se rendre à la gare : « Êtes-vous bayonnais ? » Il n'en fallait pas plus pour manquer de faire perdre le contrôle du véhicule au pilote qui ne s'attendait pas à pareil affront. Biarritz et Bayonne ne sont séparées que de quelques kilomètres ; pour aller de l'une à l'autre, il ne faut pas plus de quinze minutes en traversant Anglet. 4,7 kilomètres,c'est la distance entre les deux stades de rugby, Aguilera à Biarritz et Jean-Dauger à Bayonne. Et pourtant, certains n'ont jamais franchi cette limite. Des Biarrots n'ont jamais mis les pieds à Bayonne quand des Bayonnais ne se sont jamais rendus à Biarritz et n'ont toujours aucune intention de le faire. « On s'est toujours chicanés…


L'Équipe
6 days ago
- Sport
- L'Équipe
Tour de France : quand s'est faite la différence entre Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard sur les éditions précédentes ?
La rivalité entre Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) et Jonas Vingegaard (Visma-Lease a bike) a marqué les trois dernières éditions du Tour de France. À chaque fois, la différence entre le Slovène et le Danois s'est faite sur quelques étapes clés. L'épisode 4 de la rivalité entre Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) et Jonas Vingegaard (Visma-Lease a bike) sur le Tour de France a déjà connu de premiers rebondissements. Sur le contre-la-montre de Caen mercredi, le Slovène a terminé avec plus d'une minute d'avance sur le Danois. Il a ensuite confirmé sa supériorité vendredi en levant les bras à Mûr-de-Bretagne, reléguant Vingegaard à 1 minute et 17 secondes au général après avoir battu ce dernier au sprint et empoché 4 secondes de bonification. Grâce à ces performances, Pogacar a fait une première différence sur son rival, avec lequel il bataille depuis trois ans pour remporter la Grande Boucle. Si les deux hommes se sont côtoyés sur le Tour dès 2021, ce n'est que l'année suivante qu'ils ont vraiment commencé à se livrer des duels d'anthologie. Sur chaque édition, les deux coureurs ont construit leurs succès en faisant progressivement la différence lors d'étapes clés du tracé. Tour de France 2022 Étape 11 : Pogacar craque dans le col du Granon Pour leur premier Tour en tant que leaders de leurs équipes respectives, Pogacar et Vingegaard se sont livrés une première bataille lors de la 11e étape qui tourna à l'avantage du Danois. Après avoir attaqué à plusieurs reprises le Slovène dans le col du Galibier, il fait craquer son rival sur les pentes du col du Granon. Vainqueur de l'étape, il termine l'ascension finale 2'51'' plus tôt que Pogacar. Alors qu'il comptait 39 secondes de retard sur Pogacar, Maillot Jaune au départ d'Albertville ce jour-là, Vingegaard ressort de cette étape en tant que leader du général et avec plus de 2 minutes d'avance sur son concurrent. Étape 18 : Vingegaard assomme le tour à Hautacam Le Tour 2022 a basculé définitivement lors de la 18e étape. Incapable de reprendre du temps à Vingegaard en fin de deuxième semaine, puis lors de sa victoire à Peyragudes - où il a pris 4 secondes de bonification, Pogacar craque dans la montée finale vers Hautacam face à un Danois trop costaud. À l'arrivée, le Maillot Jaune a 1'04'' d'avance sur le Slovène, le repoussant à plus de 3 minutes au général. Une avance suffisamment confortable pour s'offrir son premier Tour de France trois jours plus tard. Tour de France 2023 Étape 5 : Vingegaard prend le pouvoir à Laruns La revanche Vingegaard-Pogacar a tourné à l'avantage du Danois une première fois lors de la 5e étape à Laruns. Si Jai Hindley s'impose, Vingegaard porte un premier coup à son rival en le lâchant dans le col de Marie Blanque et termine avec 1'04'' d'avance sur Pogacar. Le leader de Jumbo-Visma possède alors 53 secondes d'avance sur « Pogi » et prend l'avantage psychologique sur son rival. Étape 16 : un chrono à l'avantage du Danois Battu à Laruns, Pogacar réussit à revenir à dix secondes de Vingegaard à la veille du contre-la-montre très pentu entre Passy et Combloux. S'il réalise un excellent chrono, le Slovène n'est pas en mesure de tenir tête à un Jonas Vingegaard sur une autre planète qui remporte la 16e étape et porte un nouveau coup de massue sur la tête de son concurrent. Le Danois passe la ligne avec 1'38'' d'avance sur Pogacar, qui se retrouve avec 1 minute et 48 secondes de retard au général. Étape 17 : Vingegaard sécurise son doublé Fort de son tour de force sur le contre-la-montre, Jonas Vingegaard a tué tout suspense le lendemain à Courchevel. À 15 kilomètres de l'arrivée, il lâche Pogacar dans le col de la Loze et s'envole vers son deuxième Tour de France. Victime d'une défaillance, le Slovène termine à 5'45'' de son rival, se retrouvant à plus de 7 minutes du Maillot Jaune. Tour de France 2024 Étape 4 : Pogacar se détache déjà Favori de facto du Tour 2024 face à un Jonas Vingegaard diminué par sa chute au Tour du Pays basque trois mois plus tôt, Tadej Pogacar a marqué son territoire dès la 4e étape à Valloire. Le Slovène y lâche Vingegaard et les autres favoris dans le dernier kilomètre de la montée du col du Galibier pour s'imposer en solitaire et prendre 50 secondes d'avance au général sur son principal rival dès la première étape de montagne. Étape 14 et 15 : le Pla d'Adet et le Plateau de Beille pour creuser l'écart Après avoir porté son avance sur Vingegaard à 1'14'' grâce au chrono entre Nuits-Saint-Georges et Gevrey-Chambertin, Pogacar aborde les Pyrénées avec une marge confortable qu'il va accroître en deux temps. Coup sur coup, le Slovène s'impose au sommet du Pla d'Adet puis du Plateau de Beille, récupérant 43 secondes puis 1 minute et 12 secondes sur son adversaire. De quoi prendre nettement les devants au moment d'aborder la dernière semaine du Tour. Étape 19 : Isola 2000 pour s'assurer le général L'infime espoir qu'avait Vingegaard de combler son retard sur Pogacar s'est envolé à Isola 2000. En démonstration, le Slovène porte le coup de grâce en attaquant assis sur sa selle à 9 kilomètres de l'arrivée. Encore une fois lâché, Vingegaard termine à 1'42'' du vainqueur du jour, qui s'assure là un troisième Tour de France en carrière en portant son avance au général à plus de 5 minutes.

Le Parisien
08-07-2025
- Sport
- Le Parisien
CAN féminine : quand l'Algérie dissimule toutes les références au Maroc, pays organisateur
Lancée depuis seulement trois jours, la Coupe d'Afrique des nations féminine est déjà entachée d'une polémique. Organisée au Maroc du 5 au 26 juillet 2025, la compétition, repoussée d'un an en raison des Jeux olympiques 2024, met aux prises les meilleures équipes du continent africain, dont l'Algérie et le Maroc. Ce n'est un secret pour personne, les deux pays du Maghreb entretiennent des relations diplomatiques très mauvaises , principalement en lien avec le Sahara occidental , dont la souveraineté est revendiquée par le Maroc et par les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l'Algérie. Désormais, la rivalité géopolitique a trouvé son écho dans le monde sportif. En effet, depuis le début de la CAN, les télévisions et la fédération algérienne de football semblent vouloir volontairement camoufler toute référence au pays hôte. En effet, plusieurs médias marocains ont remarqué, lors d'une conférence de presse du sélectionneur des Fennecs, Farid Benstiti, diffusée en direct sur plusieurs chaînes algériennes, la disparition du logo de « Royal Air Maroc », pourtant sponsor de la compétition, sur les panneaux publicitaires présents à l'arrière du pupitre. Via un montage, celui-ci a été remplacé par le logo d'une autre marque partenaire, « TotalEnergies ». Sur ses réseaux sociaux, la Fédération algérienne a également modifié l'emblème du tournoi, retirant la mention « Morocco 24 » de plusieurs visuels, comme sur celui-ci accompagnant la liste des joueuses retenues pour la CAN, en haut au centre. Certains clichés tirés du premier match de l'Algérie dans la compétition, remporté 1 à 0 face au Botswana dimanche, montrent également le logo de la compétition censuré sur le banc de touche. Celui-ci a été dissimulé par des bandes de ruban adhésif noir. Autant dire que la prochaine rencontre des Vertes, programmée ce jeudi 10 juillet à 18 heures face à la Tunisie, sera particulièrement scrutée, en partie par les fans marocains, très remontés sur les réseaux sociaux.


Le Parisien
04-07-2025
- Sport
- Le Parisien
« Alcaraz adore les filles » : pourquoi Nick Kyrgios prédit une « meilleure carrière » à Jannik Sinner
C'est une rivalité amenée à durer et qui passionne le milieu de tennis . Qui de Jannik Sinner ou de Carlos Alcaraz réussira le mieux sa carrière ? C'est une question que se pose également Nick Kyrgios. Dans une vidéo tournée avec Patrick Mouratoglou, ancien coach de Serena Williams et désormais conseil de Naomi Osaka, l'ex numéro 13 mondial s'est interrogé. « Lequel des deux aura une meilleure carrière ? », questionne ainsi l'Australien, avant de répondre lui-même à la question. « Je dirai Sinner, parce qu'Alcaraz adore les filles, assure-t-il avec un sourire. Il pourrait être distrait, il pourrait faire la fête trop souvent (…) quand Sinner restera un peu plus fermé », ajoute l'Australien. « Sinner est plus constant, en général, répond Patrick Mouratoglou (…). Si on regarde cette saison, Alcaraz perd plus de matchs que Sinner (…). Il ne devrait pas mais il n'est pas toujours présent. Même durant les matchs il a des hauts et des bas. » Mais comme le rappelle Patrick Mouratoglou dans cet échange, Carlos Alcaraz est celui qui, pour l'heure, domine. L'Espagnol a remporté 8 des 12 matchs opposant les deux joueurs sur le circuit ATP, et a surtout gagné les cinq dernières rencontres, dont la finale épique de Roland Garros il y a quelques semaines. Têtes de série numéro 1 et numéro 2 du tournoi de Wimbledon, Jannik Sinner et Carlos Alcaraz pourraient à nouveau se retrouver en finale d'un tournoi du Grand Chelem le week-end prochain. Mais pour l'heure, ils ne sont qu'au troisième tour du tournoi londonien. L'Italien affrontera Pedro Martinez ce samedi tandis que Carlos Alcaraz sera opposé à Jan-Lennard Struff ce vendredi après-midi.