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«La volonté de mon grand-père avec Minuty ? Créer une marque» : retour sur la success story de la famille Matton
«La volonté de mon grand-père avec Minuty ? Créer une marque» : retour sur la success story de la famille Matton

Le Figaro

time4 days ago

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«La volonté de mon grand-père avec Minuty ? Créer une marque» : retour sur la success story de la famille Matton

Né à Grimaud, Gabriel Farnet a hérité de sa grand-tante à la fin du XIXe siècle la propriété familiale viticole historique de Châteauneuf à Vidauban. Un vignoble de plaine, de grandes unités de 4 à 5 ha d'un seul tenant, une terre rouge et glaiseuse, froid l'hiver, très sec l'été, des pins parasol. Un paysage magnifique. Mais il rêve de la presqu'île qu'il adore. Quand, il apprend que château Minuty est à vendre, il acquiert en 1936, la belle demeure Napoléon III, son oratoire, ses 10 ha de vignobles en coteaux et en mauvais état dans la vallée de Gassin. Un emplacement de choix au bord de la route entre Ramatuelle et Pampelonne. Le groupe de luxe LVMH, déjà propriétaire en 2019 en Provence de château Galoupet, devient en 2023 l'actionnaire principal du château Minuty. Jean-Étienne et François Matton en conservent la direction générale. Le vignoble est conduit selon les principes de l'agriculture raisonnée. Ses grands rosés élaborés à dominante de grenache. Jean-Étienne Matton : «Des extractions sélectives» «Du côté de ma mère, la famille était implantée dans le Var depuis longtemps puisque mon grand-père avait hérité de sa grand-tante, le domaine de Châteauneuf à Vidauban et qu'il s'est ensuite porté acquéreur de Minuty en 1936. Aux commandes de ces deux propriétés viticoles importantes, son ambition était simple : gagner en qualité et, surtout, créer une marque. En épicurien, il fréquentait les bons restaurants et souhaitait que ses vins soient présents sur ces tables. Dès l'acquisition de Minuty concrétisée, le vignoble a commencé à être replanté avant le coup d'arrêt de la Seconde Guerre mondiale. Minuty a été occupé à trois reprises (1943,1944 et 1945). Deux fois par l'armée allemande, la dernière par les Américains. Mais dès l'après-guerre, il a recommencé à œuvrer pour hisser qualitativement Minuty parmi les plus beaux vignobles de Provence. En 1955, le domaine est distingué parmi les crus classés des Côtes de Provence. La vogue n'était pas encore aux rosés. Les rouges et blancs dominaient. Mais mon grand-père fatiguait et il a demandé à sa fille Monique, ma mère et, son mari, mon père, Étienne Matton de quitter Paris pour revenir à ses côtés. La nouvelle génération a apporté son enthousiasme et des idées nouvelles. À lire aussi Le palmarès du Figaro des meilleurs vins rosés de l'été 2025, de 8 à 60 euros Publicité Avec en tête de liste, l'intention de se lancer avec quelques autres propriétaires dans le vin rosé. Les premières bouteilles ont fait leur apparition sur la Côte d'Azur. Chacun dans son coin essayait d'affiner le produit, le rendre le plus élégant et le plus gastronomique possible. Sans même disposer des pressurages à froid. Mon frère François, en 1993 et moi, en 1987, sommes arrivés à cette époque. Juste avant la révolution de la fin des années 1990. Une révolution technique qui a enfin permis de réaliser des extractions sélectives. Un processus indispensable à l'élaboration du rosé puisqu'il permet de transformer la grappe en jus en ne sélectionnant que ce qui nous intéresse. C'est-à-dire, le jus de pulpe (issus des raisins blancs) et non la peau (rouge) qui détermine la couleur et le tanin. Des éléments constitutifs aux vins rouges mais néfastes pour les rosés. Car trop puissants et trop lourds. Des caractéristiques gommées auparavant par la teneur en alcool. Dès lors, nous avons pu travailler sur des maturités plus fraîches, définir un style, une régularité. Au niveau du vignoble, ces progrès ont été assortis d'une recherche d'équilibre dans les acidités du raisin. Depuis que mon frère et moi gérons le domaine, notre volonté d'être très présents sur le marché local, n'a pas faibli. Cannes, Monaco ou la presqu'île de Saint-Tropez sont les plus belles vitrines qui soient pour la promotion de nos vins. Le consommateur nous reste fidèle dès lors que le vin reste fidèle à son concept : précision, régularité, légèreté des arômes et fraîcheur. Des préceptes désormais appliqués avec la même rigueur à notre offre de vins blancs.»

«Mon père s'est mis en tête de faire du rosé alors que personne n'en buvait» : les Ott, une saga viticole en Provence
«Mon père s'est mis en tête de faire du rosé alors que personne n'en buvait» : les Ott, une saga viticole en Provence

Le Figaro

time4 days ago

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«Mon père s'est mis en tête de faire du rosé alors que personne n'en buvait» : les Ott, une saga viticole en Provence

La famille de Jean-François Ott s'est implantée en Provence il y a cent trente-trois ans. D'origine alsacienne, Marcel Ott, le grand-père est ingénieur agronome. Il sillonne la France à partir de 1896 à la recherche d'un vignoble. Un périple qui le conduit sur les bords de la Méditerranée. Séduit, il s'arrête, n'en repart plus. C'est l'époque où les vignes, dévastées par le phylloxéra, n'intéressent pas grand monde. Les arpents de terre se négocient une bouchée de pain. Après le château de Selle (93 ha) en 1912 et, le clos Mireille (53 ha) en 1936 sur l'AOC Côtes de Provence, le château Romassan (83 ha) situé sur l'AOC Bandol vient rejoindre en 1956 les deux précédentes propriétés. Depuis 2004, toutes les trois sont membres du Groupe Roederer Collection. Jean-François Ott : «Dessiner son propre flacon» «Partir d'une page blanche. D'origine alsacienne, mon grand-père a eu cette opportunité en 1912. Quand il a trouvé le château de Selle près de Draguignan après avoir prospecté en Algérie. En France, le phylloxéra était passé par là et tout était à réinventer. Je dirais même inventer car, très rapidement, il s'est mis en tête de faire du rosé alors que personne n'en buvait, ni n'en produisait. Au début du XXe siècle, si des vins de couleur rosée existaient, ils étaient traités un peu 'par-dessus la jambe', si je puis dire. C'étaient des jus clairs issus des saignées de rouge et, en général, réservés au personnel. Publicité Donc mon grand-père se lance dans une viticulture à son idée. Il choisit ses cépages, grenache, cinsault. Comme il avait fait un tour de France avant d'arriver en Provence en 1896, il ramène de Bordeaux des cabernets sauvignons, et des sémillons qui font toujours partie de nos assemblages. Notamment, pour les blancs du Clos Mireille, la deuxième propriété qu'il achète. Cette fois, en bord de mer. Nous sommes dans les années 1930, son rosé commence à se vendre très correctement sur la Côte d'Azur et, il met tout en œuvre pour leur reconnaissance. La création d'une appellation devient sa priorité en vue de laquelle, il fait dessiner un flacon par son fils, René. Son intention ? Que cette bouteille de forme très élancée à l'image des cyprès provençaux, soit adoptée par toute la région comme signe distinctif. À l'exemple de la bouteille de champagne, de bordeaux ou en Bourgogne. Malheureusement, trop onéreux à fabriquer, le flacon sera retoqué. Nous l'avons gardé pour nous, et l'AOC Côtes de Provence ne verra le jour qu'en 1977. Entre-temps, dès 1933, à l'issue de la prohibition, nos premiers rouges et rosés font leur percée aux États-Unis. Et, durant longtemps, l'Amérique sera notre deuxième pays à l'export. Mon importateur me disait récemment que dans les années 1980, une bouteille de rosé sur trois vendues à New York c'était du Ott. Alors que dans les années 2000, nous représentions à peine 0,5 % des ventes. Pour la simple raison que l'offre a explosé (avec un pic de production à près de 20 millions d'hectolitres en 2019, NDLR) et que le marché américain continue d'aspirer. Au domaine, entre mon arrivée en 2002 et aujourd'hui, nous avons beaucoup planté. Mais nous n'atteignons toujours pas le million de bouteilles. L'évolution n'a pas vocation à être exponentielle. Pour revenir à mon grand-père, il se distinguait également par son obsession du terroir. À lire aussi Le palmarès du Figaro des meilleurs vins rosés de l'été 2025, de 8 à 60 euros Une ligne dans laquelle, je m'inscris. Je crois absolument à l'effet terroir, c'est lui qui nous guide, et ce dans les trois couleurs. L'adéquation est systématique chez nous entre le cépage, la couleur du vin et l'endroit où il est fait. Ainsi, au clos Mireille, si l'on produit 50 % de blanc, ce n'est pas pour rien. Le terrain argilo-schisteux dénué de calcaire s'y prête. L'adéquation entre les schistes de bord de mer avec le sémillon est idéale. En revanche, au château de Romassan au Castellet (Bandol) dans notre famille depuis 1956, les sols calcaires, de grès et de marne étagés en terrasses se prêtent au rouge. Il n'y a pas de meilleur endroit au monde pour le mourvèdre. Nous avons trois domaines, chacun labélisé biologique et chacun produisant un rosé différent. Bien sûr, ils ont une trame commune, mais ils ne se ressemblent pas. Nos trois terroirs sont notre richesse. »

« Un maximum d'effet, un prix minimum, voilà ce qu'on cherche » : dans les fêtes d'ados, l'alcool coule à flots
« Un maximum d'effet, un prix minimum, voilà ce qu'on cherche » : dans les fêtes d'ados, l'alcool coule à flots

Le Parisien

time08-07-2025

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« Un maximum d'effet, un prix minimum, voilà ce qu'on cherche » : dans les fêtes d'ados, l'alcool coule à flots

Les fêtes avec ou sans alcool ? En acheter quand on est ado, est-ce compliqué ? Sacha s'amuse de ces questions. Du haut de son 1,55 m, le garçon au visage d'ange assure pouvoir acheter ce qu'il veut, quand il veut. Il n'a pourtant que 13 ans. « J'ai commencé à boire en 6e. J'achète de la vodka, des Vody , des flasques, des mignonnettes, du rosé parfois… », liste-t-il. Un inventaire qui laisse perplexe. Les Vody, ce sont des canettes de mélange de vodka, de caféine et de taurine, pour le modèle Vodka Energy Mix, titrant pas moins de 22° d'alcool — le modèle Tropical, sans taurine ni caféine, est, lui, à 18°. Elles sont vendues entre 3 et 5 euros. Avec leur design aux couleurs vives, elles font même l'objet de collection.

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