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« C'est une erreur judiciaire » : Cyril Berger condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de sa belle-mère
« C'est une erreur judiciaire » : Cyril Berger condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de sa belle-mère

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time2 days ago

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« C'est une erreur judiciaire » : Cyril Berger condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour l'assassinat de sa belle-mère

Le chef d'entreprise de 51 ans est « effondré ». La décision de la cour d'assises de Créteil (Val-de-Marne), statuant en appel, tombe comme un coup de massue. « Il ne réalise pas encore tout à fait je crois », indique, ce samedi 5 juillet, à midi, son conseil, Me Sylvain Cormier. Cyril Berger a été reconnu coupable de l'assassinat de sa belle-mère, Odile de Moro Giafferi et de tentative d'assassinat sur François-Xavier de Moro Giafferi, fils d'Odile et beau-frère de Cyril, le 18 décembre 2015, dans un appartement des beaux quartiers de Paris (XVIIe). Pour la deuxième fois. La cour a été au-delà de la peine infligée en première instance en 2023, qui était de 28 ans de réclusion criminelle. Elle a condamné le quinquagénaire à 30 ans. Avec, en peine complémentaire, l'interdiction de détenir une arme pendant quinze ans.

Braquage à 12 millions d'euros à Paris : l'alibi des vacances prend l'eau, dix ans de réclusion pour Milos I.
Braquage à 12 millions d'euros à Paris : l'alibi des vacances prend l'eau, dix ans de réclusion pour Milos I.

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time2 days ago

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Braquage à 12 millions d'euros à Paris : l'alibi des vacances prend l'eau, dix ans de réclusion pour Milos I.

Son album de photos de vacances n'a pas été un sésame pour la liberté. Milos I., 47 ans, a été condamné ce vendredi soir par la cour d'assises de Paris à 10 ans de réclusion criminelle pour sa participation au braquage de la bijouterie Messika, à Paris, le 21 juillet 2019. Ce natif de Serbie se voit également condamné à une interdiction définitive du territoire français, ainsi qu'une interdiction de détenir une arme pendant dix ans. Cette condamnation est conforme aux réquisitions.

Meurtre de Daniela à Meudon-la-Forêt : son compagnon condamné à vingt ans de réclusion
Meurtre de Daniela à Meudon-la-Forêt : son compagnon condamné à vingt ans de réclusion

Le Parisien

time3 days ago

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Meurtre de Daniela à Meudon-la-Forêt : son compagnon condamné à vingt ans de réclusion

C'est en larmes, implorant le pardon de leurs enfants, des parents de la victime et même de celui de « toutes les femmes », que José M. a quitté le box des accusés de la cour d'assises des Hauts-de-Seine, à Nanterre, ce vendredi à la mi-journée, au moment où la cour et les jurés se retiraient pour délibérer. Ils n'ont eu besoin que de quelques heures pour déclarer cet homme de 55 ans coupable du meurtre de celle qui partageait sa vie, tuée à coups de couteau le 1er novembre 2022 , et le condamner à une peine de vingt ans de réclusion criminelle. Soit cinq ans de moins que ce que l'avocat général, Mathis Trouin, avait requis dans la matinée pour ce crime qui « n'est pas un coup de folie », José M. ayant agi, selon le magistrat, « avec détermination ». Revenant sur la scène de meurtre, qui s'est joué dans le huis clos de l'appartement du couple, et sous les yeux du fils de José, 17 ans à l'époque, et de la fille de Daniela, qui n'avait que 10 ans, Mathis Trouin a relevé les « trois versions différentes » du déroulement des faits, celles des deux enfants et celle de José M. Elles ne sont pas très divergentes, mais l'avocat général retient surtout celle de la petite fille, « qui ne ménage pas sa mère, qui dit qu'elle est à l'origine de la dispute et qu'il y a eu des violences réciproques avant les coups de couteau ». « Le contexte est primordial », a développé l'avocat général, rappelant que la veille du crime, sa compagne et la mère de son fils avaient eu des mots au téléphone. Le lendemain, 1er novembre, Daniela a reproché à son compagnon de travailler un jour férié. Puis c'est une partie de jeux à la console vidéo qui l'a mise en colère . José venait de proposer aux enfants de jouer, sa compagne a refusé que sa fille participe. « Vu le conflit depuis la veille, la situation a dégénéré quand, de manière incompréhensible, Monsieur M. a suggéré que la partie de console se fasse dans la chambre de la fillette. » C'est là que la pression est montée très haut, Daniela jetant la console. Les deux se sont écharpés, elle a saisi un vase qu'elle a cassé sur la tête son compagnon et un débris a blessé le fils de José, qui est alors sorti de ses gonds. Il est allé prendre un couteau dans la cuisine et l'a planté à plusieurs reprises dans le thorax de Daniela. « En plusieurs endroits de l'appartement », a insisté l'avocat général, pointant le fait que José n'a pas su reprendre ses esprits et s'arrêter. Tout au long du procès, qui s'est tenu toute la semaine, la personnalité volcanique de la victime a émergé des débats. Le verbe haut, explosive, voire hystérique pour certains. « Je dirais haute en couleurs », nuance Mathis Trouin, soulignant « la relation tumultueuse » du couple, qui avait envisagé la séparation à plusieurs reprises. Et la passivité de José M. qui laissait sa compagne prendre toutes les décisions. Se gardant d'accabler la victime, qui n'aurait jamais dû mourir dans ces conditions, Me Karine Bourdié, qui défend José M. avec Me Clothilde Lepetit, a perçu tout au long de la procédure et de l'audience « une femme qui n'allait pas bien », « une femme si forte et en même temps si fragile ». « Dans la mécanique du drame annoncé, jour après jour, je crois qu'elle n'arrivait plus à gérer le conflit », a-t-elle plaidé. « Elle allait mal. Il allait mal aussi. » Au-delà des relations délétères du couple, Me Bourdié est revenu sur les incertitudes du dossier relatives au déroulement précis des faits, et sur les lacunes de l'instruction. « Pas d'analyse ADN, pas d'expertise, pas de reconstitution ». L'avocat général a aussi déploré les carences de l'instruction. Ce qui n'avait jamais fait de doute, c'est que José a poignardé sa compagne et qu'il l'a « reconnu instantanément », rappelle sa défense. « On l'a retrouvé dehors, hagard, en état de choc, en chaussettes et le couteau à la main, à attendre les secours. » Mes Bourdié et Lepetit lisent dans ce verdict « une décision reconnaissant la souffrance réelle de toutes les parties y compris celle, très authentique, de l'accusé ». Selon les avocates, ces cinq jours d'audience « auront permis de remettre du lien et de dire au premier plan l'enfer vécu par les enfants, leur courage aussi ».

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