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La rémunération de la PDG pourrait frôler le million
La rémunération de la PDG pourrait frôler le million

La Presse

time6 days ago

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La rémunération de la PDG pourrait frôler le million

(Montréal) La nouvelle patronne d'Hydro-Québec aura droit à une rémunération qui pourrait frôler le million, si elle obtient sa prime maximale. Stéphane Rolland La Presse Canadienne La rémunération de la nouvelle PDG, Claudine Bouchard, pourrait atteindre 988 500 $, selon les informations contenues dans un décret du gouvernement Legault. Mme Bouchard aura droit à un salaire annuel de 659 000 $. Le conseil d'administration peut également lui octroyer un boni de performance, mais celui-ci ne peut pas dépasser la moitié de la valeur de son salaire. Avec cette promotion, Mme Bouchard voit ainsi son salaire annuel augmenter de 11,7 % par rapport à ce qu'elle gagnait à titre de cheffe de l'exploitation et des infrastructures. En 2024, elle avait touché un salaire annuel de 589 948 $, pour une rémunération totale de 933 362 $, selon le rapport annuel de la société d'État. Les émoluments de la nouvelle PDG sont en ligne avec ceux de son prédécesseur, Michael Sabia, qui avait touché un salaire de 663 577 $ et une rémunération totale de 839 516 $ en 2024. En 2025, la rémunération de Mme Bouchard sera déterminée selon le nombre de mois où elle a été PDG et le nombre de mois où elle occupait ses anciennes fonctions. Mme Bouchard a été nommée à la tête de la société d'État le 5 juillet dernier à la suite du départ de son prédécesseur Michael Sabia, qui est devenu le plus haut fonctionnaire du gouvernement fédéral. Elle devra piloter les investissements massifs d'Hydro-Québec, qui prévoit déployer 200 milliards d'ici 2035 afin d'accroître sa production et améliorer la fiabilité de son réseau.

«Rien à péter de leur rentabilité» : la réponse d'une agricultrice à Sandrine Rousseau
«Rien à péter de leur rentabilité» : la réponse d'une agricultrice à Sandrine Rousseau

Le Figaro

time20-07-2025

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«Rien à péter de leur rentabilité» : la réponse d'une agricultrice à Sandrine Rousseau

FIGAROVOX/TRIBUNE - Après l'adoption de la loi Duplomb, la députée écologiste, interrogée sur l'enjeu de la rémunération des agriculteurs, a affirmé que «ce n'était pas le sujet». L'agricultrice Anne-Cécile Suzanne estime que la rémunération des agriculteurs et l'écologie vont de pair. Anne-Cécile Suzanne est agricultrice en polyculture élevage et consultante en stratégie chez Kéa, auteur de Les sillons que l'on trace (Fayard, 2024). À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié «Je n'en ai rien à péter de leur rentabilité». Au-delà de la formule de Sandrine Rousseau à propos des agriculteurs, visiblement à l'affût de la moindre opportunité de faire le buzz, l'intention de fond interpelle. La rentabilité agricole n'est pas annexe à la transition écologique. Les deux sont en réalité indissociables. Publicité L'écologie en agriculture est partout : de l'élevage qui fait pâturer les animaux, au fumier qui retourne à la terre, à la graine qui est semée pour faire germer l'alimentation de demain. Elle est partout dans l'esprit des agriculteurs, qui s'ils ne parviennent pas à rétablir le niveau de matière organique des sols, s'ils ne parviennent pas à maintenir un bon niveau de biodiversité, ne pourrons plus exercer demain. Le problème est que l'écologie est partout, aussi, dans les taxes payées, dans les distorsions de concurrence subies, dans les formalités sans aucun sens qu'il est demandé à chaque coin de champ de respecter. L'écologie manque de sens, frappe plus qu'elle ne protège, détruit l'économie au lieu d'être portée par elle. À lire aussi Des fermes moins familiales, plus grandes, moins de vaches et plus de colza : la grande mutation de l'agriculture française Pour autant, loin du feu des projecteurs et du court terme des éléments de langage politiques, le vrai sujet est de construire un avenir meilleur à l'écologie et à l'agriculture. Il faut que l'écologie intègre le marché, parce que nous sommes, précisément, dans une économie de marché. Il faut que les clauses miroirs soient appliquées, de même que le principe de réciprocité dans le commerce international. Ça veut dire interdire le glyphosate sur le territoire national, mais interdire en même temps tout produit importé qui en a reçu et contrôler l'application de l'interdiction – parce qu'aujourd'hui on légifère et réglemente au mieux, mais on ne contrôle quasiment rien –. On ne mangera plus grand-chose certes, mais au moins on sera cohérent avec nous-même. Cela vaut pour les conditions d'élevage, les normes sanitaires, l'absence de déforestation. Cela vaut en particulier pour des traités en cours de signature ou signés sur le plan européen, qui sacrifient agriculture et environnement pour permettre le développement économique et diplomatique. Au regard des enjeux climatiques et de leurs conséquences sur l'économie et la diplomatie, ces arbitrages sont une vraie contradiction dans les termes. Il est insupportable de devoir choisir entre deux caricatures médiatiques que sont les formules de Sandrine Rousseau et la loi du sénateur Duplomb. Anne-Cécile Suzanne Intégrer l'écologie à l'économie de marché, cela veut dire aussi payer à l'agriculteur le vrai prix des produits. Si l'environnement est respecté, alors le prix doit le refléter. Ce n'est pas qu'un problème de portefeuille consommateur ici, c'est aussi un sujet de millions dépensés pour la protection des nappes phréatiques, des rivières, de la biodiversité, de la santé. Payer à la source ou payer les conséquences en fois mille, la réponse devrait être vite trouvée. Publicité Intégrer l'écologie à l'économie de marché, enfin, c'est arrêter d'en faire un sujet dogmatique. Il est insupportable de devoir choisir entre deux caricatures médiatiques que sont les formules de Sandrine Rousseau et la loi du sénateur Duplomb. L'énorme espace entre les deux, c'est une agriculture diversifiée, aux pratiques reflétant les réalités des territoires, qui fait de son mieux au milieu des injonctions contradictoires, des contraintes naturelles bien présentes et une nécessité de boucler les fins de mois dans une réalité économique implacable, qui comptabilise l'écologie comme une charge. Il faut voir le monde autrement que dans la formule choc et l'opposition, donc, pour le bien des agriculteurs et de l'écologie, qui aujourd'hui subissent ensemble les incohérences à leur sujet et sont d'un même trait pénalisés… En particulier par ceux qui se disent les défendre.

Échanger ses congés payés contre du salaire ? Panosyan-Bouvet clarifie mais ne va pas calmer les syndicats
Échanger ses congés payés contre du salaire ? Panosyan-Bouvet clarifie mais ne va pas calmer les syndicats

Le HuffPost France

time17-07-2025

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Échanger ses congés payés contre du salaire ? Panosyan-Bouvet clarifie mais ne va pas calmer les syndicats

POLITIQUE - Cinquième semaine de congés payés, cherche travailleur pour échanger contre rémunération supplémentaire. La mesure a été glissée après plus d'une heure et demie de conférence de presse mardi, et il lui a fallu quelques jours pour révéler toute son inflammabilité. Prenant la parole après François Bayrou lors de la présentation des grands axes du budget 2026, la ministre du Travail et de l'emploi, Astrid Panosyan-Bouvet a évoqué, rapidement, la possibilité de discuter avec les partenaires sociaux de la monétisation de la cinquième semaine de congés payés, instaurée par Pierre Mauroy, au début des années 80 sous la présidence de François Mitterrand. Les salariés pourraient troquer leurs jours de vacances pour en échange d'une augmentation de leur revenu. Après une vague d'indignations concernant la suppression des jours fériés, la gauche et les syndicats ont étrillé cette autre piste. Ce qui a conduit, ce jeudi 17 juillet, la ministre à faire une mise au point sur X. Non il ne s'agit pas de la suppression de la 5e semaine de vacances, ni même d'une obligation, mais, assure-t-elle, de la possibilité d'un droit nouveau. Un nouveau droit à « discuter » Pas question d'une « remise en cause des droits et protections actuelles », mais simplement la possibilité pour « un travailleur qui déciderait de son plein gré de ne pas prendre la 5e semaine de congés payés que celle-ci lui soit 'rachetée' par son entreprise ». Un principe, pointe la ministre comparable à celui du rachat des RTT, pour « plus de pouvoir d'achat » et « qui resterait à la main de chaque salarié ». Par ailleurs contrairement à la suppression des deux jours fériés, qui est une proposition assumée du gouvernement, il s'agit là en l'occurrence d'un sujet de discussion qu'Astrid Panosyan-Bouvet veut mettre sur la table des négociations avec les partenaires sociaux, et donc pas d'un cas où « les paramètres sont fixés à l'avance ». Les entreprises peuvent racheter les RTT de leurs salariés, moyennant une majoration, en grande majorité de 25 %, sur le salaire. Du côté des syndicats patronaux, on se montre ouvert à la mesure. « Si cela correspond aux envies du salarié d'avoir davantage de rémunérations, je ne vois pas où est le problème », explique le vice-président de la CGPME. Le « musée des horreurs » du gouvernement Mais ces explications ne vont en revanche guère apaiser les esprits des formations travaillistes. Car en réalité, c'est le principe même de toucher à ces congés payés, acquis social par excellence, et marqueur des années Mitterrand, qui s'avère éruptif. « Ça vient percuter un progrès social qui est arrivé en 1982, a déploré au micro de BFMTV, le secrétaire général de la CGT Paris Benoît Martin, jugeant qu'il ne s'agit pas d'une « bonne réponse à un vrai problème, le pouvoir d'achat des salariés ». Selon lui, ce sont surtout les petits salaires, déjà en situation de précarité, qui seront tentés ou pousser à monétiser cette semaine, de quoi créer encore plus de disparités : « c'est dramatique, ça ne va pas du tout dans le sens de l'histoire et du progrès social ». Plus incisive encore, la leader de la CFDT, Marylise Léon évoquait sur France inter dans la matinée, une piste à mettre au « musée des horreurs » des idées du gouvernement. « Aujourd'hui, le sujet numéro un, c'est la question effectivement du pouvoir d'achat, mais ce n'est pas aux salariés eux-mêmes de se payer un peu plus de marge de manœuvre pour boucler les fins de mois en rognant sur leurs congés », s'est-elle agacée. Les syndicats réclament de longue date, une vraie politique sur le salaire, estimant notamment que les primes à répétition ont eu tendance à tirer les salaires vers le bas. À la CFTC, la priorité est surtout que tout le monde ait du travail : « Avant de vouloir faire travailler plus les gens qui travaillent déjà, le sujet est de d'abord donner du travail à ceux qui n'en ont pas », insiste Cyril Chabanier, président de la CFTC. Reste à savoir qui sera autour de la table pour discuter, effectivement, avec la ministre.

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