Dernières actualités avec #rétention


Le Parisien
4 days ago
- Politics
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« Respecter les magistratures » : après la censure partielle de la loi Duplomb, la mise au point de Bayrou
Le texte était sur le métier bien avant les virulentes critiques qui ont suivi les censures d'une partie de la loi Duplomb et de celle sur la rétention des étrangers présumés dangereux. Mais elle témoigne de l'état d'esprit d'une partie de l'échiquier politique envers la rue de Montpensier.


Le Parisien
4 days ago
- Politics
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Nouveau texte, réintroduction du pesticide... Malgré les censures des Sages, Retailleau et Duplomb n'abdiquent pas
Bruno Retailleau ne renonce pas. Après avoir vu, jeudi, sa loi sur l'extension de la durée de rétention des étrangers jugés dangereux être censurée par le Conseil constitutionnel, le ministre de l'Intérieur s'est engagé ce vendredi, dans un communiqué, à présenter à la rentrée un nouveau projet de loi, modifié, pour répondre aux griefs exposés par les Sages. Des griefs qu'il a accueillis « avec une extrême préoccupation ». Le locataire de Beauvau se garde toutefois de préciser comment la loi pourrait être retravaillée. Mais il peut compter sur le soutien de François Bayrou : « Je pense que l'impossibilité d'allonger la rétention des étrangers présumés dangereux est un grand risque. On doit y réfléchir pour agir. C'est ce que nous faisons, le ministre de l'Intérieur et moi, avec le président de la République », confie le Premier ministre au « Parisien » - « Aujourd'hui en France ». Une manière de contourner la décision des Sages, qui ont pourtant clairement censuré la mesure ? « Chaque décision du Conseil constitutionnel est accompagnée d'un raisonnement juridique, qui souvent ouvre des espaces à de nouvelles procédures. Donc il faut les analyser pour rétablir une situation », justifie le chef du gouvernement. Les soutiens de Duplomb à l'Assemblée désemparés Le sénateur LR Laurent Duplomb se verrait bien lui aussi remettre sa mesure prévoyant la réintroduction sous condition de l'acétamipride en France censurée par le Conseil constitutionnel sur le métier. Cet ancien représentant de la FNSEA ne semble pas vivre la décision des Sages comme un échec. Il y verrait presque une opportunité. « Le Conseil constitutionnel ne ferme pas la porte, a-t-il affirmé ce vendredi matin sur RMC. En fait, il nous donne les éléments qui pourraient permettre, avec un nouveau texte, de trouver des solutions pour pouvoir peut-être réintroduire l'acétamipride. » À l'Assemblée nationale, même ceux qui avaient soutenu la loi semblent quelque peu désemparés par les projets du sénateur. « Le mieux serait peut-être qu'il parte en vacances, non ? Et qu'il arrête de penser qu'il sait tout du droit ? », lance une tête pensante du socle commun.


Le Figaro
5 days ago
- Politics
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«La loi doit être modifiée» : Bruno Retailleau persiste et signe sur la rétention des étrangers
Réservé aux abonnés Le ministre de l'Intérieur regrette la décision des Sages, qui ont censuré la possibilité d'allonger à sept mois le placement des étrangers les plus dangereux en CRA. Et annonce vouloir «tout faire» pour modifier les textes en vigueur. «C'est avec une extrême préoccupation que j'ai pris connaissance de cette décision. C'est donc avec une gravité et une solennité particulières que j'y réagis». Vive émotion du ministère de l'Intérieur, Bruno Retailleau, en apprenant la censure du Conseil Constitutionnel qui a déclaré non conformes, ce 7 août, certaines dispositions de la loi visant à faciliter le maintien en rétention des étrangers condamnés pour des faits graves et présentant un risque majeur pour l'ordre public. «J'ai toujours placé la sécurité de nos concitoyens au premier plan par rapport aux droits individuels des criminels. La balance des droits et libertés ne doit pas entraîner le désarmement de l'État», déclare le Premier flic de France. Selon lui, «cette situation est d'autant plus préoccupante que notre arsenal juridique décroche désormais complètement du droit européen». «C'est au peuple souverain qu'il revient de se prononcer» Il se fait pédagogue : «Aujourd'hui, en France, la durée maximale de rétention en centre de rétention administratif (CRA) est en principe…


Le Figaro
5 days ago
- Politics
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Les regrets de Bayrou après la censure partielle de la loi Duplomb, la droite face à la rétention des étrangers, l'ONU s'oppose à Netanyahou... Les 3 infos à retenir à la mi-journée
LE POINT DE MIDI - Retrouvez l'essentiel de l'actualité parue ce vendredi 8 août au matin sur notre site. Censure partielle de la loi Duplomb : le regret de François Bayrou François Bayrou a pris note de la décision du Conseil Constitutionnel de censurer partiellement la loi Duplomb. IDRISS BIGOU-GILLES / AFP S'il juge que la décision du Conseil constitutionnel s'impose aux pouvoirs publics, le premier ministre déplore l'absence «d'étude médicale ou scientifique» lors du débat législatif pour justifier la réintroduction de l'acétamipride. Selon lui, cela «aurait permis de comprendre pourquoi ce produit est autorisé dans tous les pays européens, et dans tous les pays du monde», alors que la France reste l'unique membre de l'UE qui interdit l'utilisation de l'acétamipride sur son sol. «État impuissant», «camouflet» : la droite déplore la censure de l'allongement de la rétention des étrangers Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, ici en conférence de presse, le 24 juillet 2025, est un fervent défenseur de la proposition de loi. THIBAUD MORITZ / AFP Ce jeudi, les Sages ont censuré en partie la proposition de loi, défendue par le ministre de l'Intérieur, visant à faciliter le maintien en rétention des personnes condamnées pour des faits graves et présentant de forts risques de récidive. Si la gauche jubile, la droite dénonce un risque sécuritaire et une politisation de l'institution. Gaza : L'ONU exige de «stopper immédiatement» le plan israélien de contrôle militaire de l'enclave Des Palestiniens courent vers des parachutes transportant des colis d'aide largués par avion au-dessus du nord de la bande de Gaza, le 7 août 2025. Ebrahim Hajjaj / REUTERS Publicité Le cabinet de sécurité israélien a approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi un plan présenté par Benyamin Netanyahou pour «vaincre» le Hamas et «prendre le contrôle» de la ville de Gaza, dévastée par la guerre et en proie à une grave crise humanitaire. Le plan du gouvernement israélien «doit être immédiatement stoppé», a déclaré vendredi le Haut-Commissaire aux droits de l'homme Volker Türk dans un communiqué. Suivez notre direct. Le chiffre du jour : 50 millions Soit le montant en dollars de la prime que proposent les États-Unis pour l'arrestation du président vénézuélien Nicolas Maduro, inculpé par la justice américaine de trafic de drogues et dont la réélection n'a pas été reconnue par Washington. Notre récit Ayants droit inattendus, voisins cupides, escrocs… Ces pilleurs d'héritage sans foi ni loi qui s'invitent dans les successions Les querelles d'héritage sont légion. Si le défunt n'a pas réglé sa succession, les interprétations foisonnent, mêlant cupidité, affection sincère, espoir de réparation. Testaments suspects, réserve héréditaire, assurances-vie réveillent parfois les bas instincts de la nature humaine. NOTRE ARTICLE La photo à retenir IVe Marche en défense des droits des peuples locaux et de l'environnement, à Brasilia, au Brésil. Jorge Silva / REUTERS La vidéo du jour


Le Figaro
5 days ago
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- Le Figaro
Mathieu Bock-Coté : «Le Conseil constitutionnel, du grand législateur au grand usurpateur»
Réservé aux abonnés CHRONIQUE - Outre la censure d'une partie importante de la loi Duplomb, le Conseil constitutionnel a retoqué ce jeudi une loi qui prolongeait de 90 à 210 jours la durée de rétention des étrangers jugés dangereux. Un nouveau signe de la prise du pouvoir des juges contre la démocratie. Une formule souvent employée est souvent vite considérée trop employée, et on tend alors à s'en détourner, pour éviter de sembler céder au vocabulaire courant. Ainsi en est-il du gouvernement des juges, formule décrétée usée, et manquant de finesse. On aurait pourtant tort de s'en passer tant elle désigne très exactement le transfert de souveraineté dont nous avons été témoins en Occident, en l'espace de quelques décennies, et qui se radicalise aujourd'hui, comme on le voit avec la toute récente décision du Conseil constitutionnel, qui a décidé de censurer une loi adoptée par l'Assemblée nationale, qui prolongeait de 90 à 210 jours la durée de rétention des étrangers jugés dangereux. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Le Conseil constitutionnel ne la juge pas nécessaire, et même abusive, et se permet donc de la retoquer, en renvoyant les parlementaires à leur devoir, à la manière d'un superviseur insatisfait de ses subordonnés. L'insécurité liée à l'immigration a beau s'être imposée comme une question existentielle, elle…