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«La loi doit être modifiée» : Bruno Retailleau persiste et signe sur la rétention des étrangers

«La loi doit être modifiée» : Bruno Retailleau persiste et signe sur la rétention des étrangers

Le Figaro7 hours ago
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Le ministre de l'Intérieur regrette la décision des Sages, qui ont censuré la possibilité d'allonger à sept mois le placement des étrangers les plus dangereux en CRA. Et annonce vouloir «tout faire» pour modifier les textes en vigueur.
«C'est avec une extrême préoccupation que j'ai pris connaissance de cette décision. C'est donc avec une gravité et une solennité particulières que j'y réagis». Vive émotion du ministère de l'Intérieur, Bruno Retailleau, en apprenant la censure du Conseil Constitutionnel qui a déclaré non conformes, ce 7 août, certaines dispositions de la loi visant à faciliter le maintien en rétention des étrangers condamnés pour des faits graves et présentant un risque majeur pour l'ordre public.
«J'ai toujours placé la sécurité de nos concitoyens au premier plan par rapport aux droits individuels des criminels. La balance des droits et libertés ne doit pas entraîner le désarmement de l'État», déclare le Premier flic de France. Selon lui, «cette situation est d'autant plus préoccupante que notre arsenal juridique décroche désormais complètement du droit européen».
«C'est au peuple souverain qu'il revient de se prononcer»
Il se fait pédagogue : «Aujourd'hui, en France, la durée maximale de rétention en centre de rétention administratif (CRA) est en principe…
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L'homme suspecté d'avoir agressé un maire en Isère arrêté, ce que l'on sait de son profil et ses motivations
L'homme suspecté d'avoir agressé un maire en Isère arrêté, ce que l'on sait de son profil et ses motivations

Le HuffPost France

time2 minutes ago

  • Le HuffPost France

L'homme suspecté d'avoir agressé un maire en Isère arrêté, ce que l'on sait de son profil et ses motivations

FAIT DIVERS - Les premiers éléments. L'homme suspecté d'avoir violemment agressé à l'arme blanche le maire de son village de Villeneuve-de-Marc, en Isère, a été interpellé vendredi 8 août, le lendemain des faits, dans une localité proche. Une agression qui avait suscité l'indignation de nombreux élus jusqu'au président Emmanuel Macron. L'arrestation du suspect a été annoncée sur X par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, pour qui « les violences contre nos élus sont intolérables et ne resteront jamais impunies ». L'homme avait pris la fuite après avoir porté plusieurs coups au maire de 63 ans, Gilles Dussault, dont deux au thorax, avec une « arme blanche », puis tenté de le renverser avec sa voiture, selon le parquet de Vienne, qui conduisait l'enquête de flagrance. Recherché pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique, le suspect « n'était pas armé » et « n'a opposé aucune résistance » lors de son interpellation sur la voie publique à 11 heures 30 à Charantonnay, à 14 km des lieux de l'agression, puis a été placé en garde à vue, a précisé dans un communiqué le procureur de Grenoble Étienne Manteaux. « Questions d'urbanisme » Selon les premiers éléments de l'enquête, relevé par l'AFP, le maire et son agresseur, un homme de 59 ans résidant « de longue date » dans la commune, étaient en litige pour « des questions d'urbanisme » et des « travaux réalisés par » l'administré « sans autorisation ». Après avoir asséné plusieurs coups à l'élu, l'agresseur a d'abord quitté les lieux avant de revenir avec son véhicule. « Il a alors tenté de percuter le maire et son fils venu lui porter secours, et fini sa course contre un mur, puis a pris la fuite à pied » après avoir porté des coups de poing au fils du maire qui tentait de l'intercepter, selon le parquet de Vienne. Une information judiciaire a été ouverte par le pôle criminel du tribunal de Grenoble, désormais chargé de l'affaire. Une enquête pour « violences aggravées » à l'encontre du fils du maire, qui avait été plus légèrement blessé et hospitalisé à Vienne, a également été ouverte. Gilles Dussault, maire depuis 2014 de Villeneuve-de-Marc, un village de moins de 1.200 habitants entre Lyon et Grenoble, avait été hospitalisé en urgence absolue à Lyon, son pronostic vital étant un premier temps engagé. Souffrant de « trois plaies dont deux au thorax et une plaie défensive », l'édile a depuis pu être entendu par les enquêteurs et a confirmé le déroulé des faits rapporté par les premiers témoins, a précisé vendredi le parquet de Vienne. Ses blessures lui valent une incapacité totale de travail (ITT) de quinze jours.

Tchad : 25 ans de prison ferme requis contre l'ancien premier ministre Succès Masra
Tchad : 25 ans de prison ferme requis contre l'ancien premier ministre Succès Masra

Le Figaro

time32 minutes ago

  • Le Figaro

Tchad : 25 ans de prison ferme requis contre l'ancien premier ministre Succès Masra

Le procureur général a requis vendredi 25 ans de prison ferme contre l'ancien premier ministre tchadien Succès Masra, au troisième jour de son procès à N'djamena pour notamment «incitation à la haine et à la révolte» et complicité d'assassinat, selon un correspondant de l'AFP. «La condamnation à vie étant exclue, nous demandons 25 ans de prison ferme pour Masra et ses co-accusés», a déclaré Louapambe Mahouli Bruno, procureur général près de la cour d'appel de N'djamena. Ce procès regroupe deux volets, celui de près de 70 hommes accusés d'avoir participé à un massacre sanglant le 14 mai et celui de Succès Masra. Arrêté le 16 mai, le chef du parti d'opposition Les Transformateurs est jugé pour «incitation à la haine, à la révolte, constitution et complicité de bandes armées, complicité d'assassinat, incendie volontaire et profanation de sépultures». Le 14 mai, 42 personnes, «majoritairement des femmes et des enfants», avaient été tuées à Mandakao, dans la région du Logone-Occidental (sud-ouest du Tchad), selon la justice tchadienne qui accuse Succès Masra d'avoir provoqué ce massacre. Publicité Appel à la violence Un message audio, présenté comme datant de 2023 est mis en avant par la justice pour incriminer Succès Masra. Selon une traduction française du message en langue ngambaye, il est dit : «Apprenons-nous les uns et les autres à utiliser une arme à feu. Que ce soit fille ou garçon, que ce soit homme ou femme (...) soyons tous des boucliers protecteurs». Les avocats de Succès Masra ont affirmé mardi qu'aucune preuve tangible n'a été présentée à la Cour depuis le début du procès mercredi: «nous sommes à la recherche d'un lien qui pourrait relier les accusés à la scène de crime, mais nous sommes restés sur notre soif». Entendu pour la première fois jeudi, Succès Masra, vêtu d'une tenue blanche traditionnelle s'est défendu Succès Masra, originaire du sud du pays, appartient à l'ethnie ngambaye et bénéficie d'une large popularité auprès des populations du sud à majorité chrétienne et animiste, qui s'estiment souvent marginalisées par le régime de N'Djamena, majoritairement musulman.

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