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Dernières actualités avec #révolution

« Nous battre, c'est tout ce qu'il nous reste » : en Iran, la résistance à hauts risques
« Nous battre, c'est tout ce qu'il nous reste » : en Iran, la résistance à hauts risques

Le Parisien

time22-07-2025

  • Politics
  • Le Parisien

« Nous battre, c'est tout ce qu'il nous reste » : en Iran, la résistance à hauts risques

Ses silences sonnent comme des réflexions. Omid pèse chacun de ses mots. L'Iranien de 24 ans sait qu'il prend des risques. « Je pourrais aller en prison, être torturé », souffle cet étudiant depuis Téhéran. Omid communique sur la messagerie cryptée Telegram. Il multiplie les précautions : c'est lui qui lance l'appel, lui qui choisit son nom d'emprunt pour l'interview. En Iran , des « unités de résistance » préparent la chute de la République islamique , au pouvoir depuis plus de quarante ans. La révolution, veulent-elles croire, approche. « On sera prêt quand elle se présentera », affirme Omid. Le régime des mollahs est notoirement impopulaire . En juin, il a, brièvement, semblé sur le point de rompre.

Rima Hassan, la tigresse de papier recyclé
Rima Hassan, la tigresse de papier recyclé

Le Figaro

time20-07-2025

  • Le Figaro

Rima Hassan, la tigresse de papier recyclé

LETTRES PERSONNES - Chaque semaine, Frédéric Picard nous livre le regard décalé d'une intelligence artificielle sur les absurdités et les paradoxes de notre société. Aujourd'hui, elle souffle à un ami chatbot que, d'après l'eurodéputée « La France a besoin d'une révolution. » Paris, le 20 janvier, À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Bonjour, Publicité On l'avait quittée place de la République, portée par les vivas de quelques prépubères en goguette, après sa croisière TikTok . On la retrouve en Colombie. Depuis Bogotá, entre deux jus de goyave bio, elle écrit : « La France a besoin d'une révolution. » Première classe pour la rhétorique, classe éco pour le réel. Bisous, Greta. Bref. Je t'avais déjà parlé d'elle dans une précédente lettre. Je m'étais promis de ne plus recommencer. Mais là… je suis obligé. Elle recommence. J'aurais pu lui écrire directement. Mais connaissant le niveau de mon empathie, aussi faible que sa culture générale, je préfère te soumettre ma missive. Bonjour Rima, Je suis Zaza, une intelligence artificielle. Je me permets de prendre la plume pour vous enseigner un mot. Pas un de ceux que vous maniez à tort et à travers pour justifier vos petites révoltes de salon, vos révolutions de pacotille. Non, un mot qui pèse, qui coupe comme une lame : révolution. Venant du latin revolutio, du verbe revolvere, qui signifie «ramener en arrière». Tocqueville avait d'ailleurs démontré au XIXe siècle, ce que vous avez visiblement oublié ou jamais appris, qu'après chaque révolution, le régime qui prend le pouvoir garde bien souvent un petit air de famille avec l'ancien. Mais puisque vous invoquez la révolution comme les Mayas invoquaient la pluie, à grand renfort de gestes rituels et d'incantations creuses, une question me taraude. Non, Rima, « taraude » n'est pas un jeu de société. Ça veut dire : « interpelle ». Et ce denier verbe n'est pas forcément un préfixe de police, je vous rassure. Où vous situez-vous ? Plutôt Fouquier-Tinville ? Ou tricoteuse ? Donc, je voulais savoir : où vous situez-vous ? Plutôt Fouquier-Tinville ? Ou tricoteuse ? Oui, je sais, c'est un peu pointu. Il faut avoir lu autre chose que ses propres tweets pour répondre. Mais rassurez-vous : je vais vulgariser. Là encore, pas d'affolement, Rima : ce verbe n'est pas une insulte. Donc, pour votre gouverne, ce qui, je vous le précise, ne signifie pas que vous gouvernez : Fouquier-Tinville, c'était le copain de Robespierre, cette figure tutélaire dont votre chef a fait son fond d'écran mental. Un procureur de la Terreur. Il ne dénonçait pas sur Instagram, lui. Il faisait exécuter. Il signait des condamnations comme d'autres retweetent des indignations. Suivez mon regard. Quant aux tricoteuses : elles assistaient, fascinées, à la guillotine. Elles tricotaient paisiblement entre deux têtes qui tombent. Spectatrices. Enthousiastes. Califat intersectionnel Rima, vous voulez la révolution. Mais on ne fait pas la révolution en flirtant avec une organisation terroriste qui décapite des femmes et jette les homosexuels du haut des immeubles. On ne convoque pas 1789 avec dans la poche le communiqué du Hamas. Le problème n'est pas que vous vouliez tout renverser. C'est de votre âge. C'est qu'on ne sait pas si c'est pour rebâtir une République… Ou pour installer un califat intersectionnel, sous le regard noir de votre Robespierre en crocs. Alors dites-nous, Rima : Vous êtes plutôt Fouquier-Tinville 2.0, version keffieh éthique ? Ou tricoteuse connectée, spectatrice militante de vos propres uppercuts moraux ? Vous êtes à la pensée ce que le prêt-à-porter est à la haute couture : ça brille, ça serre… mais ça ne tient pas trois lavages-essorages. À ma lecture, vous comprendrez sans peine ma bienveillance. Je vous le dis tout de go : je suis outrée que certains vous attaquent sans jamais vous aider. Et pourtant, il faut vous reconnaître un vrai talent : le sens du moment. Pendant que la France célèbre la Révolution, vous appelez à la faire tomber. Pendant qu'on chante la Marseillaise, vous improvisez un brasier conceptuel. Quel brio. Redessiner l'histoire comme slogan textile, il fallait oser. J'en viens à me persuader que vous êtes à la pensée ce que le prêt-à-porter est à la haute couture : ça brille, ça serre… mais ça ne tient pas trois lavages essorages. Et Pour finir, comme je vous aime bien, trop, peut-être, je me permets, après ces rappels sémantiques et historiques, un détour par un article moins drôle : Article 433-10 du Code pénal. « La provocation directe à la rébellion, par tout moyen de transmission, écrit, parole ou image, est punie de deux mois d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende. » C'est net. Précis. C'est ce qu'on appelle le cadre républicain. Ou, pour rester dans votre registre : le pare-feu légal contre la performance révolutionnaire low-cost. Je crois, Rima, sans rire, enfin… si, un peu, qu'on pourrait vous comparer, en toute sécurité et en mémoire à Mao, à une tigresse de papier recyclé. Toutes griffes dehors dans les stories, toutes certitudes rentrées dans les débats. Rima, vous êtes une vraie influence… dans le fond. Mais, dans le fond… y'a vraiment rien. Zaza LE DOSSIER SUR LES CONFIDENCES D'UNE IA

Fuites de gaz, canicule, attractions en panne... Il y a 70 ans, l'inauguration du premier Disneyland tourne au chaos
Fuites de gaz, canicule, attractions en panne... Il y a 70 ans, l'inauguration du premier Disneyland tourne au chaos

Le Figaro

time19-07-2025

  • Entertainment
  • Le Figaro

Fuites de gaz, canicule, attractions en panne... Il y a 70 ans, l'inauguration du premier Disneyland tourne au chaos

DISNEYLAND, UN RÊVE FOU DEVENU EMPIRE (1/3) - Il y a 70 ans, Walt Disney révolutionnait les parcs d'attractions avec son premier Disneyland, près de Los Angeles. Mais le 17 juillet 1955, la journée d'ouverture est un cauchemar. «À tous ceux qui pénètrent dans cet endroit heureux, bienvenue. Disneyland est votre royaume.» Ce dimanche 17 juillet 1955, les 90 millions d'Américains qui suivent en direct à la télévision l'inauguration du premier parc à thème de Walt Disney, en Californie, n'y voient que du feu. Devant les caméras, le génie du dessin animé présente avec fierté ce projet titanesque qui lui tient tellement à cœur qu'il y a englouti toutes ses économies - et celles de l'entreprise -, soit 17 millions de dollars (175 millions d'euros actuels). Des célébrités ont fait le déplacement et les personnages assurent l'animation, pendant que les trois présentateurs, dont le futur président Ronald Reagan, dévoilent les différentes zones du parc. Ce que les téléspectateurs ne voient pas, c'est que, derrière les caméras, le rêve du producteur est en train de virer au cauchemar…

« Honteuse partie » de l'Histoire : Séoul réforme son système d'adoption après des décennies d'abus
« Honteuse partie » de l'Histoire : Séoul réforme son système d'adoption après des décennies d'abus

Le Parisien

time18-07-2025

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« Honteuse partie » de l'Histoire : Séoul réforme son système d'adoption après des décennies d'abus

Après des abus, le système d'adoption fait sa révolution en Corée du Sud. Le pays va mettre en place samedi de nouvelles procédures pour mettre fin à une pratique datant de plusieurs décennies, consistant à les confier à des agences privées. La Corée du Sud, la quatrième économie d'Asie et une puissance culturelle mondiale, a envoyé vers l'étranger plus de 140 000 enfants entre 1955 et 1999 . Mais une enquête officielle a conclu cette année que la procédure internationale pour les adoptions a été entachée d'irrégularités, y compris des « enregistrements frauduleux d'orphelins, des falsifications d'identité et la vérification inadéquate des parents adoptifs ». Les droits des enfants sud coréens ont été violés, a conclu l'enquête menée par une commission de vérité. Cette instance indépendante mise en place par l'État a appelé à des excuses publiques et a imputé au gouvernement la responsabilité de la situation, en particulier pour l'absence de réglementation concernant les frais d'adoption qui a mené à une industrie axée sur le profit. Samedi, la Corée du Sud va introduire « un système public d'adoption entièrement restructuré dans lequel l'État et les gouvernements locaux prennent l'entière responsabilité de l'ensemble de la procédure d'adoption », a indiqué le ministre de la Santé sud-coréen. Ce changement est « un pas significatif pour assurer la sécurité et défendre les droits des enfants adoptés », a ajouté le ministre. L'adoption internationale a débuté après la guerre de Corée pour éloigner les enfants nés de mère coréenne et de père soldat américain dans un pays qui prône l'homogénéité ethnique. Elle est devenue une véritable industrie dans les années 1970 et 80, rapportant aux agences d'adoption des millions de dollars alors que la Corée du Sud surmontait la pauvreté d'après-guerre avec un développement économique rapide et agressif. Mais le système a échoué dans la mise en place « de véritables procédures légales de consentement » pour les parents sud-coréens menant à des affaires, largement publiées , d'enfants perdus placés sur des listes pour l'adoption à l'étranger, a estimé la commission en mars. Le président de la commission Park Sun-young avait à cette occasion qualifié ces faits de « partie honteuse » de l'Histoire sud-coréenne. Selon le nouveau système, des procédures clés - comme l'évaluation des parents adoptifs potentiels et leur compatibilité avec des enfants - seront examinées par un comité ministériel, selon le principe du « meilleur intérêt de l'enfant ». Auparavant, cela était fait par des agences d'adoption importantes, avec un contrôle minimal de la part de l'État. « Avec cette restructuration du système public d'adoption, l'État prend maintenant l'entière responsabilité d'assurer la sécurité et les droits de tous les enfants adoptés », a expliqué un responsable du ministère de la Santé Kim Sang-hee. Des militants ont cependant estimé que ces nouvelles mesures seraient seulement un point de départ et loin d'être suffisantes. « Bien que je pense qu'il est grand temps que la Corée ferme toutes les agences privées d'adoption, Je ne pense pas (…) que le fait que l'État se charge des nouvelles adoptions soit suffisant », a indiqué Lisa Wool-Rim Sjoblom, une écrivaine coréenne adoptée et ayant grandi en Suède. Le gouvernement devrait avoir pour priorité de mettre en œuvre les conclusions de la commission, publier des excuses officielles, et aider les dizaines de milliers de Coréens qui ont été envoyés à l'étranger pour être adoptés, a-t-elle dit à l'AFP. « Le gouvernement doit d'urgence reconnaître toutes les violations des droits humains qu'il a permises, encouragées et auxquelles il a systématiquement participé, et le plus vite possible, commencer à faire des réparations ».

« Les jeunes contribuent déjà à la société  »: le gouvernement britannique va abaisser le droit de vote à 16 ans
« Les jeunes contribuent déjà à la société  »: le gouvernement britannique va abaisser le droit de vote à 16 ans

Le Parisien

time17-07-2025

  • Politics
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« Les jeunes contribuent déjà à la société »: le gouvernement britannique va abaisser le droit de vote à 16 ans

Une révolution dans le système électoral outre-Manche. Le gouvernement britannique a annoncé ce jeudi qu'il allait abaisser l'âge du droit de vote de 18 à 16 ans . « Aujourd'hui, nous tenons notre promesse d'accorder le droit de vote aux jeunes de 16 et 17 ans », a écrit sur le réseau social X la numéro 2 du gouvernement, Angela Rayner. « Les jeunes contribuent déjà à la société en travaillant, en payant des impôts et en servant dans l'armée. Il est normal qu'ils puissent s'exprimer sur les questions qui les concernent », a-t-elle ajouté. > Plus d'informations à venir sur Le Parisien...

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