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« Il gisait en flammes au milieu de la route » : un prêtre polonais avoue avoir tué à la hache et brûlé un sans-abri
« Il gisait en flammes au milieu de la route » : un prêtre polonais avoue avoir tué à la hache et brûlé un sans-abri

Le Parisien

time2 days ago

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« Il gisait en flammes au milieu de la route » : un prêtre polonais avoue avoir tué à la hache et brûlé un sans-abri

Un véritable acte de barbarie. Un prêtre catholique polonais de 60 ans a reconnu avoir tué un sans-abri dans la soirée du jeudi 24 juillet dernier près de Chynów, un village situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de Varsovie, rapporte l'agence de presse PAP . Adrian Galbas, l'archevêque de Varsovie, a requis la peine ecclésiastique la plus lourde au Vatican en raison de la gravité du crime, a déclaré un porte-parole de l'Église à l'agence de presse polonaise PAP dimanche. Placé en détention provisoire, ce responsable de paroisse au sud de la capitale polonaise est sur le point d'être démis de ses fonctions. Le sans-abri de 68 ans a été retrouvé grièvement blessé et brûlé vif sur une route située près du village de Chynów sur les coups de 22h30, avant de succomber à ses blessures. « Un homme gisait en flammes au milieu de la route », rapporte la chaîne polonaise TVP 3 . « Quatre équipes de pompiers, la police et une ambulance ont été mobilisées pour secourir l'homme. Malgré les efforts des pompiers pour éteindre les flammes, l'homme est décédé », précise la chaîne. Un témoin a déclaré avoir vu la voiture du prêtre sur les lieux du crime, ce qui a conduit à son arrestation dès le lendemain matin. Le sexagénaire encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Les deux hommes, qui se connaissaient depuis 20 ans selon les médias polonais, se seraient disputés alors qu'ils se trouvaient dans la même voiture, avant que le prêtre ne saisisse une hache et le frappe à la tête avec, avant de l'asperger d'essence et de mettre le feu à son corps. Selon les enquêteurs, le mobile du meurtre est lié à un accord de donation entre les deux hommes. En l'échange d'une donation de la part du sans-abri , le prêtre s'engageait à prendre soin de l'homme jusqu'à la fin de ses jours et à lui trouver un logement. Le prêtre a déclaré à la police que le litige portait sur le futur logement de la victime. Adrian Galbas a demandé le pardon suite à ce « crime horrible » via une déclaration lue lors des messes dominicales de son archidiocèse. « En tant qu'évêque de l'Église de Varsovie, je me sens moralement responsable de ce qui se passe dans cette église, en bien comme en mal », a-t-il déclaré en appelant à prier pour la victime et ses proches. « Je suis abattu et bouleversé par la nouvelle que l'un de mes prêtres a brutalement assassiné une personne pauvre et sans abri. Je n'ai pas de mots de réconfort pour vous aujourd'hui, encore moins d'explication ou de justification », a-t-il conclu.

L'OCPM appelle à suspendre tous les démantèlements
L'OCPM appelle à suspendre tous les démantèlements

La Presse

time10-07-2025

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L'OCPM appelle à suspendre tous les démantèlements

Les démantèlements des campements de sans-abri ne font que déplacer le problème, selon l'Office de consultation publique de Montréal. L'administration Plante doit cesser les démantèlements de campements de sans-abris tant que les ressources d'aide sont insuffisantes, estime l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM). L'organisme montre aussi globalement du doigt le « manque de leadership » en itinérance dans la métropole. « Cette méthode, elle n'est pas appropriée. Elle ne respecte pas le principe que ces gens, ce sont des citoyens. […] Un démantèlement, c'est le déplacement du problème. Ce n'est pas une solution », a dit jeudi le président de l'Office, Philippe Bourke, en conférence de presse. Il dévoilait le rapport très attendu de son organisation sur l'état de l'itinérance à Montréal. Menée depuis décembre 2024 auprès de milliers de Montréalais, une vaste consultation de l'OCPM avait pour thème la cohabitation sociale avec les sans-abri, avec comme point focal la gestion des campements. D'après le rapport, « le démantèlement des campements accable les personnes en situation d'itinérance en brisant leurs liens communautaires ». L'OCPM suggère de créer un comité responsable d'élaborer une politique sur les campements. Jusqu'à l'adoption de cette politique, il faut « suspendre les démantèlements », statue l'Office. Selon l'organisme, il faudrait dans l'intervalle aménager d'urgence des infrastructures sanitaires à proximité des campements, autrement dit des toilettes, mais aussi des services de collecte des déchets, une alimentation électrique de base, de l'accès à l'eau potable – y compris dans le métro – ainsi que des lieux d'entreposage. « On veut plus de solidarité, moins de sécurité », a résumé M. Bourke, reconnaissant néanmoins que « la Ville doit composer avec le bout du tuyau alors que le problème relève du manque de ressources ». « Manque de leadership » D'après l'OCPM, « un déficit majeur » existe par ailleurs « sur le plan de la gouvernance en matière de lutte à l'itinérance à Montréal ». « Ce déficit se traduit par un manque de leadership, mais aussi de clarté et d'imputabilité quant aux rôles et responsabilités des acteurs impliqués », martèle l'organisme. « La gouvernance défaillante a comme conséquences de limiter la capacité d'intervention, d'entraîner une gestion inefficace des ressources et de provoquer un désengagement et un épuisement professionnel chez le personnel œuvrant en itinérance », ajoute-t-il, mettant autant en cause Québec que Montréal. L'administration Plante doit réagir plus tard jeudi. D'après nos informations, elle évaluera la création d'une politique sur les campements. Imposer une suspension de cette pratique est toutefois contraire à la position de la mairesse Valérie Plante. Cette dernière fait valoir depuis plusieurs années déjà qu'un campement vient avec de la criminalité, des risques d'incendies, voire de viols. L'important, dit-elle, est « d'avoir un toit au-dessus de sa tête ». PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE Un avis d'éviction laissé au campement Notre-Dame, dans Hochelaga-Maisonneuve. Montréal compte cela dit répondre à la première recommandation de l'OCPM, soit d'émettre une déclaration municipale à l'effet que les citoyens non logés sont des Montréalais à part entière et ont droit à la dignité. À court terme, le campement de la rue Notre-Dame pourra encore demeurer en place. Un nouveau sursis de dix jours a été annoncé jeudi, ce qui signifie qu'un potentiel démantèlement ne pourra avoir lieu avant au moins le 21 juillet prochain. C'est le ministère des Transports qui est propriétaire du terrain. Selon Me Donald Tremblay, le fondateur et directeur général de la Clinique juridique itinérante, l'approche du démantèlement « est inhumaine et porte atteinte » à la vie, la sécurité et la dignité des personnes itinérantes. « Le Québec connaît une crise sans précédent, où il n'existe pas assez de places dans des ressources d'hébergement d'urgence, et encore moins en logement », a-t-il dit. Québec doit faire plus Dans son rapport, l'Office réitère par ailleurs que la responsabilité première de la gestion de l'itinérance incombe d'abord au gouvernement provincial. Un plan d'action « responsable » en itinérance doit être mis sur pied pour cesser de prévoir les ressources « dans l'urgence », insistent les commissaires. Ceux-ci appellent aussi à « bonifier substantiellement le financement des organismes communautaires » et à cesser de recourir à du mobilier urbain « pour éloigner les personnes en situation d'itinérance ». La Ville, elle, devrait arrêter de « recourir à des agences de sécurité privées pour encadrer le partage de l'espace public en lien avec l'itinérance », lit-on dans le rapport. On suggère de créer une « ligne téléphonique dédiée ou une application » de signalement des agressions, qui pourrait être gérée par le SPVM. Entre 2018 et 2022, l'itinérance visible a augmenté de 33 % dans la métropole. Selon un récent dénombrement provincial réalisé en octobre 2022, on compte 10 000 sans-abris au Québec, un chiffre qui devrait exploser encore, mais qui représente déjà une augmentation de 44 % en cinq ans.

Hauts-de-Seine : un squelette retrouvé au sous-sol d'un centre commercial à La Défense
Hauts-de-Seine : un squelette retrouvé au sous-sol d'un centre commercial à La Défense

Le Figaro

time07-07-2025

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Hauts-de-Seine : un squelette retrouvé au sous-sol d'un centre commercial à La Défense

C'est un groupe de jeune qui a fait la macabre découverte vendredi soir. Pour l'heure, l'identité du squelette demeure inconnue. Un squelette a été découvert, vendredi soir, au 5ème sous-sol du Centre Commercial des Quatre Temps à La Défense (Hauts-de-Seine), a appris Le Figaro auprès du parquet de Nanterre, confirmant une information du Parisien . C'est un groupe de jeunes, dont le motif de présence sur les lieux reste à déterminer, qui a découvert les ossements. Une enquête pour déterminer les causes de la mort a été ouverte par le parquet de Nanterre. Les premières investigations n'ont pas encore permis de révéler l'identité du défunt et les circonstances de sa mort. Publicité Urbex et graffitis Cet endroit, régulièrement occupé par des sans-abri, est également le terrain d'amateurs d'urbex ou de graffitis. D'après les éléments du Parisien, près de 200 personnes sans domicile s'y abriteraient chaque soir. Plus d'informations à venir...

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