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ArcelorMittal annonce un bénéfice net en hausse au premier semestre mais une rentabilité érodée par les droits de douane
ArcelorMittal annonce un bénéfice net en hausse au premier semestre mais une rentabilité érodée par les droits de douane

Le Figaro

time17 hours ago

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ArcelorMittal annonce un bénéfice net en hausse au premier semestre mais une rentabilité érodée par les droits de douane

Le deuxième sidérurgiste mondial ArcelorMittal a amélioré son bénéfice net au premier semestre en raison d'une plus-value exceptionnelle liée à la reprise d'une activité américaine de Nippon Steel, mais sa rentabilité a été érodée par les taxes douanières de 50% sur les importations d'acier appliquées aux États-Unis début juin. De janvier à fin juin, le bénéfice net a bondi de 39% à 2,6 milliards de dollars, mais son bénéfice avant intérêt, impôt, dépréciation et amortissement (Ebitda) a reculé de 10% à 3,4 milliards de dollars en raison notamment des droits de douane appliqués sur l'acier importé aux États-Unis depuis le Canada et le Mexique à partir du 4 juin, a expliqué le groupe dans un communiqué.

Il y a trop d'acier, mais personne ne veut cesser d'en produire
Il y a trop d'acier, mais personne ne veut cesser d'en produire

La Presse

time3 days ago

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Il y a trop d'acier, mais personne ne veut cesser d'en produire

Brame d'acier de 12 m sur 1,2 m encore chaude après avoir été coulée à l'aciérie Tata Steel à IJmuiden, aux Pays-Bas. Il y a trop d'acier, mais personne ne veut cesser d'en produire (IJmuiden, Pays-Bas) Dans l'usine Tata Steel d'IJmuiden, en banlieue d'Amsterdam, des cuves versent de l'acier en fusion dans de longs bacs étroits où il se solidifie pour former des brames identiques de 12 m sur 1,2 m. Patricia Cohen The New York Times Un peu partout dans le monde, cet acier sera façonné pour en faire, entre autres, des boîtiers de batterie antifuites, des pièces automobiles déformables absorbant les impacts, des boîtes de conserve préservant les aliments pendant des années. Très peu d'entreprises dans le monde produisent ce type d'acier haut de gamme. Pourtant, Tata fait face au même dilemme que tous les autres sidérurgistes : la production mondiale dépasse la demande. Selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la surproduction d'acier devrait atteindre 721 millions de tonnes en 2027. La solution simple ? Produire moins. Mais aucun pays ne veut cesser de produire un matériau jugé essentiel à sa sécurité économique et nationale. La sidérurgie a toujours été un fleuron national, symbole de puissance économique et de prestige. L'acier est au cœur de la vie moderne – bâtiments, routes, voitures, réfrigérateurs, appareils électroniques, fourchettes, boulons –, mais aussi au cœur de l'armement – canons, chars et avions de combat. PHOTO DESIRÉ VAN DEN BERG, THE NEW YORK TIMES L'aciérie Tata Steel d'IJmuiden, aux Pays-Bas, est la deuxième usine d'Europe. En Europe, qui constate qu'elle ne peut plus compter sur les États-Unis pour sa sécurité, cette prise de conscience renforce le rôle crucial de l'acier dans le domaine de la défense. Un matériau stratégique « L'acier est essentiel à la puissance industrielle de la Grande-Bretagne, à notre sécurité et à notre identité en tant que puissance mondiale », a déclaré Jonathan Reynolds, secrétaire d'État britannique au Commerce et à l'Industrie, quand le Parlement a adopté en avril une loi d'urgence pour prendre le contrôle des deux derniers hauts-fourneaux en activité dans le pays. Aucun pays ne peut tout produire, souligne Elisabeth Braw, chercheuse senior à l'Atlantic Council, un groupe de réflexion. Mais quand on fait la liste des produits auxquels il faut avoir accès à tout moment, « l'acier en fait partie », ajoute-t-elle. PHOTO DESIRÉ VAN DEN BERG, THE NEW YORK TIMES Cuves de ferraille recyclée à l'aciérie Tata Steel d'IJmuiden Au cours de la dernière décennie, l'acier chinois bon marché a bouleversé le marché mondial. L'énorme parc sidérurgique du pays, construit avec le soutien de l'État et exempté des normes environnementales européennes, produit plus d'acier et d'aluminium que le reste du monde réuni. Avec le ralentissement de l'économie chinoise, une quantité plus grande encore de ces métaux est exportée à des prix cassés. Moins cher que l'eau en bouteille D'où une baisse des prix, des profits et de l'emploi. Au kilo, l'acier coûte moins cher que l'eau en bouteille. Moins de profits signifient moins d'investissement dans les nouvelles technologies vertes, essentielles pour atteindre les objectifs climatiques de l'Union européenne, a averti en mai l'OCDE. PHOTO DESIRÉ VAN DEN BERG, THE NEW YORK TIMES Haut-fourneau au charbon au complexe sidérurgique Tata Steel d'IJmuiden, qui sera converti au gaz naturel et à l'hydrogène vert d'ici quelques années L'Union européenne impose des sanctions commerciales pour contrer le dumping de la sidérurgie chinoise. Mais l'acier chinois bradé s'écoule dans des pays qui traditionnellement n'étaient pas exportateurs d'acier, comme la Corée du Sud et le Japon, qui réagissent en cherchant eux aussi des marchés ailleurs. « C'est un effet domino », constate Lucia Sali, porte-parole de l'Association européenne de l'acier. Et maintenant, outre le coût élevé de l'énergie et de la main-d'œuvre, le vieillissement des technologies et la concurrence chinoise, il y a les droits de douane américains. Donald Trump a imposé en juin des droits de douane de 50 % sur presque tout l'acier et l'aluminium importés, multipliant par deux ceux annoncés en mars. Il veut stimuler la production aux États-Unis. Ses droits de douane menacent non seulement de sabrer les exportations d'acier que l'Europe peut vendre aux États-Unis, mais ils inciteront aussi d'autres producteurs d'acier dans le monde à réorienter leurs exportations vers l'Europe. Cela signifie plus de concurrence pour les sidérurgistes européens. Le Royaume-Uni semble mieux loti que les autres pays. M. Trump a exempté l'acier britannique des droits de douane additionnels de 25 % sur l'acier et l'aluminium et a accepté de supprimer plus tard les 25 % restants. Néanmoins, les vieilles aciéries du Royaume-Uni peinent à survivre. Le 12 avril, le gouvernement a pris le contrôle du complexe British Steel à Scunthorpe, une ville industrielle du nord de l'Angleterre. La chinoise Jingye, propriétaire de l'usine, avait menacé de le fermer, invoquant des pertes de 700 000 livres par jour (1,3 million CAN). Ses deux hauts-fourneaux au charbon sont les derniers du pays à produire de l'acier vierge (à partir de minerai de fer, et non de ferraille). PHOTO DARREN STAPLES, ARCHIVES REUTERS Un travailleur des hauts-fourneaux de l'usine British Steel de Scunthorpe, dans le nord de l'Angleterre. Le gouvernement britannique a pris le contrôle de l'usine, propriété de la chinoise Jingye, et pourrait la nationaliser. L'an dernier, Londres a aussi renfloué l'indienne Tata Steel et sa grande aciérie de Port Talbot, au pays de Galles, en lui accordant une subvention de 500 millions de livres pour passer à un four électrique à arc, plus écologique, qui fond l'acier recyclé. Aux Pays-Bas, l'usine Tata Steel d'IJmuiden est en meilleure posture. Le vaste site – l'équivalent de 1100 terrains de soccer – est l'un des plus grands employeurs industriels du pays. Par sa taille, l'aciérie est la deuxième d'Europe. Le paysage est dominé par de hautes cheminées et des tas de minerai de fer et de charbon, un contraste étonnant avec la plage publique, juste à côté. Tata Steel prévoit de remplacer le charbon par de l'hydrogène vert et du gaz naturel d'ici 2030 et négocie avec le gouvernement néerlandais pour obtenir des subventions. PHOTO DESIRÉ VAN DEN BERG, THE NEW YORK TIMES De la plage de Wijk aan Zee, près d'IJmuiden, aux Pays-Bas, on aperçoit au-delà des dunes les cheminées de l'usine Tata Steel. L'entreprise continue d'investir dans la prochaine génération de travailleurs, en accueillant chaque année de 150 à 200 personnes dans son centre de formation. Mais tout n'est pas rose. L'État néerlandais est en conflit avec Tata Steel devant les tribunaux au sujet d'amendes et de la fermeture potentielle d'un four à coke en raison de ses émissions toxiques. La transition vers des technologies plus propres coûtera des milliards et prendra du temps. À l'heure actuelle, l'acier produit à partir d'hydrogène vert dans des fours électriques à arc et d'autres méthodes de production plus écologiques émet beaucoup moins de gaz à effet de serre, mais coûte 30 à 60 % plus cher que la production conventionnelle. PHOTO DESIRÉ VAN DEN BERG, THE NEW YORK TIMES Cuve de ferraille en fusion dans l'usine Tata Steel d'IJmuiden, aux Pays-Bas Et puis il y a les droits de douane. Tata affirme que 12 % de ses ventes sont « liées aux États-Unis » et qu'elle a répercuté la majeure partie des droits de douane de 25 % entrés en vigueur en mars sur ses clients américains, dont Ford Motor, Chrysler, Caterpillar et Duracell. Toutefois, l'entreprise a ajouté qu'elle craignait qu'avec des droits de douane de 50 %, « notre acier ne devienne trop cher ». Cet article a été publié dans le New York Times. Lisez la version originale (en anglais ; abonnement requis)

Sidérurgie : en grande difficulté, Novasco (ex-Ascometal) se dirige vers un redressement judiciaire
Sidérurgie : en grande difficulté, Novasco (ex-Ascometal) se dirige vers un redressement judiciaire

Le Figaro

time4 days ago

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Sidérurgie : en grande difficulté, Novasco (ex-Ascometal) se dirige vers un redressement judiciaire

En difficulté, le groupe Novasco, nouveau nom du sidérurgiste Ascometal depuis sa reprise en juillet 2024 par le fonds d'investissement Greybull capital, a rendez-vous au tribunal à Strasbourg le 11 août, où sa mise en redressement judiciaire pourrait être prononcée, a-t-on appris samedi de source syndicale. «La date du 11 août a été confirmée par (le mandataire judiciaire) pour que Novasco soit placé en redressement judiciaire», a annoncé à l'AFP Gazi Yildiz, délégué syndical central CGT, exerçant dans l'aciérie d'Hagondange (Moselle), site sur lequel se trouve aussi un centre de recherche. Dans la semaine, six candidats à la reprise ont été auditionnés, avait expliqué à l'AFP Yann Amadoro, secrétaire (CGT) du comité social et économique (CSE). Selon les premiers retours, des potentiels candidats «auraient des intérêts pour différents sites. Mais pour l'instant rien de concret sur Hagondange», qui emploie 450 personnes en Moselle. Publicité Greybull n'a apporté que 1,5 million d'euros Avec ses trois autres sites d'usinage et de parachèvement, à Custines (Meurthe-et-Moselle), Saint-Étienne (dans le quartier du Marais) et Leffrinckoucke (Nord), Novasco emploie environ 760 personnes. «Dans ce cas-là, ce que demandent les salariés d'Hagondange, c'est de pouvoir avoir l'assurance qu'il y ait des fonds qui soient sécurisés pour payer les mesures d'accompagnement de départ», selon Yann Amadoro. Le placement de l'entreprise en redressement judiciaire, avec une période d'observation, donnera «du temps, que ce soit pour trouver une solution ou pour négocier des mesures acceptables», selon Yann Amadoro. L'entreprise, qui fabrique des aciers spéciaux, notamment pour le secteur automobile, avait été reprise en juillet 2024 par Greybull capital, qui devait injecter 90 millions d'euros, avec le soutien de l'État, qui devait apporter 85 millions d'euros. L'État a versé 75 millions d'euros, et 10 millions sont attendus en août, selon Gazi Yildiz. À l'inverse, le fonds britannique Greybull n'a apporté que 1,5 million d'euros, selon les syndicats. Si l'État a rempli son engagement financier, il n'a pas été «suffisamment attentif au déroulement du plan», déplore Yann Amadoro. «À partir du moment où l'État finance un projet comme celui-là, on s'attend à ce que l'argent public qui est mis dedans soit fléché et que l'État prenne toutes les garanties pour s'assurer que le projet se déroule comme prévu». Les employés poursuivront la semaine prochaine le blocage des flux de transport sur le site. Car «vu le timing, le seul levier que l'on a, c'est de garder la main sur les stocks», selon Yann Amadoro.

Sidérurgie: Novasco, ex-Ascometal, menace de sombrer
Sidérurgie: Novasco, ex-Ascometal, menace de sombrer

Le Figaro

time21-07-2025

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Sidérurgie: Novasco, ex-Ascometal, menace de sombrer

Le groupe Novasco, nouveau nom du sidérurgiste Ascometal après sa reprise en juillet 2024 par le fonds d'investissement Greybull Capital, fait l'objet d'une procédure de conciliation qui pourrait aboutir à un redressement ou une liquidation judiciaire, a-t-on appris lundi de sources concordantes. «Il y a eu une dégradation de notre business plan», explique à l'AFP Gazi Yildiz, délégué syndical central CGT, exerçant sur le site de Hagondange (Moselle). «Le marché de l'auto s'est effondré. Et l'an dernier, en novembre, il y a eu un accident assez grave avec trois blessés, à l'aciérie», qui a provoqué un arrêt de plusieurs semaines selon les syndicats. «On n'a pas réussi à fiabiliser les installations, surtout au niveau de l'aciérie, et du coup on n'a pas réussi à avoir le rendement qu'on avait à l'époque», précise M. Yildiz, indiquant que Novasco perd «trois à cinq millions d'euros» par mois. L'entreprise, qui fabrique des aciers spéciaux, notamment pour le secteur automobile, avait été reprise en juillet 2024 par Greybull Capital, qui devait injecter 90 millions d'euros, avec le soutien de l'État, qui devait apporter 85 millions d'euros. Publicité Trouver un repreneur À ce jour, l'État a versé 75 millions d'euros, et 10 millions sont attendus en août, selon Gazi Yildiz. À l'inverse, Greybull n'a apporté que 1,5 million d'euros, selon les syndicats. «Au vu de ce désengagement, Novasco est aujourd'hui en très grande difficulté financière, au bord du dépôt de bilan», alerte dans un communiqué l'intersyndicale CGT, CFDT, CFE-CGC, qui tiendra une assemblée générale mardi, et un CSE exceptionnel mercredi. Une procédure de conciliation «a été engagée fin juin dans l'espoir de trouver un repreneur. Mais aucune piste sérieuse ne se dessine à ce jour», s'inquiète-t-elle, craignant qu'après un mois de conciliation, une procédure collective (redressement ou liquidation judiciaire) soit engagée. Le projet de Greybull d'investir dans une «voie lingot» à Hagondange, destinée à produire des lingots pour la fabrication d'obus et diversifier l'activité, ne s'est pas concrétisé. À l'inverse, les travaux de remise en route du laminoir de Leffrinckoucke (Nord) sont, eux, bien avancés, selon Gazi Yildiz, ce qui pourrait faciliter une reprise du site nordiste. «Un an après, nous sommes de nouveau dans une situation critique, c'est décevant», confie à l'AFP la maire d'Hagondange, Valérie Romilly (DVD). «En France, ça devient catastrophique, bientôt on ne saura plus rien faire. On avait là une aciérie électrique, et on va lâcher tout ça... C'est terrible.» Sollicitée, la direction de Novasco n'a pas donné suite.

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