logo
ArcelorMittal annonce un bénéfice net en hausse au premier semestre mais une rentabilité érodée par les droits de douane

ArcelorMittal annonce un bénéfice net en hausse au premier semestre mais une rentabilité érodée par les droits de douane

Le Figaro2 days ago
Le deuxième sidérurgiste mondial ArcelorMittal a amélioré son bénéfice net au premier semestre en raison d'une plus-value exceptionnelle liée à la reprise d'une activité américaine de Nippon Steel, mais sa rentabilité a été érodée par les taxes douanières de 50% sur les importations d'acier appliquées aux États-Unis début juin.
De janvier à fin juin, le bénéfice net a bondi de 39% à 2,6 milliards de dollars, mais son bénéfice avant intérêt, impôt, dépréciation et amortissement (Ebitda) a reculé de 10% à 3,4 milliards de dollars en raison notamment des droits de douane appliqués sur l'acier importé aux États-Unis depuis le Canada et le Mexique à partir du 4 juin, a expliqué le groupe dans un communiqué.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Matières premières : le cuivre américain chute, l'or rebondit, le café troublé
Matières premières : le cuivre américain chute, l'or rebondit, le café troublé

Le Figaro

time6 hours ago

  • Le Figaro

Matières premières : le cuivre américain chute, l'or rebondit, le café troublé

Le cours du cuivre a plongé à New York cette semaine, après l'annonce que seule l'importation de produits semi-finis et non l'importation de cuivre raffiné serait soumise à des droits de douane de 50% aux États-Unis. Anticipant l'arrivée de surtaxes douanières de 50% sur les importations du métal rouge, les acheteurs américains avaient «bien approvisionné leurs réserves de cuivre» depuis des mois affirme Barbara Lambrecht, analyste chez Commerzbank. «Les importations américaines de cuivre raffiné ont augmenté de près de 130% en glissement annuel entre janvier et mai» et «dans le même temps, les stocks de cuivre dans les entrepôts Comex ont atteint leur plus haut niveau en 21 ans», souligne Ewa Manthey, analyste chez ING. La nouvelle a donc été «une grande surprise» sur le marché, explique Barbara Lambrecht. Après l'annonce, le prix du cuivre au Comex de New York a chuté de près de 20%, faisant disparaître presque entièrement l'écart de 30% entre le prix entre du métal rouge échangé sur le Comex et celui négocié sur la Bourse des métaux de Londres (LME). Publicité Avec des réserves aussi importantes de métal rouge sur le marché américain, «les achats à court terme, même sans surtaxes, pourraient être quelque peu inférieurs à la normale», estime l'analyste, ce qui peut expliquer la légère baisse des prix à Londres. Vendredi, vers 15H55 GMT (17H55 à Paris), sur le LME, une tonne de cuivre coûtait 9635,00 dollars vendredi, contre 9769,50 dollars sept jours plus tôt à la clôture. L'or revigoré Initialement délaissé au profit du dollar face à l'optimisme sur la résistance des États-Unis à la guerre commerciale, l'or est brusquement remonté en réaction à des données décevantes sur l'emploi américain vendredi. L'or a été initialement «plombé par la réduction des paris sur une baisse des taux d'intérêts de la Réserve fédérale cette année», note Han Tan de filiale du groupe Exinity, dans une note. Les investisseurs se sont d'abord fiés à la publication cette semaine d'une croissance américaine plus dynamique qu'escompté, d'un rebond de l'inflation en juin, et de bons chiffres sur l'emploi mercredi. Mais vendredi, le rapport du Ministère du Travail américain a signalé une progression du chômage et surtout une forte baisse des créations d'emplois en juillet, avec une importante révision à la baisse sur les mois précédents. De quoi renforcer les anticipations de baisses de taux en septembre. Le dollar est lourdement tombé en conséquence, propulsant en retour les autres valeurs refuge comme l'or ou le yen japonais. «Les entreprises anticipant une compression de leurs marges par la hausse des droits de douane ont probablement hésité à embaucher afin de maîtriser leurs coûts», analyste Fawad Razaqzada, analyste chez City Index. La situation inquiète les analystes d'autant que les surtaxes douanières prévues par un décret signé jeudi par Donald Trump ne rentreront en vigueur que le 7 août : elles risquent de renchérir les importations américaines et d'entraîner des représailles contre Washington. Vendredi, l'once d'or (31,1 g) s'échangeait à 3349,27 dollars, contre 3337,30 dollars sept jours plus tôt à la clôture. Chaud-froid sur le café Les cours du café évoluent en ordre dispersé, l'arabica en baisse et le robusta en petite hausse, dans un marché qui tente de naviguer à travers l'incertitude des droits de douane de Donald Trump, notamment concernant le Brésil. Le président américain a promis des taxes très importantes (50%) sur les importations en provenance du Brésil, premier producteur de café et notamment de la variété arabica. Publicité Si certains produits brésiliens devraient être exemptés, le doute plane sur le café. Le ministre des Finances, Fernando Haddad, a évoqué un entretien prévu avec le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent, sans indication de date. Près d'un tiers du café importé aux États-Unis vient du Brésil, donc «l'imposition de ces droits de douane perturberait gravement le marché mondial», affirme Mark Bowman, analyste chez ADM Investors Services. La demande d'arabica pourrait baisser au profit notamment de la variété robusta dont le principal producteur, le Vietnam, a signé un accord commercial avec Washington début juillet. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'arabica pour livraison en septembre valait 290,80 cents, contre 297,55 cents vendredi dernier. Sur le Liffe de Londres vendredi, la tonne de robusta pour livraison en septembre s'échange à 3.411 dollars, contre 3.228 dollars sept jours plus tôt à la clôture.

ExxonMobil et Chevron affectés par la baisse des cours du pétrole
ExxonMobil et Chevron affectés par la baisse des cours du pétrole

Le Figaro

time8 hours ago

  • Le Figaro

ExxonMobil et Chevron affectés par la baisse des cours du pétrole

Les groupes pétroliers américains ExxonMobil et Chevron ont subi un recul de leurs résultats au deuxième trimestre dans le sillage du reflux des cours du pétrole et du gaz naturel, mais ils sont malgré tout parvenus à dépasser les attentes du marché. ExxonMobil a réalisé un chiffre d'affaires de 81,50 milliards de dollars entre avril et juin, en baisse de 12,4% par rapport aux 93,06 milliards engrangés sur la même période un an plus tôt. Son bénéfice net a chuté de 23,4%, à 7,08 milliards. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels - valeur privilégiée par les marchés -, ce dernier ressort à 1,64 dollar contre 2,14 dollars un an plus tôt et 1,56 dollar attendu par le consensus des analystes de FactSet. Ceux-ci tablaient aussi sur un chiffre d'affaires de 80,51 milliards de dollars et un bénéfice net de 6,79 milliards. L'activité «upstream» (extraction et exploration) a «réalisé le second meilleur trimestre de production depuis la fusion entre Exxon et Mobil il y a plus de 25 ans», a souligné Darren Woods, patron d'ExxonMobil, cité dans un communiqué. Publicité Mais le cours du WTI américain a baissé de 9% sur un an. Si celui du gaz naturel a bondi de 57% aux États-Unis, il a perdu près de 7% en Europe. Par ailleurs, «le plan de réduction des coûts structurels a dépassé ses objectifs», a relevé M. Woods, mentionnant une réduction de 13,5 milliards de dollars depuis 2019 sur un objectif de 18 milliards à l'échéance en 2030. Le géant de Spring (Texas) est parvenu à générer 11,5 milliards de dollars de trésorerie opérationnelle et à cumuler 5,4 milliards de trésorerie disponible. Les analystes de TD Cowen ont noté la publication «positive» du groupe, qui a déjoué les prévisions «grâce à des résultats upstream plus forts que prévu». Ils ont néanmoins relevé des investissements annuels semblant s'acheminer vers un niveau inférieur aux anticipations pour l'ensemble de l'année. Annulation d'actions Au cours du trimestre, ExxonMobil a distribué 9,2 milliards de dollars à ses actionnaires, dont 4,3 milliards sous forme de dividendes et 5 milliards de rachats d'actions. Le groupe dispose d'un budget annuel de 20 milliards de dollars uniquement pour ces rachats. Il précise avoir notamment racheté, depuis mai 2024, environ 40% des actions qu'il avait émises dans le cadre de l'acquisition de Pioneer Natural Ressources Cette opération lui a coûté 63 milliards de dollars, payés en actions, et la reprise d'une dette de 5 milliards de dollars. Vers 14H15 GMT, à la Bourse de New York, l'action ExxonMobil perdait 1,30% et celle de Chevron progressait de 0,46%. Ce dernier a également publié vendredi ses résultats pour le deuxième trimestre, également en repli sur un an du fait d'une baisse des cours. Son chiffre d'affaires a ainsi reculé à 44,82 milliards de dollars, contre 51,18 milliards un an plus tôt, et son bénéfice net a fondu à 2,49 milliards par rapport aux 4,43 milliards du deuxième trimestre 2024. Le consensus tablait respectivement sur 43,79 milliards et 2,99 milliards. Dilué par action et à données comparables, le bénéfice net ressort à 1,77 dollar quand le consensus attendait 1,73 dollar. Le groupe de Houston (Texas) a expliqué avoir subi sur cette période une perte nette de 215 millions de dollars liée à l'évaluation des actions du groupe Hess ainsi que des coûts induits par le dispositif de retraite de ses employés. Ces coûts n'ont pu être totalement compensés par les gains issus de la vente d'actifs. Il a aussi signalé un effet de change négatif de 348 millions de dollars. Publicité Chevron a finalisé le 18 juillet le rachat de son compatriote Hess pour près de 60 milliards de dollars (dette incluse), avec plus d'un an de retard sur le calendrier initial du fait d'un litige dont il est sorti victorieux face à ExxonMobil. Mike Wirth, patron de Chevron, a souligné dans un communiqué que la production dans le très généreux bassin permien - situé entre le Texas et le Nouveau-Mexique - avait augmenté jusqu'à un million de barils équivalent pétrole par jour. Au niveau mondial, que ce soit aux États-Unis ou à l'étranger, la production a «établi de nouveaux records», a-t-il indiqué, soulignant que la trésorerie opérationnelle avait du coup été l'une des plus élevées du groupe, à cours similaires.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store