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Le Parisien
6 days ago
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Législative partielle à Paris : un sondage place Dati en tête face à Barnier
Voilà un sondage qui ne devrait pas manquer d'être largement commenté dans les états-majors de la droite, de la gauche et du bloc macroniste dans les prochaines heures. Il concerne la deuxième circonscription de Paris , là même où doit se tenir d'ici mi-octobre une législative partielle sur laquelle tous les regards sont déjà braqués, puisque la ministre de la Culture Rachida Dati et l'ancien Premier ministre Michel Barnier , tous deux membres des Républicains, ont décidé de s'affronter pour représenter les couleurs de la droite. À moins que la commission nationale d'investiture (CNI) du parti, qui doit se tenir lundi 28 juillet, ne parvienne à débrancher une de ses deux candidatures… Ce qui n'est pas acquis. Devant une telle incertitude, le parti Renaissance de Gabriel Attal, qui, lui, n'a pas encore totalement acté le fait de porter une candidature ou pas, a commandé ces derniers jours une enquête d'opinion auprès de l'Ifop pour connaître les intentions, à ce stade, des électeurs. Il a été réalisé, selon nos informations, entre le 17 et le 21 juillet, auprès d'un échantillon de 600 personnes inscrites sur les listes électorales de cette circonscription. Dans le cas d'un scénario où Dati et Barnier maintiendraient leur candidature — mais sans représentant du parti présidentiel —, la ministre de la Culture recueillerait 33 % des voix au premier tour, le bloc de gauche (s'il part uni), 30 %, le Savoyard 28 % et, très loin derrière, le RN Thierry Mariani . Dans l'hypothèse d'un duel Dati-Barnier , ce qui est peu probable en l'état, elle l'emporterait d'une courte tête, avec 52 % pour elle, et 48 % pour lui. Le résultat est instructif et démontre au moins une chose : en l'état, même si elle est donnée favorite, Rachida Dati ne plie pas le match. Quant à Michel Barnier , son parachutage ne lui garantit pas le succès espéré. Pour l'un, comme pour l'autre, cette campagne ne s'annonce donc pas comme une promenade de santé. « Il y a encore beaucoup d'incertitudes à ce stade, car on ne sait pas encore qui sera vraiment sur la grille de départ, donc ce n'est absolument pas prédictif, estime un expert de la carte électorale, estimant que beaucoup de choses peuvent encore bouger ». D'autant plus qu'une grande partie de la deuxième circonscription est géographiquement située dans le Ve arrondissement de la capitale… majoritairement à gauche. Du côté de Renaissance, on attend encore de voir la décision de la CNI de LR, le 28 juillet, pour savoir si une candidature portera les couleurs du parti dans cette législative partielle. « On espère encore de pouvoir y aller uni sous la bannière du socle commun (avec LR), mais ce n'est pas gagné », se contente de faire savoir un cadre du parti. La ministre déléguée en charge de l'Intelligence artificielle et du Numérique, Clara Chappaz , a déjà fait connaître, elle, son envie d'y aller.


Le Figaro
20-07-2025
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Emmanuel Macron et François Bayrou, couple exécutif le plus impopulaire de la Ve République
Emmanuel Macron n'était jusqu'alors jamais descendu sous la barre des 20% de popularité. Emmanuel Macron, au pouvoir depuis 2017, et François Bayrou, nommé premier ministre en décembre, forment le couple exécutif le plus impopulaire de la Ve République. Si le premier récolte 19% de satisfaits, selon un sondage IFOP/JDD paru ce dimanche, au-dessus donc de François Hollande qui était descendu à 13%, le second n'obtient que 18%. Le cumul des deux s'élève à 37%. Sous François Hollande, son premier ministre Manuel Valls recueillait tout de même 38% de soutien, offrant un taux de soutien de 51% à l'exécutif. Emmanuel Macron n'était jusqu'alors jamais descendu sous la barre des 20% de popularité. Alors que la fronde des Gilets Jaunes secouait la France, et que le président cristallisait une grande partie de la colère, il trouvait tout de même 23% de soutiens favorables dans l'opinion. Après la chute, causée par une motion de censure, du gouvernement de Michel Barnier, la popularité du chef de l'État s'élevait à 21% et était remontée à 28% en avril dernier. Une hausse attribuée aux foucades de Donald Trump sur les tarifs douaniers, à l'incertitude du contexte international et à un réflexe de ralliement autour du drapeau. Mais ce crédit s'est émoussé. Publicité Au sein même de son électorat, ses soutiens à l'élection présidentielle de 2022 ne sont que 49% à se dire satisfait de son action, une chute de 12 points. Sa cote de popularité s'érode aussi chez les cadres (8 points) et les chefs d'entreprise (18 points). Son premier ministre devient, lui, le plus impopulaire de la Ve République.


Le Parisien
18-07-2025
- Politics
- Le Parisien
59 % des Français ne veulent plus de François Bayrou comme Premier ministre, selon un sondage
Seuls 20 % des Français déclarent avoir une bonne opinion de François Bayrou et 59 % souhaitent un changement de Premier ministre, selon un sondage Ipsos/BVA pour RTL réalisé après la présentation du plan d'économies budgétaire . Dans le sondage publié jeudi et réalisé les 16 et 17 juillet, François Bayrou atteint un nouveau record d'impopularité avec 20 % d'opinions positives (-2 points par rapport au mois précédent) et 79 % d'opinions négatives. Les mesures budgétaires semblent mal perçues par les Français : seuls 21 % les jugent « nécessaires pour résorber le déficit public » contre 68 % qui les jugent « injustes et mal ciblées ». Dans ce contexte, une majorité de Français souhaitent qu'on change de Premier ministre (59 %) contre seulement 18 % qui préféreraient que François Bayrou demeure à son poste. Cependant, si une motion de censure était votée , cela susciterait davantage de l'inquiétude (41 %) que de la satisfaction (34 %). Par ailleurs, l'idée d'une dissolution de l'Assemblée nationale progresse : 44 % des Français s'y disent favorables (+ 14 points en un mois) contre 39 % qui y sont hostiles (-9 points). L'enquête a été réalisée par Internet auprès d'un échantillon représentatif de 1 002 personnes selon la méthode des quotas.


La Presse
15-07-2025
- Politics
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L'opinion des Canadiens à l'égard des États-Unis rejoint celle à l'égard de la Chine
L'enquête du Pew Research Center indique qu'un tiers des Canadiens – 34 % – ont désormais une opinion favorable des États-Unis. Il s'agit d'une baisse de 20 points de pourcentage par rapport à l'année dernière. L'opinion des Canadiens à l'égard des États-Unis rejoint celle à l'égard de la Chine (Washington) Après des mois de droits de douane et de moqueries de la part du président américain, Donald Trump, un nouveau sondage suggère que le pourcentage de Canadiens ayant une opinion favorable des États-Unis a diminué et est désormais comparable à celui des Canadiens ayant une opinion positive de la Chine. Kelly Geraldine Malone La Presse Canadienne L'enquête du Pew Research Center indique qu'un tiers des Canadiens – 34 % – ont désormais une opinion favorable des États-Unis. Il s'agit d'une baisse de 20 points de pourcentage par rapport à l'année dernière. Le même pourcentage de Canadiens avait une opinion favorable de la Chine, soit une augmentation de 13 points. « Ces dernières années […] beaucoup de gens ont largement préféré les États-Unis à la Chine », a relevé Laura Silver, directrice adjointe de la recherche sur les attitudes mondiales au centre de recherche établi à Washington. Maintenant, a-t-elle ajouté, « il n'y a plus de différence entre les deux ». L'enquête de Pew, menée auprès de 25 pays, a révélé une hausse de l'opinion positive à l'égard de la Chine dans plus de la moitié des pays. On a également constaté une hausse du nombre de personnes ayant une opinion favorable du président chinois Xi Jinping. « C'est la première véritable hausse que nous observons, que nous qualifierions d'augmentation généralisée », a commenté Mme Silver. Des droits et un discours qui font mal Donald Trump est revenu à la Maison-Blanche avec un programme visant à reformater le commerce mondial et à bouleverser la géopolitique en ciblant aussi bien les amis que les ennemis. Les critiques des tactiques du président américain ont affirmé que l'instabilité persistante inciterait les pays à resserrer leurs liens avec la Chine. Le Canada a été une cible précoce, M. Trump ayant qualifié à plusieurs reprises l'ancien premier ministre Justin Trudeau de « gouverneur du Canada » et insistant sur le fait que le pays devrait devenir un État américain. En mars, le président a imposé au Canada et au Mexique des droits de douane liés au trafic de fentanyl, avant de réduire ces droits de douane pour les marchandises conformes à l'Accord commercial Canada-États-Unis-Mexique quelques jours plus tard. En avril, il a lancé sa guerre commerciale à l'échelle mondiale avec des droits de douane dits « réciproques », mais a suspendu ces droits dévastateurs quelques heures plus tard, affirmant que cela donnerait le temps aux pays de conclure un accord avec les États-Unis. Il a tout de même maintenu un droit de douane de 10 % pour la plupart des pays. La Chine a été frappée par les droits de douane les plus élevés, ce qui a provoqué un bref mais intense conflit commercial entre les deux plus grandes économies mondiales. Le président américain a envoyé des lettres aux pays suggérant qu'ils seraient frappés de droits de douane élevés si aucun accord n'était conclu d'ici le 1er août. Parallèlement, Donald Trump a bel et bien appliqué des droits de douane spécifiques sur les importations d'acier, d'aluminium et d'automobiles, et des droits sur le cuivre devraient également entrer en vigueur le 1er août. Pew, un groupe de réflexion non partisan, a interrogé 28 333 adultes dans 24 pays – États-Unis non inclus – du 8 janvier au 26 avril, par téléphone, en ligne et en personne. Le centre a également sondé 3605 Américains du 24 au 30 mars, par téléphone, en ligne et en personne. Le sondage révèle que 26 % des Canadiens interrogés ont déclaré avoir confiance dans le président chinois, tandis que 22 % ont exprimé la même confiance en Donald Trump. « Cela reflète à la fois une opinion (positive) croissante de Xi et une vision très négative de Trump », a souligné Mme Silver. L'évolution des opinions a été particulièrement marquée au Mexique, où 45 % des personnes interrogées ont déclaré qu'il était plus important pour leur pays d'entretenir des liens économiques solides avec la Chine qu'avec les États-Unis, contre 37 % en 2019 et 15 % en 2015. Les relations du Canada avec la Chine ont été tendues lors du premier mandat de M. Trump, lorsque les Canadiens Michael Spavor et Michael Kovrig ont été arrêtés en Chine en 2018. Ces arrestations faisaient suite à l'arrestation de la directrice financière de Huawei, Meng Wanzhou, en Colombie-Britannique, à la demande des États-Unis. La directrice adjointe de la recherche sur les attitudes mondiales de Pew a déclaré que le sondage de 2025 constituait la première fois qu'il n'y avait pas d'écart important entre les perceptions des Canadiens à l'égard des deux plus grandes économies mondiales depuis la chute vertigineuse des relations du pays avec la Chine. Le sondage du Pew Research Center a révélé également que la proportion de Canadiens estimant que les États-Unis étaient plus importants pour les liens économiques était tombée à 67 %, contre 87 % en 2019. « Bien que cette opinion soit toujours majoritaire, elle a diminué de plus de 20 points de pourcentage, avec une augmentation correspondante de la part de ceux qui préfèrent la Chine », a pointé Mme Silver.


La Presse
14-07-2025
- Politics
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Ottawa craint que l'interdiction ne soit pas respectée
Inquiet que l'interdiction des armes d'assaut ne soit carrément pas respectée, Ottawa a sondé les propriétaires d'armes à feu afin de mieux communiquer avec eux. Un sondage qui donne un aperçu des valeurs et de la culture des propriétaires d'armes. Le gouvernement fédéral a un gros déficit de crédibilité auprès des propriétaires d'armes à feu. Et il le sait : « [Il] estime peu probable d'être perçu comme le messager le plus digne de confiance auprès des personnes qui possèdent des armes à feu de type armes d'assaut », peut-on lire dans la mise en contexte d'un sondage dont les résultats ont été rendus publics à la fin de juin. Le sondage confirme d'ailleurs cette perception. Plus des deux tiers des propriétaires d'armes à feu sondés disent se méfier d'Ottawa « lorsqu'il est question de prendre de bonnes décisions dans l'intérêt supérieur du public ». En Alberta, cette méfiance passe à 81 % des répondants, alors qu'elle tombe à 48 % au Québec, ce qui n'est qu'une des nombreuses différences régionales révélées par le sondage. Programme contesté Il n'est pas étonnant que le soutien au programme de rachat d'armes d'assaut du gouvernement soit faible. À peine 34 % des répondants ont affirmé l'appuyer. Ici encore, l'Alberta et le Québec sont aux antipodes. Seulement 21 % des propriétaires d'armes albertains soutiennent le programme. Ils sont 49 % au Québec. Le sondage confirme aussi une crainte du gouvernement que les propriétaires d'armes d'assaut ignorent les interdictions qu'il a décrétées. Il a posé cette question : « Quel pourcentage de propriétaires d'armes à feu visées participeront au programme de rachat ? » Seulement 9 des 1712 répondants ont dit croire que 100 % des propriétaires retourneront leurs armes ! Plus de la moitié pense que moins de 30 % des propriétaires vont collaborer. Mon gun, mon choix Ottawa cherchait aussi à sonder les personnes qui possèdent des armes sur la culture et leurs valeurs. Par exemple, les Canadiens estiment-ils que c'est un droit ou un privilège que de détenir une arme à feu ? À l'échelle du pays, 58 % croient que c'est un privilège. En Alberta, cette proportion tombe à 51 %. Elle atteint 61 % au Québec. Près de la moitié des répondants indiquent par ailleurs que « posséder une arme à feu est une partie importante de [leur] identité ». C'est le cas de 56 % des propriétaires de l'Alberta qui ont participé au sondage et de 36 % de ceux qui sont situés au Québec. Le sondage révèle par ailleurs que le quart des répondants ne possède qu'une seule arme à feu, mais 28 % en possèdent plus de cinq. Quand on leur demande pourquoi ils possèdent une arme, une majorité a répondu que c'était pour le tir à la cible. La chasse sportive ou pour se nourrir a été une raison moins souvent évoquée par les répondants pour expliquer qu'il est important pour eux d'être propriétaire d'une arme à feu. Les répondants jugent également, dans une proportion de 78 %, être « injustement ciblés par les règlements et les politiques sur les armes à feu ». En Saskatchewan, ce sont 88 % des répondants qui sont de cet avis ; une proportion qui tombe à 70 % dans l'Atlantique (contre 72 % au Québec). La NRA réagit Le principal lobby des armes à feu aux États-Unis a qualifié les inquiétudes d'Ottawa de « monumental euphémisme ». Dans un billet de blogue publié le 30 juin, la National Rifle Association (NRA) décrit le programme de rachat du fédéral comme une « confiscation des armes » (« gun grab »). De ce côté-ci de la frontière, estime que le sondage est une tentative de sauver un « programme inefficace de criminalisation massive et de confiscation visant les propriétaires d'armes à feu titulaires d'un permis ». Qu'est-ce que le programme de rachat d'armes d'assaut ? Il y a eu trois vagues d'interdiction d'armes d'assaut par le gouvernement fédéral : La première, en mai 2020, visait 2000 modèles. La deuxième, en décembre 2024, en avait ajouté 324. En mars 2025, 179 modèles, comme la carabine M1, se sont ajoutés. Les propriétaires de ces armes ont pu profiter de diverses amnisties pour se départir de leurs armes moyennant une indemnisation. Ceux qui sont visés par la troisième vague ont jusqu'au 31 mars 2026. Les armes d'assaut sont des armes dont « le mécanisme semi-automatique offrant une capacité de tir rapide soutenue (conception tactique/militaire dotée d'un chargeur de grande capacité) […] ne conviennent pas pour la chasse ou le tir sportif et qui ne sont pas sûres pour un usage civil », selon le site web d'information de Sécurité publique Canada. Il y avait 150 000 armes d'assaut en circulation au Canada en 2020, selon le gouvernement fédéral. Avec William Leclerc, La Presse