Dernières actualités avec #spectacles


Le Parisien
5 days ago
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Festival Off d'Avignon 2025 : nos 20 coups de cœur
Des histoires vraies ou non, du classique ou du contemporain, des comédies ou des récits bouleversants, des questions existentielles ou pas, du Jul, du Shakespeare et des destins hors norme… Voici vingt spectacles du Off d'Avignon que l'on vous recommande.


Le Parisien
5 days ago
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Dernière saison avant la fermeture du Cirque de Reims pour un lifting à 1,5 million d'euros
Danse, cirque, cabaret ou même marionnettes, le Cirque de Reims accueille chaque année une vingtaine de spectacles. Alors que le dévoilement du programme de la saison 2025-2026 est imminent, l'annonce de la fermeture de l'équipement l'été prochain pour restauration est actée. Inscrit au titre des Monuments historiques, il n'avait jamais bénéficié d'une grande campagne de rénovation. « C'était en réflexion depuis 2019, ça mérite un projet d'ampleur car les seules rénovations partielles datent des années 1990. C'est assez unique de restaurer ce type de bâtiment, on ne peut pas tout faire car on veut lui garder son âme », prévient Aurélie Nuzzo-Granier, l'architecte du patrimoine à la ville de Reims. En France, seuls huit cirques de ce type sont encore debout, à l'image du Cirque d'Hiver à Paris . Dans la Marne, un autre spécimen existe à Châlons-en-Champagne . À Reims, le cirque a ouvert en 1867. On le doit à l'architecte de la ville Narcisse Brunette. « Le manège à chevaux avait été bâti juste à côté car le cirque accueillait essentiellement des spectacles équestres. C'est un bâtiment en brique et en pierre de Courville, toute la façade va être restaurée, le confort acoustique sera revu grâce à l'installation du double vitrage. On avait beaucoup d'infiltrations, donc la toiture en zinc sera intégralement refaite », énumère Aurélie Nuzzo-Granier. « Au total, c'est une enveloppe de 1,5 million d'euros de travaux qui sera nécessaire. Avec à la clé une saison de fermeture pour l'équipement exploité par le Manège-Scène nationale. Avec cette rénovation, on espère booster la fréquentation pour la réouverture envisagée à l'été 2027, avec le festival des Flâneries musicales », confie la cheffe de projet. « Ce sera plus confortable pour les spectateurs, et le renforcement de l'isolation permettra d'avoir une température plus raisonnable en été. L'intérieur de l'édifice, dans les tons de bleu canard et jaune, sera également complètement revu. La suppression de l'ancienne régie, devenue obsolète, permettra la création d'une trentaine de places assises supplémentaires en haut des gradins et un accès dédié aux personnes à mobilité réduite sera aménagé. Pour préserver l'esprit du lieu, les banquettes en bois seront toutes restaurées. « On va gratter ce qui a été peint pour remettre en valeur le décor d'origine sur les panneaux de séparation des stalles. On va retrouver ces motifs avec des fleurs de style Art déco. Les poteaux en fonte vont également être décapés pour retrouver leur couleur d'origine. » Un travail réalisé en concertation avec l'architecte des Bâtiments de France qui a un droit de regard sur la totalité de ce projet financé par la ville de Reims, propriétaire du cirque depuis les années 1980.


La Presse
08-07-2025
- Entertainment
- La Presse
Veut-on encore se voir sur scène ?
Les données que l'Observatoire de la culture et des communications du Québec vient de publier au beau milieu de l'été concernant la fréquentation des spectacles méritent largement qu'on s'y arrête un instant. Elles sont en apparence positives, car nous avons été plus nombreux en 2023 à pénétrer dans une salle obscure qu'en 2004, la première année où l'Observatoire a commencé à produire des bulletins sur la fréquentation des spectacles au Québec. Au total, 8,8 millions d'entrées ont été enregistrées, comparativement à 7 millions il y a 20 ans. Les revenus de billetterie ont littéralement explosé au cours des dernières décennies. En 2023, ils ont atteint 408,9 millions de dollars, soit un bond de 43 % par rapport à la moyenne de 2015 à 2019 (286,5 millions de dollars). Tout cela devrait être de la musique aux oreilles des diffuseurs, des producteurs et des artistes. Sauf que… Il y a plein de choses préoccupantes dans ce rapport, à commencer par la part de marché qu'occupent les spectacles québécois sur nos propres scènes. Même si la fréquentation et les revenus de billetterie des spectacles québécois ont augmenté, ceux-ci ont perdu des parts au profit des spectacles provenant d'ailleurs. Même si le nombre de représentations de spectacles produits au Québec a monté de 13 871 à 17 923 en 20 ans, les parts de marché des spectacles québécois sont passées de 79 % à 71 % (pour la fréquentation) et de 72 % à 59 % (pour les revenus). L'autre signe qui montre qu'il y a une perte d'intérêt pour le contenu québécois est notre engouement pour la chanson anglophone, qui a connu une montée spectaculaire en 20 ans. Durant cette période, l'assistance aux concerts de chanson anglophone a connu une hausse de 79 %. De son côté, la chanson francophone a enregistré une hausse beaucoup plus modeste, soit de 28 % du nombre d'entrées. Vous comprenez mieux pourquoi il faut offrir à notre chanson tous les moyens possibles et imaginables pour combattre les géants du numérique. D'autres chiffres ont attiré mon attention. D'abord, il en coûte plus cher en moyenne pour voir un artiste de la chanson anglophone (77,71 $) qu'un artiste francophone (41,28 $). J'ai aussi vu que 47 % des concerts de chanson francophone sont donnés dans de petites salles (400 places et moins), alors que 61,4 % des concerts de chanson anglophone sont donnés dans de moyennes et grandes salles. Maîtres chez nous, disait l'autre. Pas sûr. PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE Louis-Jean Cormier dans sa nouvelle tournée amorcée le printemps dernier. Les spectacles de chanson francophone ont enregistré une hausse de 28 % du nombre d'entrées en 20 ans, contre 79 % pour la chanson anglophone. L'autre phénomène qu'il faut regarder de près est la concentration des diffuseurs. En 2018, une vingtaine de diffuseurs générait la moitié de la fréquentation des spectacles au Québec. Cinq ans plus tard, ils sont seulement une dizaine à se partager cette même part de l'assistance. Toujours en 2018, 75 % des revenus de billetterie étaient récoltés par environ 30 diffuseurs. Cinq ans plus tard, ils sont 15 à se partager cette même part des revenus. Bref, un noyau de gros acteurs accapare le marché. Et qui dit concentration de marché et de revenus dit concentration de pouvoir, de décisions et de choix artistiques. L'étude fait aussi état d'une diminution de la fréquentation des théâtres, dont le nombre d'entrées passe de 1,7 million à 1,5 million en 20 ans, soit une baisse de 11 %. Plusieurs facteurs expliquent cet important changement. La montée en popularité de certaines disciplines (humour, cirque, conte). Mais le rapport souligne le déclin du théâtre de répertoire, qui n'a pas été compensé par la croissance du théâtre de création. En 2023, le nombre de représentations de théâtre de répertoire a diminué de 74 % par rapport à 2004, l'assistance a diminué de 80 % et les revenus de billetterie, de 67 %. Cette situation fait en sorte qu'en 2023, l'offre théâtrale est largement dominée par le théâtre de création (qui compte pour 81 % du nombre total de représentations). PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE Lou-Adriane Cassidy fait partie de la génération montante de jeunes artistes qui chantent en français, et qui en sont fiers. N'y a-t-il pas un travail de rééquilibrage à faire ? Entre l'érosion du public vieillissant et la construction d'un nouveau public, ces décisions extrêmement difficiles appartiennent aux directions artistiques. Je me suis arrêté sur ces aspects inquiétants. Mais j'espère que cette précieuse étude, réalisée sur une longue période, sera scrutée par les gens du milieu. Elle nous dit que la situation est extrêmement complexe. Et que les décideurs doivent travailler ensemble pour donner un sérieux coup de barre au navire. Mais au-delà de cela, il y a une réflexion collective à avoir, sinon un électrochoc à procurer aux jeunes générations. La façon dont elles iront voir et entendre le fruit de nos créations artistiques déterminera la survie de notre culture. On ne peut pas découvrir de rapport en rapport que le contenu québécois intéresse de moins en moins les gens, que la chanson québécoise est vouée à des salles de 80 places ou que certaines disciplines artistiques se dirigent vers une forme d'agonie. On n'a pas fait tout ce chemin pour en arriver là ! Alors que des géants de notre culture contemporaine nous quittent les uns après les autres, il est temps de se demander si on a encore envie de se voir sur scène. Consultez le rapport


Le Figaro
04-07-2025
- Entertainment
- Le Figaro
Théâtre, musique classique, opéra, danse… L'été, Paris aussi fait son festival
Réservé aux abonnés Tous les artistes ne sont pas partis à Aix, à Avignon ou à Montpellier. Certains jouent même les prolongations dans la capitale jusqu'au cœur de l'été. Que l'on soit juillettiste ou aoûtien, voici donc une sélection de spectacles franciliens à savourer en attendant la rentrée. Théâtre Après Fair-Play, Patrice Thibaud rejoue deux spectacles, French Cancan et Franito. Le premier, accompagné par le compositeur Philippe Leygnac, est comme une « synthèse des grands moments de ses meilleurs spectacles ». Dans le second, aux côtés du danseur Fran Espinosa et de Cédric Diot et sur des airs de guitare espagnole, il joue une mère allergique au bruit qui a élevé seul son fils, prodige du flamenco. Rires assurés. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Au Théâtre Montparnasse (Paris 14e), jusqu'au 24 août. Pour la 4e édition du Théâtre de Verdure du Jardin Shakespeare, deux créations sont à découvrir. Fiesta, de Gwendoline Soublin, qui a des airs de conte : Nono, 10 ans, a écrit un discours pour partager ses rêves en prévision d'une grande fête avec ses amis, mais la tempête Marie-Thérèse s'abat sur le pays (les matins à 11 h, jusqu'au 19 juillet). Une autre tempête, celle de William Shakespeare, suit les traces du magicien Prospero, exilé sur une île déserte avec sa fille Miranda (jusqu'au 13 septembre). Théâtre…


La Presse
03-07-2025
- Entertainment
- La Presse
L'assistance aux spectacles a bondi au Québec
« La croissance observée en chanson est en grande partie alimentée par la chanson anglophone dont les représentations ont doublé depuis 20 ans », souligne l'ISQ dans son document. (Montréal) Les Québécois ont été plus nombreux à assister à des spectacles en 2023 par rapport à il y a 20 ans, à l'exception des représentations théâtrales. Vicky Fragasso-Marquis La Presse Canadienne L'Institut de la statistique du Québec (ISQ) a dévoilé jeudi de nouvelles données qui constatent un sommet de l'assistance en 2023, comparativement à des données colligées en 2004. En tout, 8,8 millions d'entrées ont été recensées pour quelque 20 000 spectacles en 2023. En 2004, on comptait 7 millions d'entrées pour 16 000 représentations. L'offre et l'assistance aux spectacles ont donc bondi de 25 et 26 % de 2004 à 2023. À elles seules, les représentations en chanson sont passées de 2 à 3 millions – et c'est la chanson anglophone qui a connu la hausse la plus marquée depuis 20 ans. « La croissance observée en chanson est en grande partie alimentée par la chanson anglophone dont les représentations ont doublé depuis 20 ans », souligne l'ISQ dans son document. Autre mauvais signe pour les productions québécoises et francophones : les parts de marché des spectacles produits ici ont diminué par rapport à ceux venant d'ailleurs. « Même si la fréquentation et les revenus de billetterie des spectacles québécois ont augmenté, ceux-ci ont tout de même perdu des parts de marché au profit des spectacles provenant d'ailleurs », précise l'ISQ. Si une augmentation générale de l'assistance aux spectacles a été notée, l'ISQ fait état d'une diminution de l'assistance au théâtre, de 1,7 à 1,5 million, ce qui représente une baisse de 11 %. « Les diminutions observées en théâtre s'expliquent notamment par l'important déclin du théâtre de répertoire, qui n'a pas été compensé par la croissance du théâtre de création », indique-t-on dans le document de l'ISQ. Les autres représentations mesurées étaient : la danse, la musique et les variétés. Toutes ces catégories sont en hausse, bien que celle de la musique soit très modeste (0,1 % d'augmentation d'assistance). Le domaine de l'humour, reconnu pour sa popularité, a été la locomotive du secteur des variétés, avec une représentation sur quatre qui était un spectacle d'humour au Québec en 2023. « L'ouverture de lieux de type cabaret voués à la présentation de soirées d'humour, où des artistes de la relève et de renom prennent l'affiche régulièrement pour tester leur nouveau matériel de spectacle devant de petits publics intimes, serait reliée à ces résultats », selon l'ISQ.