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Sha'Carri Richardson s'est excusée auprès de Christian Coleman après l'altercation qui lui a valu une nuit en détention
Sha'Carri Richardson s'est excusée auprès de Christian Coleman après l'altercation qui lui a valu une nuit en détention

L'Équipe

time6 days ago

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Sha'Carri Richardson s'est excusée auprès de Christian Coleman après l'altercation qui lui a valu une nuit en détention

Sha'Carri Richardson, championne du monde en titre du 100 m, avait été arrêtée il y a deux semaines après une altercation avec son compagnon, le sprinter Christian Coleman. Elle lui a présenté ses excuses mardi. Sha'Carri Richardson, championne du monde du 100 m et médaillée d'argent sur la distance aux Jeux Olympiques de Paris, a présenté des excuses publiques mardi à son compagnon Christian Coleman, à la suite de leur altercation qui avait valu à l'Américaine une nuit en détention près de Seattle il y a deux semaines. « Je m'excuse auprès de Christian. En arrivant dans ma vie, il m'a offert plus qu'une relation, la compréhension de ce qu'est un amour inconditionnel, bien plus que lors de mes expériences passées », a-t-elle écrit dans une story Instagram. Richardson avait été arrêtée après une altercation avec son compagnon dans un aéroport. Elle l'avait poussé violemment à plusieurs reprises. Les deux sportifs, qui s'entraînent ensemble en Floride, se rendaient alors aux sélections américaines à Eugene, où Richardson a connu une semaine chaotique, ne courant que les séries du 100 m puis étant éliminée en demi-finales du 200 m. La Texane est invitée sur 100 m aux Championnats du monde de Tokyo (13-21 septembre) en qualité de tenante du titre, mais ne s'est pas encore montrée en forme cette saison, après avoir repris tardivement à cause d'une blessure. « Elle n'aurait pas dû être arrêtée » Christian Coleman à propos de Sha'Carri Richardson Richardson a ajouté sur ses réseaux sociaux qu'elle s'était placée dans « une situation difficile », qu'elle avait engagé « une grande introspection », et qu'elle devait « assumer ses actes ». « Je veux utiliser cette période pour chercher une aide qui m'aidera à montrer qui je suis réellement au fond de mon coeur et de mon esprit », a-t-elle ajouté. À la fin des sélections, où il n'avait pu décrocher qu'une place de relayeur sur le 4 x 100 m pour les Mondiaux de Tokyo, Christian Coleman, champion du monde du 100 m en 2019, avait jugé que Richardson n'aurait « pas dû être arrêtée. Il y a des choses sur lesquelles elle doit travailler, bien sûr. Et moi aussi, vous aussi, tout le monde. (...) Mais je suis du genre à faire preuve de bienveillance, de miséricorde et d'amour ».

La ligue révolutionnaire de Michael Johnson croule déjà sous les dettes
La ligue révolutionnaire de Michael Johnson croule déjà sous les dettes

24 Heures

time09-08-2025

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La ligue révolutionnaire de Michael Johnson croule déjà sous les dettes

L'ancien sprinter américain voulait révolutionner l'athlétisme avec le Grand Slam Track. Que des épreuves de courses, un «prize money» record et déjà 13 millions de dollars de dettes. Publié aujourd'hui à 12h57 Michael Johnson, champion olympique américain et organisateur du Grand Slam Track, fait face à de nombreuses difficultés financières. IMAGO Elle devait être une «nouvelle ligue légendaire» d'athlétisme, une série d'événements qui «révolutionnerait» le sport. C'est en tout cas ce que promettaient les organisateurs du Grand Slam Track , notamment l'ancien sprinter américain Michael Johnson, cofondateur et directeur général. Un an plus tard, le bilan des quatre meetings initialement prévus est tout autre. Lors du coup d'envoi à Kingston, en Jamaïque, une grande partie des gradins est restée vide. À Miami également, le stade était loin d'être complet. À Philadelphie, une seule des deux journées de l'événement a eu lieu. La quatrième et dernière manche de la ligue, prévue fin juin à Los Angeles, a été purement et simplement annulée. Des dettes colossales révélées par les médias Michael Johnson a justifié la révocation en évoquant des incertitudes économiques. «Nous souhaitions assurer une stabilité financière à long terme, ce qui rendait impossible l'implantation d'une organisation à Los Angeles.» Plusieurs semaines après l'annulation et les explications nébuleuses de l'ex-athlète, les vraies raisons du fiasco commencent à émerger. Début juillet, le «Times» a révélé des retards de paiement des indemnités d'engagement et des prix destinés aux athlètes, information que les organisateurs du Grand Slam Track ont confirmée par la suite. Le sprinteur a tenté d'apaiser les tensions en assurant que les fonds seraient transférés d'ici à deux mois. Mais le mal était fait, et ce n'était que le début. Apparemment, les sportifs ne sont pas les seuls à ne pas être rémunérés. Les sites qui accueillent les compétitions ne le sont pas davantage. Au total, il manquerait environ 13 millions de dollars, selon différents médias, dont «Forbes» et «Guardian». «Les athlètes doivent être payés» Sebastian Coe, président de la Fédération internationale d'athlétisme Cette montagne de dettes s'expliquerait par le départ imminent d'un investisseur principal qui était resté dans l'ombre. «Nous avons de gros problèmes avec les paiements courants», a récemment admis l'organisateur. Sebastian Coe, président de la Fédération internationale d'athlétisme, s'est aussi emparé de cette affaire: «Cela donne une mauvaise image du Grand Slam Track. La fédération d'athlétisme s'est toujours pleinement engagée pour ses adhérents. Cette situation n'est pas acceptable. Les athlètes doivent être payés.» Le fait que cette nouvelle série de meetings, très tendance, rencontre déjà de gros problèmes dès le début est surprenant. Les nouveaux formats de compétition étaient attendus avec impatience dans le monde de l'athlétisme. On espérait que Grand Slam Track redorerait le blason de ce sport vieillissant et attirerait un nouveau public jeune devant les écrans. Michael Johnson: «Nous voulions trop, trop vite» Mais au moment venu, l'enthousiasme n'était pas au rendez-vous. Les gradins sont restés clairsemés et de nombreuses stars, surtout européennes, ont fait faux bond, préférant participer à la Diamond League ou se concentrer sur leur entraînement. Côté suisse, seule la spécialiste du 100 mètres haies Ditaji Kambundji a pris part à un meeting. Michael Johnson et ses partenaires avaient pourtant promis des prix mirobolants aux athlètes . Les vainqueurs de meeting de chaque catégorie de course devaient recevoir un chèque de 100'000 dollars. À titre de comparaison, les gagnants des meetings de la Diamond League touchent entre 30'000 et 50'000 dollars. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Ce qui était présenté comme «révolutionnaire» et «légendaire» fait désormais face à un avenir incertain. Michael Johnson souhaite poursuivre la série, malgré les nombreux problèmes et une réputation désormais lourde à porter. L'homme de 57 ans chercherait de nouveaux bailleurs de fonds pour financer son projet d'envergure sur le long terme. Il est convaincu que le Grand Slam Track gagnera encore en dimension internationale et en professionnalisme l'année prochaine. Mais une chose est claire, et Michael Johnson l'a récemment reconnu: «Nous voulions trop, trop vite.» Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan À propos d'athlétisme Tobias Müller a écrit son premier article pour la «Basler Zeitung» en 2011 et travaille depuis 2018 en tant que collaborateur rédactionnel. Il s'occupe principalement de sujets liés à l'athlétisme, au football ainsi qu'aux sports de loisirs. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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