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Tour de France 2025  : parcours, profil et horaire de la 1ère étape autour de Lille
Tour de France 2025  : parcours, profil et horaire de la 1ère étape autour de Lille

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time6 hours ago

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Tour de France 2025 : parcours, profil et horaire de la 1ère étape autour de Lille

Le Tour de France 2025 s'ouvre ce samedi 5 juillet avec une première étape de 185 km autour de Lille. Un parcours plat, idéal pour les sprinteurs qui rêvent déjà de jaune. Occasion unique pour les sprinteurs de revêtir le maillot jaune dès l'arrivée. Le peloton s'élancera au sud de Lille en direction du bassin minier, avec un passage à proximité du stade Bollaert de Lens. La première montée vers les Monts des Flandres, à Notre-Dame-de-Lorette (1 km à 7,6 %), permettra d'établir un premier classement du meilleur grimpeur. Quelques côtes, comme le Mont Cassel et le Mont Noir, viendront ensuite rythmer la course avant un retour vers Lille. Les équipes de sprinteurs devraient contrôler sans difficulté un peloton promis à une explication massive, sur une dernière ligne droite de plus d'un kilomètre, large et dégagée, parfaite pour départager les hommes les plus rapides. Départ réel à 13h35 avec une arrivée prévue vers 17h40 Le profil de la 1ere étape : Retrouvez l'analyse de l'étape sur le Tour de France Club, par la direction sportive du Tour de France.

« Aujourd'hui, ils sont plus de dix à pouvoir gagner » : pourquoi les sprinteurs actuels du Tour de France n'ont plus grand-chose à voir avec leurs prédécesseurs
« Aujourd'hui, ils sont plus de dix à pouvoir gagner » : pourquoi les sprinteurs actuels du Tour de France n'ont plus grand-chose à voir avec leurs prédécesseurs

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time7 hours ago

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« Aujourd'hui, ils sont plus de dix à pouvoir gagner » : pourquoi les sprinteurs actuels du Tour de France n'ont plus grand-chose à voir avec leurs prédécesseurs

Les plus grands sprinteurs du peloton sont présents au départ du Tour de France 2025, ce samedi à Lille, avec une étape inaugurale qui, pour la première fois depuis l'édition 2019, semble leur être promise. Radiographie d'une caste qui, au fil des années, a bien changé. Christian Prudhomme l'a clairement admis dans nos colonnes : la tendance n'est plus à « offrir » des étapes aux sprinteurs durant toute la première semaine du Tour de France. Ce fut le cas dans les années 1990, lorsque Mario Cipollini, Djamolidine Abdoujaparov, Robbie McEwen et Erik Zabel enchaînaient quotidiennement les succès, avant le pied du premier massif montagneux. Le directeur du Tour et son équipe ont ainsi opté depuis longtemps pour des arrivées plus explosives, plutôt que des avenues plates comme la main. La mode des purs sprinteurs s'est donc éteinte peu à peu, et même les Championnats du monde ne leur offrent que peu d'espace. La dernière arrivée jugée au terme d'un sprint massif remonte à Bergen (Norvège), en 2017, avec la victoire de Peter Sagan, et il faudra attendre les Mondiaux à Abu Dhabi, en 2028, pour voir les sprinteurs à la fête. Car selon toute vraisemblance, ils n'auront pas vraiment leur mot à dire à Kigali cette année, à Montréal en 2026 et à Sallanches en 2027, où les parcours seront davantage favorables aux puncheurs et aux grimpeurs. C'est aussi pour cette raison que la première étape du Tour 2025, courue ce samedi autour de Lille, aura une saveur particulière. Elle ne sera pas noyée, normalement, par le match entre les favoris du classement général, et le vainqueur sur un parcours propice à un vrai sprint sera récompensé par le maillot jaune. Ce n'est plus arrivé depuis 2019, à Bruxelles, lors de la première étape remportée par le Néerlandais Mike Teunissen, devant Peter Sagan et Caleb Ewan. Par conséquent, cette année, beaucoup d'équipes y ont vu une opportunité pour leur sprinteur maison de prendre la main d'entrée, même si le bonheur en jaune ne devrait être que de courte durée. « Ceux qui s'imaginaient voir des sprints tous les jours pendant la première semaine se trompent », a déjà annoncé Christian Prudhomme. « On doit désormais savoir se remettre en question à chaque fois » Aike Visbeek, directeur sportif d'Intermarché-Wanty La préoccupation, vendredi, dans le staff des équipes de sprinteurs, était donc de préparer cette première étape avec minutie. « Au sprint, la vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain, explique Aike Visbeek, le directeur sportif d'Intermarché-Wanty, celui de Biniam Girmay, Maillot Vert et vainqueur de trois étapes l'an passé. On doit savoir désormais se remettre en question à chaque fois, parce que la configuration d'un sprint est différente d'un jour sur l'autre. » Le niveau est aussi moins linéaire qu'à l'époque de Mario Cipollini, où les sprinteurs dominants étaient moins nombreux et possédaient des qualités quasi identiques. « Avant, on pouvait compter sur les doigts d'une main le nombre de sprinteurs capables de gagner une étape du Tour, assure Marcel Kittel, ancien grand sprinteur allemand des années 2010. Aujourd'hui, ils sont plus de dix à pouvoir gagner. » Parce que les arrivées sont moins souvent dessinées sur un même schéma ou un même format, parce que les qualités des sprinteurs se sont aussi diversifiées entre les adeptes d'un sprint long ou ceux qui sont plus performants sur un effort court, ceux qui ont besoin ou pas d'un train, ceux qui jouent plus sur leur puissance que sur leur habileté ou leur sang-froid. Large éventail d'âges, renouvellement permanent On est également passé d'une domination générationnelle du sprint à un éventail d'âges plus large. Il y a sept ans d'écart entre Tim Merlier (32 ans) et Biniam Girmay (25 ans), il y en avait même quinze, l'an passé, entre Mark Cavendish (39 ans alors) et l'Érythréen. « Le niveau s'est élargi parce que certains sprinteurs passent la montagne et peuvent donc viser des étapes qui étaient inabordables pour nous », analyse Erik Zabel, six fois Maillot Vert du Tour et vainqueur de douze étapes entre 1995 et 2002. La hiérarchie est moins stable et moins durable qu'à son époque, quand un trio de sprinteurs se partageait les lauriers sur des périodes de cinq ou six ans. Depuis une dizaine d'années, on a plutôt l'impression d'assister à un renouvellement permanent, avec l'émergence de nouvelles têtes, comme Olav Kooij, Casper Van Uden, Kaden Groves - encore en salle d'attente pour le Tour mais déjà vainqueurs d'étapes sur le Giro et la Vuelta -, qui ont presque fait oublier les Sam Bennett, Dylan Groenewegen ou Fabio Jakobsen, qui sont pourtant de la même génération que Merlier ou Jasper Philipsen. Mark Cavendish a ainsi refusé de nous donner son top 5 des sprinteurs de ce Tour de France, contrairement à Erik Zabel et Marcel Kittel. André Greipel n'a pas souhaité non plus s'aventurer sur ce terrain : « C'est un exercice où l'on peut rapidement avoir tout faux, après deux sprints massifs qui reviennent à ceux qu'on n'a pas cités, soufflait l'Allemand, vainqueur de onze étapes en six éditions (de 2011 à 2016) en observant, vendredi matin en conférence de presse, Biniam Girmay, qui l'avait battu en 2019 à la Tropicale Amissa Bongo pour sa première course face aux professionnels. Il y a beaucoup plus de sprinteurs à pouvoir s'imposer aujourd'hui. La hiérarchie que je vous donnerai là, avant la première étape, sera totalement bouleversée à la fin du Tour. Je préfère donc ne pas être ridicule dans trois semaines. » À lire aussi Forestier : «Si Pogacar attaque, c'est mort pour le château» La superstar Pogacar fascine toutes les générations «Les moyens sont là pour lutter contre le dopage» Vingegaard a-t-il les armes pour rivaliser avec Pogacar ?

Tadej Pogacar peut-il aussi remporter le maillot vert sur le Tour de France 2025 ?
Tadej Pogacar peut-il aussi remporter le maillot vert sur le Tour de France 2025 ?

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timea day ago

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Tadej Pogacar peut-il aussi remporter le maillot vert sur le Tour de France 2025 ?

Sprinteurs les plus en vue depuis le début de la saison, Tim Merlier et Jonathan Milan convoitent logiquement le maillot vert que Jasper Philipsen a déjà remporté. Mais Tadej Pogacar peut aussi tout rafler. Le classement par points est traditionnellement une affaire de sprinteurs, puisque le barème réserve les meilleures récompenses aux journées sans difficulté majeure. Gagner une étape de plaine rapporte cinquante points, quand ceux qui lèvent les bras en haute montagne en récoltent seulement vingt. Mais le maillot ne se joue pas qu'à l'arrivée car les sprints intermédiaires vont animer la course et peuvent être décisifs dans la quête du maillot vert, qui sourit aux grosses cuisses et aux plus réguliers. Pogacar, capable de tout gagner Bernard Hinault est le dernier coureur à avoir porté le maillot jaune et le maillot vert à Paris, en 1979. La possibilité d'un doublé appartient donc à une autre époque, mais Tadej Pogacar est du genre à bousculer tous les records et ses limites restent inconnues. Si le classement par points n'est pas un objectif pour le Slovène (26 ans), le profil de ce Tour et le barème peuvent lui permettre de le remporter sans même le vouloir vraiment : cinquante points sont attribués aux étapes pour puncheurs à Boulogne-sur-Mer, Rouen et Mûr-de-Bretagne, pendant la première semaine, et trente points attendent le vainqueur du Mont Ventoux, alors que les étapes de montagne n'en rapportent normalement que vingt. Quatrième du classement par points en 2024, après avoir levé les bras six fois, Pogacar a les moyens de se rapprocher en 2025, s'il décide d'exploiter chaque opportunité en première semaine. C'est assez improbable, mais possible. Philipsen, l'habitué Devancé l'année dernière par Biniam Girmay, Jasper Philipsen (27 ans) a remporté le maillot vert en 2023 et rêve de s'habiller en jaune pour la première fois, en gagnant samedi à Lille. Ce serait la meilleure façon de chasser les interrogations nées d'une première partie de saison contrastée. Le Belge ne compte que deux victoires, Kuurne-Bruxelles-Kuurne et la deuxième étape du Tour de Belgique, mais il assure se sentir mieux qu'en 2024 et sa polyvalence l'aidera à mieux résister que ses concurrents quand la route va s'élever. Il pourra encore s'appuyer sur l'expertise de Mathieu Van der Poel pour lui ouvrir la voie lors des sprints, et son équipe est la plus dense dans ce registre avec l'apport de l'Australien Kaden Groves. Merlier, leader avec Evenepoel Remco Evenepoel est la star de Soudal Quick-Step mais il partage le gâteau cette année avec Tim Merlier, le sprinteur qui déboule avec son poisson-pilote Bert Van Lerberghe. Notamment vainqueur de deux étapes de Paris-Nice, du Grand Prix de l'Escaut et de la Classique de Bruxelles, le champion d'Europe a assez de références pour se poser en favori dans la course au maillot vert, dès le premier week-end, tout près de la maison. Alors que quatre années se sont écoulées depuis son premier succès sur le Tour, Merlier (32 ans) n'a plus envie de patienter. Milan, le costaud Son impressionnant gabarit va souffrir en montagne mais l'allongement des délais est une bonne nouvelle pour Jonathan Milan (24 ans), qui pourrait s'épargner des frayeurs sur la route vers Paris. Avant de transpirer dans les cols, l'Italien de Lidl-Trek a tout ce qu'il faut pour terrifier la concurrence en plaine : sa puissance s'est exprimée partout cette saison, au Dauphiné Libéré, à Tirreno-Adriatico ou au Tour des Émirats arabes unis. Vainqueur du classement par points lors de ses deux participations au Giro, en 2023 et 2024, il découvre le Tour avec la même ambition.

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