
Tadej Pogacar peut-il aussi remporter le maillot vert sur le Tour de France 2025 ?
Le classement par points est traditionnellement une affaire de sprinteurs, puisque le barème réserve les meilleures récompenses aux journées sans difficulté majeure. Gagner une étape de plaine rapporte cinquante points, quand ceux qui lèvent les bras en haute montagne en récoltent seulement vingt. Mais le maillot ne se joue pas qu'à l'arrivée car les sprints intermédiaires vont animer la course et peuvent être décisifs dans la quête du maillot vert, qui sourit aux grosses cuisses et aux plus réguliers.
Pogacar, capable de tout gagner
Bernard Hinault est le dernier coureur à avoir porté le maillot jaune et le maillot vert à Paris, en 1979. La possibilité d'un doublé appartient donc à une autre époque, mais Tadej Pogacar est du genre à bousculer tous les records et ses limites restent inconnues. Si le classement par points n'est pas un objectif pour le Slovène (26 ans), le profil de ce Tour et le barème peuvent lui permettre de le remporter sans même le vouloir vraiment : cinquante points sont attribués aux étapes pour puncheurs à Boulogne-sur-Mer, Rouen et Mûr-de-Bretagne, pendant la première semaine, et trente points attendent le vainqueur du Mont Ventoux, alors que les étapes de montagne n'en rapportent normalement que vingt.
Quatrième du classement par points en 2024, après avoir levé les bras six fois, Pogacar a les moyens de se rapprocher en 2025, s'il décide d'exploiter chaque opportunité en première semaine. C'est assez improbable, mais possible.
Philipsen, l'habitué
Devancé l'année dernière par Biniam Girmay, Jasper Philipsen (27 ans) a remporté le maillot vert en 2023 et rêve de s'habiller en jaune pour la première fois, en gagnant samedi à Lille. Ce serait la meilleure façon de chasser les interrogations nées d'une première partie de saison contrastée. Le Belge ne compte que deux victoires, Kuurne-Bruxelles-Kuurne et la deuxième étape du Tour de Belgique, mais il assure se sentir mieux qu'en 2024 et sa polyvalence l'aidera à mieux résister que ses concurrents quand la route va s'élever.
Il pourra encore s'appuyer sur l'expertise de Mathieu Van der Poel pour lui ouvrir la voie lors des sprints, et son équipe est la plus dense dans ce registre avec l'apport de l'Australien Kaden Groves.
Merlier, leader avec Evenepoel
Remco Evenepoel est la star de Soudal Quick-Step mais il partage le gâteau cette année avec Tim Merlier, le sprinteur qui déboule avec son poisson-pilote Bert Van Lerberghe. Notamment vainqueur de deux étapes de Paris-Nice, du Grand Prix de l'Escaut et de la Classique de Bruxelles, le champion d'Europe a assez de références pour se poser en favori dans la course au maillot vert, dès le premier week-end, tout près de la maison.
Alors que quatre années se sont écoulées depuis son premier succès sur le Tour, Merlier (32 ans) n'a plus envie de patienter.
Milan, le costaud
Son impressionnant gabarit va souffrir en montagne mais l'allongement des délais est une bonne nouvelle pour Jonathan Milan (24 ans), qui pourrait s'épargner des frayeurs sur la route vers Paris. Avant de transpirer dans les cols, l'Italien de Lidl-Trek a tout ce qu'il faut pour terrifier la concurrence en plaine : sa puissance s'est exprimée partout cette saison, au Dauphiné Libéré, à Tirreno-Adriatico ou au Tour des Émirats arabes unis. Vainqueur du classement par points lors de ses deux participations au Giro, en 2023 et 2024, il découvre le Tour avec la même ambition.
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