Dernières actualités avec #stationsbalnéaires


Le Figaro
3 days ago
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«Je m'y suis pris comme pour une entreprise» : comment les villes balnéaires tentent d'attirer des touristes toute l'année
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Deauville, La Baule, ou encore Royan : les stations prisées des vacanciers rivalisent d'efforts pour développer leur attractivité, même hors saison. Une façon également de lutter contre le surtourisme ou les problèmes de sécurité durant l'été. Des rues bondées l'été, mais vides l'hiver. Telle est la réalité de la grande majorité des stations balnéaires françaises. Cependant, depuis plusieurs années, nombreuses sont celles qui ont décidé de changer de modèle, pour essayer d'attirer des touristes toute l'année. Une façon, aussi, de lutter contre le surtourisme ou les problèmes de sécurité durant l'été. Deauville, La Baule, Royan… Ces villes, qui dépendent principalement des revenus issus du tourisme, rivalisent d'efforts pour développer leur attractivité hors de la période estivale. Deauville en est un bon exemple. Bien que relativement proche de Paris, la station balnéaire normande a pendant longtemps été déserte l'hiver. Aujourd'hui, elle accueille entre 4 et 5 millions de visiteurs par an selon son maire (Horizons) Philippe Augier, avec un nombre de touristes hors saison en pleine croissance ces dernières années. Le tout grâce au développement de son offre de loisirs depuis plus de 20 ans, allant du Festival du film américain à sa programmation culturelle - par exemple avec la récente exposition du célèbre photographe Sebastião Salgado -, en passant par la construction d'équipements sportifs de haut niveau leur ayant permis d'accueillir la délégation chinoise olympique durant les JO. La ville a aussi misé sur le développement de son Pôle international du cheval, avec un budget de 250.000 euros en 2024 alloué à la construction d'installations et à leur entretien. «On a mis en place une vraie politique de marketing», souligne Philippe Augier, assumant de s'y être pris «comme pour une entreprise».


Le Figaro
5 days ago
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En Turquie, les commerçants qui refusent la carte bancaire agacent de plus en plus les touristes
Pour échapper à la TVA et aux taxes, les commerces de plusieurs stations balnéaires touristiques n'acceptent plus que l'argent liquide. Les paiements par carte peuvent donner lieu à des frais s'élevant jusqu'à 30 %. «Cash only». Alors que de plus en plus de pays disent adieu à leurs pièces et billets au profit de moyens de paiement électroniques, plusieurs stations balnéaires touristiques de Turquie suivent la tendance inverse. Bars, restaurants, boutiques, taxis... De plus en plus de commerçants refusent la carte bancaire et exigent de payer en espèces ou par virement avec un IBAN, rapporte le Türkiye Today. Cette pratique, particulièrement marquée en haute saison, n'est pas du goût des touristes et encore moins du fisc. En privilégiant les règlements en espèces, les commerçants n'ont pas l'obligation d'émettre un reçu officiel et cherchent ainsi à échapper à la TVA et autres taxes. Ils souhaitent également éviter les commissions reversées aux banques et émetteurs de cartes qu'ils répercutent sur le prix final payé par les clients. La presse locale rapporte que ces frais sont souvent gonflés pour s'élever jusqu'à 30 %. Publicité Le ministère des Finances interpellé par les touristes Ne pas pouvoir payer par carte bancaire a des répercussions sur le séjour des visiteurs, forcés de transporter davantage d'argent liquide sur eux. De nombreuses activités comme les excursions en bateau, le rafting et la plongée ne peuvent être réglées qu'en espèces, comme c'est le cas dans les stations balnéaires de Fethiye et Akyaka. Les chauffeurs de taxi prétextent souvent une panne de leur terminal de paiement pour forcer les touristes à régler en espèces. Les clients qui demandent un reçu se voient souvent remettre un simple bout de papier ou une note manuscrite sans valeur légale. Et quand ils demandent un reçu officiel, «la situation peut rapidement dégénérer en violente dispute», observe le Türkiye Today. Agacés par de telles pratiques, des touristes n'hésitent pas à partager leurs mésaventures sur les réseaux sociaux en identifiant le Trésor public et le ministère des Finances. EN VIDÉO - Êtes-vous favorable à la suppression de l'argent liquide pour lutter contre le narcotrafic ?


24 Heures
6 days ago
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Turquie: touristes fâchés face à la montée du «cash only»
Mécontentement en vacances – En Turquie, le «cash only» fâche les touristes Les touristes voient d'un mauvais œil l'impossibilité de payer par carte. Mais ce choix ne tombe pas de nulle part pour les commerçants. Adriana Stimoli La Turquie connaît une inflation record, un risque pour une destination habituellement prisée des touristes. EPA Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk «La machine à cartes est cassée»: voilà une phrase que les vacanciers en Turquie semblent entendre souvent. En pleine saison estivale, de nombreux touristes, mais aussi des locaux, dénoncent les pratiques de certaines stations balnéaires du pays. Selon «Turkiye Today» cité par «Blick», de plus en plus de commerçants refusent les paiements par carte bancaire. Pire, quand ils acceptent, certains imposent des commissions faramineuses, allant jusqu'à 30%. Derrière cette généralisation du cash only se cache une logique toute monétaire, suggère «Turkiye Today»: en évitant les paiements traçables, certains professionnels échappent à la TVA (10%) et à l'impôt sur les bénéfices. Les activités très touristiques, comme les excursions en mer seraient particulièrement concernées. Quant aux touristes, ils n'hésitent pas à faire part de leur grogne sur les réseaux sociaux. Une colère qui s'ajoute à une situation déjà complexe pour le pays, qui connaît une inflation record. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Se connecter Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.