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«C'est un succès historique» : la Turquie obtient des États-Unis le retour d'une statue antique
«C'est un succès historique» : la Turquie obtient des États-Unis le retour d'une statue antique

Le Figaro

time2 days ago

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«C'est un succès historique» : la Turquie obtient des États-Unis le retour d'une statue antique

La statue sans tête en bronze est sortie clandestinement de l'ancienne cité de Boubon, dans le sud-ouest de la Turquie, dans les années 1960. La Turquie a rapatrié des États-Unis une statue antique représentant l'empereur romain Marc Aurèle, fruit de ses efforts pour récupérer les antiquités sorties illégalement du pays, a annoncé samedi le gouvernement turc. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour La statue en bronze, sortie clandestinement de l'ancienne cité de Boubon - aujourd'hui située dans la province de Burdur, dans le sud-ouest de la Turquie - dans les années 1960, est revenue en Turquie 65 ans après l'avoir quittée, selon les autorités turques. Publicité « Nous avons gagné » « Ce fut un long combat. Nous avions raison, nous étions déterminés, nous avons été patients, et nous avons gagné », a déclaré le ministre de la Culture et du Tourisme, Mehmet Ersoy. « Nous avons ramené l'' Empereur philosophe ' Marc Aurèle sur la terre qui lui appartient », a-t-il ajouté. La décision de rapatrier en Turquie cet œuvre unique, autrefois exposée aux États-Unis, a été prise sur le fondement d'analyses scientifiques, de documents d'archives et de témoignages, a précisé le ministre. La statue sera bientôt exposée à Ankara dans le cadre d'une exposition. Leonard C. Hanna, Jr. Fund/Bridgeman Images « Grâce à la puissance combinée de la diplomatie, du droit et de la science, la démarche que nous avons engagée avec le bureau du procureur de district de Manhattan à New York et les services américains de sécurité intérieure dépasse le simple rapatriement : c'est un succès historique », s'est félicité Mehmet Ersoy. La statue sans tête avait été exposée au Cleveland Museum of Art d'avril à juillet, jusqu'à son retour en Turquie. Mehmet Ersoy a souligné la détermination de la Turquie à protéger l'ensemble de son patrimoine culturel ayant été exporté illégalement. « Nous allons bientôt présenter l''Empereur philosophe' au public de la capitale, Ankara, dans le cadre d'une exposition surprise », a annoncé le ministre.

Nice va pouvoir garder sa statue de Jeanne d'Arc
Nice va pouvoir garder sa statue de Jeanne d'Arc

Le Parisien

time6 days ago

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Nice va pouvoir garder sa statue de Jeanne d'Arc

La statue de Jeanne d'Arc va finalement rester en place à l'entrée du parking niçois et du jardin public qui portent le nom de l'héroïne. La cour administrative d'appel de Marseille a annulé jeudi la décision du tribunal administratif de Nice qui, saisi par le préfet des Alpes-Maritimes, avait annulé le marché public lancé par la Régie Parcs d'Azur . L'établissement public qui gère les parkings de la métropole Nice Côte d'Azur, était accusé de défaut de mise en concurrence. Si la juridiction confirme que ce marché devait bien faire l'objet d'une mise en concurrence, la statue monumentale en bronze doré commandée à l'Atelier Missor ayant coûté 170 000 euros de gré à gré, la cour a jugé que cette irrégularité, procédant d'une « simple erreur dans l'application d'une nouvelle réglementation », n'a pas été commise intentionnellement dans le but de favoriser l'Atelier Missor, un collectif d'artiste niçois. L'annulation du contrat a donc été... annulée ! Une enquête pour favoritisme ouverte en janvier 2025 avait également débouché sur une perquisition au siège de la régie Parcs d'Azur. « Je salue avec satisfaction cette décision de justice, qui reconnaît la légitimité et la régularité d'un projet porté avec conviction. La statue de Jeanne d'Arc, installée face à l'église qui lui est dédiée, incarne les valeurs de courage, de foi et d'unité qui nous rassemblent », s'est réjoui Christian Estrosi après cette décision . Le maire de Nice et président de la Métropole a remercié les mécènes qui ont participé au financement de la statue. « Cette mobilisation collective démontre combien notre patrimoine et notre mémoire partagée suscitent encore, aujourd'hui, un profond attachement. » Cette décision pourrait toutefois faire l'objet d'un pourvoi en cassation devant le conseil d'Etat.

«Une belle victoire» : à Nice, la statue de Jeanne d'Arc finalement sauvée par la justice
«Une belle victoire» : à Nice, la statue de Jeanne d'Arc finalement sauvée par la justice

Le Figaro

time6 days ago

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«Une belle victoire» : à Nice, la statue de Jeanne d'Arc finalement sauvée par la justice

Au terme d'un interminable feuilleton politico-judiciaire, la cour administrative d'appel de Marseille a validé, ce jeudi, la commande de la statue de Jeanne d'Arc à Nice. L'œuvre, menacée de déboulonnage, pourra rester en place. C'est une victoire pour les défenseurs de la statue monumentale de Jeanne d'Arc érigée à Nice, et un revers pour l'ex-préfet des Alpes-Maritimes, Hugues Moutouh. Ce jeudi, la cour administrative d'appel de Marseille a annulé le jugement du tribunal administratif de Nice qui ordonnait le retrait de l'œuvre. La commande passée par la régie métropolitaine Parcs d'Azur à l'atelier Missor a donc finalement été validée. «Nous avons gagné : la statue de Jeanne d'Arc est sauvée !», s'est réjouie Me Carine Chaix, avocate du collectif artistique. «C'est une belle victoire pour les artistes que je défendais, pour cette belle statue de Jeanne d'Arc, et pour l'art !», déclare-t-elle au Figaro. L'affaire remonte à l'automne 2024, lorsque cette sculpture en bronze doré à l'or fin, haute de cinq mètres et pesant onze tonnes, avait été installée devant l'église Sainte-Jeanne-d'Arc, dans le quartier Borriglione. Publicité Vers une jurisprudence Jeanne d'Arc ? Commandée pour 170.000 euros hors taxes sans mise en concurrence, l'œuvre avait suscité l'ire du préfet des Alpes-Maritimes de l'époque qui dénonçait une entorse au code de la commande publique. Saisi, le tribunal administratif de Nice avait donné raison au représentant de l'État en janvier dernier. Il avait annulé le marché et enjoint à la Ville de rembourser les sommes versées et de démonter la statue. Une décision qui avait provoqué une onde de choc localement, entre soutien politique affiché du maire Christian Estrosi - qui dénonçait une «croisade contre Jeanne d'Arc» - et manifestations d'associations identitaires. Dans sa défense, Me Chaix s'est notamment appuyée sur l'article R. 2122-3 du code de la commande publique, qui permet de passer un marché sans mise en concurrence pour des œuvres d'art uniques. La cour a semble-t-il tranché en faveur de cette interprétation. Au-delà du bras de fer juridique, la décision pourrait faire jurisprudence sur la place de l'artiste dans la commande publique. Elle permet du reste à la pucelle d'Orléans de rester, stoïque sur son socle bétonné, face à la Baie des Anges.

Bouches-du-Rhône : la Vénus d'Arles de retour chez elle en 2026
Bouches-du-Rhône : la Vénus d'Arles de retour chez elle en 2026

Le Figaro

time16-07-2025

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Bouches-du-Rhône : la Vénus d'Arles de retour chez elle en 2026

Découverte lors de la fouille des vestiges romains proches du théâtre antique d'Arles, la statue phare du Louvre surnommée «la Vénus d'Arles» retrouvera sa terre natale en 2026 dans le cadre d'une exposition de six mois au musée départemental Arles antique. Elle n'a pas vu ses terres camarguaises depuis plusieurs années. En 2026, la Vénus d'Arles, statue emblématique de la collection du Louvre, quittera provisoirement son écrin parisien pour retrouver la sous-préfecture des Bouches-du-Rhône, le temps d'une exposition de six mois au musée départemental Arles antique. L'annonce a été faite par la présidente du département des Bouches-du-Rhône Martine Vassal ce mardi. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Une demande de longue date La statue en marbre a été découverte en 1651 lors de la fouille des vestiges romains proches du théâtre antique d'Arles. Le Louvre devrait la prêter en avril 2026. Le sujet est sur la table depuis plusieurs années. En 2020, le maire d'Arles, Patrick de Carolis, et la députée de secteur de l'époque, Monica Michel, avaient écrit à la ministre de la Culture Roselyne Bachelot pour réclamer le retour «dans ses terres natales» de la sculpture représentant Aphrodite, la déesse de la beauté et de l'amour. Publicité Située en Provence, Arles est connue pour ses nombreux vestiges romains, du théâtre antique aux arènes en passant par les thermes de l'empereur Constantin. Découverte en 1651 dans les ruines du théâtre antique, la statue de Vénus avait été donnée à Louis XIV par les édiles de la ville soucieux de s'attirer les bonnes grâces du Roi Soleil qui l'avait installée dans la Galerie des Glaces de Versailles. Elle y restera jusqu'en 1798, avant d'être transférée au Louvre. La statue était revenue une seule fois à Arles en 2013 à l'occasion d'une exposition. Des répliques trônent à la mairie et au musée départemental.

La vidéo de la destruction d'une statue à Alep provoque un tollé
La vidéo de la destruction d'une statue à Alep provoque un tollé

La Presse

time03-07-2025

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La vidéo de la destruction d'une statue à Alep provoque un tollé

La vidéo de la destruction d'une statue à Alep provoque un tollé (Beyrouth) Une vidéo montrant la destruction d'une statue emblématique du centre d'Alep a suscité jeudi une vive polémique sur les réseaux sociaux, les autorités islamistes syriennes affirmant qu'il s'agissait d'une « erreur » survenue lors du transport de l'œuvre vers un musée. Agence France-Presse Sur les images filmées de nuit et massivement relayées en ligne, on voit une grue mobile tirer avec un câble métallique la « statue des Martyrs », représentés dévêtus, avant que sa partie supérieure ne se brise et s'effondre au sol. Sur X, la militante syrienne Nissan Babelli a dénoncé un acte de « vandalisme et une atteinte flagrante à la mémoire et à l'identité de la ville, une insulte aux désirs de ses habitants, qui avaient refusé à plusieurs reprises tout déplacement ou modification de la statue ». Dans un message publié sur X, le gouverneur d'Alep, Azzam al-Gharib, a affirmé qu'une « erreur » était survenue lors du déplacement de la statue, niant toute « motivation idéologique » derrière la décision. Il a précisé que la statue devait être transférée dans un musée « dans le cadre d'un projet visant à réhabiliter la place et en faire un espace culturel dynamique ». Après la chute du pouvoir de Bachar al-Assad, renversé par une coalition islamiste en décembre 2024, de nombreuses statues de son père, Hafez, avaient été déboulonnées. Les islamistes radicaux interdisent les statues, assimilées à l'idolâtrie. Lors de son règne de terreur dans certaines zones en Syrie et en Irak entre 2014 et 2019, le groupe djihadiste État islamique avait détruit plusieurs statues. Érigée en 1985 par le sculpteur syrien Abdel Rahmane Mouakkat, cette statue en pierre jaune était emblématique de la grande ville du nord de la Syrie. M. Gharib a qualifié l'incident d'« inacceptable » et assuré que « l'entière responsabilité serait imputée à la partie exécutante, qui n'a pas respecté les normes techniques et structurelles convenues ». Selon lui, cette décision répondait également à des demandes de certains habitants, qui associaient la statue à « une période douloureuse de l'histoire de la ville, marquée par des évènements et des pratiques du régime déchu entre 1982 et 1984 ». « Ce n'est pas qu'une pierre qu'on détruit aujourd'hui, mais une partie de notre mémoire collective », a dénoncé un internaute sur Facebook.

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