Dernières actualités avec #succession


Le Figaro
4 days ago
- Business
- Le Figaro
« Sur certains sujets, je suis dépassé » : dans l'entreprise familiale Septodont, Olivier Schiller cède la place à un dirigeant extérieur
Réservé aux abonnés PORTRAIT - Petit-fils des fondateurs de l'ETI de solutions d'anesthésie dentaire, Olivier Schiller a établi une stratégie distincte en laissant les commandes à Karim Khadr pour perpétuer la croissance de la société avant le retour d'un membre de la famille à la barre. Olivier Schiller défend le modèle des entreprises familiales, qu'il estime garantes de la souveraineté nationale. Le petit-fils des fondateurs du champion français de l'anesthésie dentaire Septodont rompt néanmoins avec la tradition en confiant, pour la première fois en quatre-vingt-treize ans, les rênes à un dirigeant extérieur, Karim Khadr. Il s'agit finalement d'une étape dans une succession méticuleusement préparée. Unique héritier, Olivier Schiller a choisi d'acquérir de la légitimité en commençant son parcours hors les murs. Diplômé de Centrale Lille, il a travaillé ses gammes chez Accenture, enchaînant avec un MBA à HEC. En 1995, le bras droit de son père l'a prévenu de son départ, l'invitant à le remplacer comme directeur financier. Il a accédé à la présidence en 2012. Sous son impulsion, Septodont est passé de 200 millions à 500 millions d'euros de chiffres d'affaires. Il vise le milliard pour le centenaire, en 2032, en multipliant les acquisitions. L'année dernière, le groupe s'est…


Le Figaro
5 days ago
- Business
- Le Figaro
Si vous avez aidé un parent dans le besoin, réclamez vite votre indemnité dans le cadre de la succession
Réservé aux abonnés Aider un parent ouvre droit à une indemnité, à réclamer sans tarder. Si un enfant s'est occupé d'un parent au-delà de ce que lui imposait la piété familiale, il peut, dans certaines circonstances, demander une compensation financière lors du règlement de la succession. Il a 5 ans pour agir, mais à compter de quelle date exactement ? Réponse de la Cour de cassation. Analyse de la Cour de cassation, 1ère chambre civile du 30 avril 2025, pourvoi n° 23-15.838. Les faits Peu après l'ouverture de la succession de leur mère, l'une de ses filles, qui s'était occupée d'elle durant les dernières années de sa vie, réclame une compensation financière à la succession. Les juges lui octroient 35 000 € au titre de l'assistance et des soins prodigués. Ses sœurs contestent, estimant que sa demande était prescrite. La cour d'appel réaffirme que la créance de l'aidante est née à la date du décès de leur mère, en avril 2014, et qu'elle s'exerce à l'encontre de la succession. Ayant saisi la justice en février 2019, elle avait respecté le délai légal de 5 ans. Les sœurs tentent alors…


24 Heures
06-07-2025
- Politics
- 24 Heures
Le dalaï-lama fête son 90e anniversaire avec une prière pour la paix
En exil dans l'Himalaya indien depuis 1959, le Tibétain a été célébré devant des milliers de fidèles. La question de sa succession face aux prétentions chinoises plane sur les festivités. Publié aujourd'hui à 10h37 Le chef spirituel tibétain, le dalaï-lama, assiste à une cérémonie d'offrande de prières de longue vie au temple tibétain principal de McLeod Ganj, le 5 juillet 2025. AFP Le dalaï-lama a fêté ses 90 ans dimanche «en simple moine bouddhiste» avec une prière en faveur de la paix, au terme d'une semaine de célébrations dans les contreforts de l'Himalaya indien, où il vit en exil. «Je ne suis qu'un simple moine bouddhiste, d'habitude je ne participe pas aux célébrations d'anniversaire», a déclaré dans un message celui qui, la veille, faisait part de son rêve de vivre «encore 30 ou 40 ans». Drapé dans sa robe bordeaux et son écharpe jaune, le chef spirituel des Tibétains a adressé son sourire espiègle à des milliers de fidèles avant le début des prières. Les psalmodies des moines bouddhistes ont résonné depuis le monastère de McLeod Ganj, dans le nord de l'Inde où le dalaï-lama passe l'essentiel de son temps depuis sa fuite de la répression chinoise de 1959 à Lhassa, au Tibet. Un successeur né «dans le monde libre» Au fil des célébrations qui se sont étalées toute la semaine, Tenzin Gyatso (son nom d'état civil) n'a pu éviter le lourd sujet de l'après, alors que la Chine entend bien choisir un successeur à sa main. Extrêmement attendu sur la question, il a affirmé mercredi que l'institution serait «perpétuée», déclenchant aussitôt une réaction ferme de Pékin affirmant que tout nom devait être «approuvé par le gouvernement central». L'actuel dalaï-lama a assuré de son côté que celui qui prendra sa suite sera «forcément né dans le monde libre». La responsabilité de désigner un successeur «reposera exclusivement sur les membres du Ganden Phodrang Trust, le bureau de Sa Sainteté le dalaï-lama», attestait-il. «Personne d'autre n'a l'autorité requise pour se mêler de cette question». Identifié comme la réincarnation de son prédécesseur «Le voir fêter ses 90 ans aujourd'hui me comble de bonheur, mais m'emplit aussi d'une profonde tristesse», a confié Dorje Dolma, 27 ans, qui a fui le Tibet pour l'Inde. «Sa Sainteté a toujours été comme une figure paternelle pour moi. Sa bonne santé m'apporte de la joie, mais parfois son âge m'inquiète». Né le 6 juillet 1935, Tenzin Gyatso est devenu dès l'âge de deux ans le 14e chef spirituel et politique des Tibétains, dûment identifié par la tradition bouddhiste comme la réincarnation de son prédécesseur. Considéré comme un dangereux séparatiste par Pékin, le lauréat en 1989 du Prix Nobel de la paix incarne dans le monde entier le combat pour la liberté du Tibet. Ce vaste territoire himalayen, d'une taille comparable à celle de l'Afrique du Sud, a été envahi en 1950 par les troupes chinoises qui en ont fait une province de Chine. Tenzin Gyatso n'y a jamais remis les pieds depuis son exil en Inde. «Symbole d'amour et de compassion» Le chef spirituel a reçu dimanche les vœux du premier ministre du pays qui l'héberge. «Je me joins aux 1,4 milliard d'Indiens pour adresser nos vœux les plus chaleureux à Sa Sainteté le dalaï-lama pour ses 90 ans», a déclaré dans un communiqué Narendra Modi. «Il est un symbole durable d'amour, de compassion, de patience et de discipline morale», a-t-il ajouté, lui souhaitant une «bonne santé et une longue vie». Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a assuré dans un communiqué que Washington était «engagé dans la promotion du respect des droits humains et des libertés fondamentales des Tibétains». D'autres personnalités comme les anciens présidents des États-Unis Barack Obama, Bill Clinton et George W. Bush, ou l'acteur Richard Gere, un soutien de longue date de sa cause, ont salué l'œuvre du dalaï-lama. Un des dirigeants religieux les plus populaires L'anniversaire de ce dernier marque l'aboutissement d'une semaine entière de célébrations en l'honneur de l'un des dirigeants religieux les plus populaires au monde, apprécié pour son humour et ses enseignements. «Bien qu'il soit important de travailler au développement matériel, il est vital de se concentrer sur la paix de l'esprit en cultivant un bon cœur et en faisant preuve de compassion, pas seulement envers ses proches, mais envers tout le monde», a-t-il fait valoir dimanche. «Ainsi, vous contribuerez à rendre le monde meilleur». La fête s'est terminée avec la traditionnelle dégustation du gâteau, dont Tenzin Gyatso a mangé une part sous les chants: «Joyeux anniversaire». Sur le dalaï-lama Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.