Dernières actualités avec #séquestration


Le Parisien
19 hours ago
- Politics
- Le Parisien
Saint-Maur : six hommes écroués après le home-jacking d'une joaillière de la place Vendôme
Un violent home-jacking sous les yeux de trois enfants. En janvier, une joaillière de la place Vendôme à Paris (Ie) et sa famille ont été attaquées à leur domicile de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne). Après six mois d'enquête, les policiers de la Brigade de répression du banditisme (BRB) de Paris viennent de démanteler l'équipe « parfaitement structurée » qui serait derrière ce coup d'un préjudice de plus d'un million d'euros, d'après les victimes. Placés en garde entre lundi et mercredi, six jeunes hommes ont tous été mis en examen pour vol et séquestration en bande organisée et association de malfaiteurs criminelle. Le parquet de Créteil, sollicité, indique avoir pris des « réquisitions de placement en détention provisoire ». Un seul a finalement échappé à la prison et a été placé sous contrôle judiciaire. Il est environ 5 heures du matin, ce 7 janvier 2025, lorsque plusieurs hommes encagoulés, gantés et armés, de couteau et tournevis, s'introduisent dans le pavillon cossu de la joaillière, situé sur les bords de Marne, à Saint-Maur-des-Fossés. La femme est menacée et frappée, son conjoint roué de coups de poing au visage. La maison est entièrement fouillée. Les agresseurs prennent la fuite avec des bijoux, des effets de luxe et des espèces. Ils s'emparent aussi d'une luxueuse berline. Les victimes ont estimé le préjudice à plus d'un million d'euros. Mais l'un des home-jackers a commis une erreur. Son ADN a été retrouvé sur une valise et sur l'un des boutons de réglage d'un siège du véhicule volé, retrouvé peu de temps après les faits. Younesse M., 22 ans, serait le logisticien de l'équipe. « Oiseau de nuit », au train de vie décorrélé de ses ressources officielles, inexistantes, il multipliait les allers-retours à Dubaï. Devant les policiers, il a gardé le silence. Son avocat, contacté, n'a pas donné suite. Après un impressionnant travail sur la téléphonie, les enquêteurs sont parvenus à identifier son chef présumé. Voyou aguerri et prudent, Boubacar D., 28 ans, pourrait être, d'après les limiers de la BRB, l'organisateur du casse, ou un intermédiaire du commanditaire. Il aurait replongé quelques semaines seulement après sa sortie de prison. Lui, conteste son implication. Ses avocats, Mes Émilie Bérengier et Ugo Valls, n'ont pas souhaité faire de déclaration. Les quatre autres suspects, simples « soldats » du projet criminel, sont de jeunes majeurs originaires de Meaux (Seine-et-Marne). Trois d'entre eux auraient participé à un aller-retour d'une nuit en Belgique juste après les faits. En vue d'écouler le butin ? Leurs avocats, Mes Antoine Ory, Ann Kennedy, Hemza El Moujaddid et Thierry Benkemoun n'ont pas souhaité faire de déclaration. Les investigations se poursuivent.


Le Parisien
a day ago
- Business
- Le Parisien
Doubs : la famille d'un directeur d'une société de métaux précieux séquestrée, deux individus mis en examen et incarcérés
Une famille séquestrée dans le Doubs , des métaux précieux volés : c'est la scène qui s'est jouée en février dernier. Ce vendredi 4 juillet, le parquet de la Jirs de Nancy a annoncé que deux personnes avaient été mises en examen et placé en détention provisoire après la séquestration des membres d'une famille d'un « directeur d'une société spécialisée dans le travail de matières précieuses ». Les faits remontent au 10 février, lorsque plusieurs malfaiteurs s'étaient introduits au domicile de ce dirigeant et s'en étaient pris à sa famille. Son épouse et ses deux filles avaient été « entravées au niveau des poignets et emmenées dans un véhicule », indique le parquet de la Juridiction interrégionale spécialisée de Nancy dans un communiqué. Le dirigeant d'entreprise avait alors été contraint « de se rendre dans les locaux de l'entreprise et de remettre aux malfaiteurs des métaux et pierres précieuses ». « Une fois le butin récupéré les auteurs libéraient le directeur, sa compagne et leurs deux filles », indique encore la Jirs, qui a récupéré l'enquête auprès du parquet de Besançon, au vu « de la nature des faits et de la complexité des investigations à mener ». Le 19 février, une information judiciaire avait été ouverte, notamment pour « enlèvement, séquestration ou détention arbitraire d'otage pour obtenir l'exécution d'un ordre ou d'une condition, commis en bande organisée ». Le 1er juillet, 13 suspects ont été interpellés au cours d'une vaste opération mobilisant 140 militaires de la gendarmerie et 50 fonctionnaires de police dans six départements, les Hauts-de-Seine, le Val-d'Oise, le Rhône, les Bouches-du-Rhône, la Gironde et la Seine-et-Marne. À l'issue des garde à vue, deux suspects ont ainsi été mis en examen et placé en détention. Quatre autres seront déférés devant un juge d'instruction « dans les tout prochains jours ».


Le Parisien
2 days ago
- Politics
- Le Parisien
Tentative de braquage d'une boutique de sacs de luxe : jusqu'à 7 ans de prison pour les faux policiers
Fin de l'histoire pour cette équipe de faux policiers. Cinq hommes, âgés de 22 à 31 ans, ont été condamnés, ce vendredi par le tribunal correctionnel de Paris, à des peines d'un à sept ans de prison ferme. Ces quatre hommes comparaissaient depuis le début de la semaine pour avoir tenté de braquer et séquestrer, le 3 janvier 2023 dans le VIIIe arrondissement de la capitale, la gérante et une employée du magasin d'articles de luxe de seconde main Stamp. L'un d'eux, absent durant toute la durée du procès, fera l'objet d'un mandat d'arrêt. En ce jour d'hiver, un trio de malfrats arrive dans le quartier des Champs-Élysées à bord d'une Renault Talisman, volée quelques jours auparavant. Leur scénario est bien préparé. Déguisés en policiers, ils comptent s'introduire dans cette boutique de la rue Marignan, ligoter les employées, emporter la marchandise et prendre la fuite en utilisant une voiture relais. L'un d'eux s'approche de la porte de la boutique qui est verrouillée et s'adresse à la gérante, prétextant une opération des forces de l'ordre.