Dernières actualités avec #television


Le Figaro
a day ago
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Audiences : M6 frôle l'accident industriel avec «Lego Masters»
Les audiences du lundi 14 juillet 2025 pour les programmes diffusés en première partie de soirée. Vers une déprogrammation ? Lundi soir, la suite de la saison 5 de «Lego Masters» présentée par Éric Antoine était proposée sur M6. Environ 709.000 téléspectateurs étaient au rendez-vous, soit 4,6% de part d'audience. Un score très faible qui frôle l'accident industriel. La semaine dernière, le coup d'envoi de cette nouvelle édition n'avait pas attiré les foules. Seulement 1,2 million de curieux étaient réunis, soit 6,8% de part de marché. La direction pourrait réagir et prendre des mesures radicales si ces chiffres ne remontent pas la semaine prochaine. Ce lundi 14 juillet, la chaîne privée est sixième dans le tableau Médiametrie des audiences, battue par TF1, France 2, France 3, France 5 et Arte. La Une est en tête grâce à Camping Paradis à plus de 3 millions de fidèles de Laurent Ournac et 19,4% de part d'audience. France 2 suit. «Le concert de Paris», où était notamment retransmis le feu d'artifice autour de la Tour Eiffel commenté par Stéphane Bern, a séduit 2,9 millions de téléspectateurs, soit 17,1% du public. À lire aussi Audiences : flop pour le retour de «Lego Masters» sur M6 Publicité France 3 est sur la troisième marche du podium. la rediffusion de Meurtres dans le Jura a fédéré 2,2 millions de personnes et 14,7% de part d'audience. Du côté de la TNT, personne ne dépasse le million. Arte est en forme avec le film Chouans! suivi par 785.000 téléspectateurs (5,4% de PDA).


Le Figaro
2 days ago
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Thomas Moralès : «Après la mort de Thierry Ardisson, la télé s'habille en noir»
FIGAROVOX/TRIBUNE - L'écrivain Thomas Morales évoque l'«étrange Monsieur Ardisson», entre fascination pour la provocation et héritage d'une pop culture déjantée, l'animateur aura été, selon lui, l'un des derniers spasmes d'une liberté d'expression en voie de disparition à la télévision. Thomas Morales est écrivain. Il est notamment l'auteur de Tendre est la province (Les Équateurs, 2024). À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié L'homme en noir avait créé un style. C'est peu, et beaucoup à la fois. Une patte télévisuelle. Une narration totalement reformatée de l'interview, entre mise en scène et climax, entre érotisme feint et confessions, entre blagues potaches et vieilles dentelles. Hors du cadre de la promo habituelle, il avait réinventé un genre. En rupture, d'une efficacité commerciale redoutable et d'une démagogie rieuse. Toujours sur le fil. Cette provocation maîtrisée fut aussi, avouons-le, le dernier spasme d'une liberté d'expression en voie de disparition. Après lui, la télé ennuya par tant de sermons et de prudences assassines. Son double-jeu anima, enchanta même nos samedis soir par ses éclats et ses ruses. Il était futé, il connaissait nos faiblesses de téléspectateur, l'attrait pour le scandale et les exhibitions. Publicité L'homme en noir ne s'aimait pas physiquement et il passa sa vie à l'antenne. Il s'habillait pour se cacher et on ne voyait que lui. Il n'était pas à un paradoxe près. Boomer au comportement ombrageux, il aurait voulu être écrivain ou cinéaste, rock star ou artiste maudit, il restera pour toujours l'animateur de notre jeunesse en fuite. Des descentes de police aux salons littéraires, du 93, faubourg Saint-Honoré aux lunettes noires, de Paris Dernière à Rive Droite, il nous ouvrait la porte des boîtes de nuit et des appartements de l'entre-soi. Il avait le génie du m'as-tu vu et de l'esclandre carnavalesque. On était à la fête. Au Luna Park. Il ne reculait devant aucune mascarade. Il coupait, montait, dialoguait ses émissions comme l'artisan bourrelier façonne le cuir. La télé était un jeu de miroirs, nous étions ses complices. Il achetait des voitures anciennes et n'avait pas le permis de conduire. Il était né dans la Creuse et passa sa jeunesse au soleil du Midi. Thierry Ardisson savait faire parler de lui mieux que les autres. Romanesque et roublard, il a créé son propre personnage à son image fantasmée. Il était, à bien des égards, l'archétype savoureux de son époque. L'enfant ambitieux des Trente Glorieuses qui se jeta, à corps perdu, dans les paradis illicites, les métiers clinquants, les fêtes sans fin et la « pop culture ». Sa génération est accusée de tous les maux, elle longe les murs. Ils auraient été « coupables » d'avoir trop profité, d'avoir érigé l'individualisme hédoniste en religion d'état et d'avoir abattu les anciennes structures du pays. Ne les caricaturons pas ! Ils ont été les gentils agents perturbateurs du système ; des anars de droite résilients quand la télé commença à se frigorifier sur le plan des idées. Ils n'étaient pas des saints, ni des procureurs, plutôt des amuseurs inspirés par l'inconsistance de leurs contemporains. Aujourd'hui, les enfants de la télé ont pourtant perdu leur père tentateur, un jésuitisme de la boule à facettes. Parce qu'avec Ardisson, en trente ans, on en a vu des dingueries, des séquences mémorables que l'on se racontait le lundi dans les cours de récréation, des futilités qui ne s'oublient pas Les hommes célèbres sont des leurres ; cachottiers, ils nous montrent seulement ce qu'ils ont décidé d'exposer au grand public. Ardisson, secret, pudique à l'excès, un autre de ses paradoxes, toujours sur ses gardes, avait tous les tics et les tocs des années 1980. Ce pubard du Palace avait pressenti que son avenir se dessinerait dans la lucarne. Dans les marges. C'est là qu'il fera fortune, la littérature payait trop mal, il s'y était essayé non sans talent, mais il préférait les autoroutes du succès aux chemins chaotiques des créateurs sous pentes. Il avait besoin d'espace, de grands cottages en Normandie et de hauteur sous plafond. Son monarchisme d'atmosphère et son cabriolet Peugeot 404 prouvaient qu'il n'avait pas totalement rompu les ponts avec le passé. Contrairement à tous les présentateurs du présent, shootés à l'actualité, Ardisson ne pouvait s'empêcher de regarder dans le rétroviseur. Il ne vénérait personne, surtout pas les gens de son métier, mais face aux artistes, aux vrais, notamment aux écrivains, son œil ne trompait pas. Il n'était pas indifférent à leur déglingue flamboyante. Alors, on peut bien évidemment sourire de cette deuxième partie de soirée en carton-pâte, certains la trouveront aujourd'hui vulgaire, déplacée, manquant d'inclusivité et de sororité. Aujourd'hui, les enfants de la télé ont pourtant perdu leur père tentateur, un jésuitisme de la boule à facettes. Parce qu'avec Ardisson, en trente ans, on en a vu des dingueries, des séquences mémorables que l'on se racontait le lundi dans les cours de récréation, des futilités qui ne s'oublient pas : Chaban aux Bains Douches, Philippe Corti aux platines, Baffie à la mitraillette, des stars du X, des américains à Paris, des actrices en lévitation, des coups de sang, un Jean d'O souverain ou une Annie Girardot à la voix ébréchée. Ardisson nous laissera des souvenirs.


Le Figaro
4 days ago
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Audiences : France 2 règne sans partage avec Le crime lui va si bien
Les audiences du vendredi 11 juillet 2025 pour les programmes diffusés en première partie de soirée. Ce vendredi 11 juillet, France 2 décroche facilement la première place du classement des audiences. Avec la rediffusion d'un épisode du feuilleton Le crime lui va si bien, la Deux a su captiver un peu plus de 3 millions de téléspectateurs, soit 21,6% du public âgé de 4 ans et plus. Sur la cible des Femmes Responsables Des Achats de moins de 50 ans, la chaîne se contente d'un score de 5,2%. TF1 arrive loin derrière avec «Ninja Warrior, le parcours des héros». Présenté par Denis Brogniart, Christophe Beaugrand et Anaïs Grangerac la compétition alliant sport et divertissement a rassemblé 1,7 million de téléspectateurs, soit 12,2% des Français devant leur poste. La Une convainc cependant 18,5% des Femmes Responsables Des Achats de moins de 50 ans. À lire aussi «Elle n'a pas dit la vérité» : Hélène Seuzaret revient sur le départ de Claudia Tagbo dans Le crime lui va si bien Publicité France 3 arrive sur la dernière marche du podium avec «Éternel Aznavour, le concert évènement». Menée par plusieurs musiciens comme Santa, Grand Corps Malade et Patrick Fiori, l'émission a attiré 1,1 million de téléspectateurs, soit 9% du public âgé de 4 ans et plus. La Trois ne se démarque pas sur la cible des Femmes Responsables Des Achats de moins de 50 ans : seulement 2,7% d'entre elles ont été convaincues. Sur M6, un épisode spécial de «Cauchemar en cuisine», intitulé «Que sont-ils devenus ?» décroche la quatrième place du classement. Arrivé non loin derrière celui de France 3, le programme a su réunir un peu plus de 1 million de téléspectateurs, soit 8,1% du public âgé de 4 ans et plus. Sur la cible des Femmes Responsables Des Achats de moins de 50 ans, la Six fait mouche : 17,7% d'entre elles ont suivi l'émission incarnée par le chef Philippe Etchebest. Pour ce qui est des autres chaînes, TMC se défend avec la diffusion du match opposant l'Italie à l'Espagne dans l'Euro de football féminin 2025. La rencontre sportive a attiré 875.000 adeptes du ballon rond, soit 6,4% du public âgé de 4 ans et plus.


Le Figaro
05-07-2025
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«Je ne l'oublierai jamais» : les premiers mots d'adieu d'Olivier Minne à «Fort Boyard»
Ce samedi soir, dès les premières minutes de la saison 36 du jeu de France 2, l'animateur s'est adressé aux téléspectateurs à qui il a voulu montrer sa gratitude pour leur fidélité depuis 22 ans. Début mai, l'annonce a pris tout le monde de court. Après 35 ans, OIivier Minne a choisi de quitter France Télévisions pour rejoindre M6. Pour son arrivée, la chaîne a décidé de lui confier pas moins de trois programmes dont deux nouveaux : «Le Maillon faible», «Pandore» et «Quel est l'âge de votre cerveau ?». Mais avant de faire sa rentrée sur la Six, le présentateur est toujours présent sur France 2. Tout l'été il sera à l'antenne chaque samedi de «Fort Boyard» et du lundi au vendredi de «Tout le monde a son mot à dire». Ses adieux au jeu quotidien remontent à début juin mais ceux à l'emblématique émission dont il a assuré l'animation depuis 2003 ont eu lieu en mai. Et étonnamment, alors que beaucoup se demandent s'il va avoir droit à une émission spéciale, Olivier Minne a tenu à avoir quelques mots pour les téléspectateurs dès le lancement de la saison 36. À lire aussi Olivier Minne se confie sur son départ de France 2 : «Je suis très joyeux de partir vers de nouvelles aventures» Publicité Ce samedi soir, au tout début du premier épisode, juste après l'hommage à Jean-Pierre Mitrecey, cocréateur du jeu décédé récemment, l'animateur a déclaré : «Chers amis, bonsoir, soyez les bienvenus à 'Fort Boyard'. Je suis très heureux de vous retrouver pour cette 36e saison d'autant que, pour tout vous dire, elle a un goût particulier pour moi puisque c'est ma dernière saison». «Je vais en effet avoir la chance, la fierté de vous accompagner une ultime fois dans cette grande aventure qu'est 'Fort Boyard'. Mais je voulais d'ores et déjà vous remercier. Vous remercier pour votre confiance, vous m'avez accueilli durant toutes ces années et ça, je ne l'oublierai jamais», a-t-il ajouté. Pour accompagner ses premiers adieux, la production a compilé plusieurs séquences d'Olivier Minne remontant jusqu'à ses débuts en 2003. Début juin, le présentateur de 58 ans s'était également adressé aux fidèles de «Tout le monde a son mot à dire». «Je voulais vous remercier de nous suivre et j'espère que vous allez continuer à le faire parce que l'émission ne va pas changer pour autant», avait-il espéré avant de se tourner vers Sidonie Bonnec : «Je voulais te dire que dans ma vie professionnelle, j'ai eu la chance de faire quelques duos avec des animatrices fantastiques et puis il y a eu toi qui es entrée dans ma vie. Je dois t'avouer que je me considère comme un homme très gâté. Tu es une femme très particulière, très spéciale et il faut que tu entretiennes ça, c'est ce qui fait ta force, c'est ce qui fait que je t'aime, que je t'aimerai toujours, au-delà de ce programme». Des mots qui avaient fait craquer l'animatrice.