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Redoutant les agressions, les dirigeants de Tesla France ne veulent plus que leur adresse soit publique
Redoutant les agressions, les dirigeants de Tesla France ne veulent plus que leur adresse soit publique

Le Figaro

time4 hours ago

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Redoutant les agressions, les dirigeants de Tesla France ne veulent plus que leur adresse soit publique

Dans un contexte de tensions et d'agressions croissantes, Tesla France réclame le retrait des adresses privées de ses dirigeants des registres publics. Cette initiative intervient alors que la question de la protection des données des dirigeants s'impose dans le débat public. Depuis janvier 2025, et l'investiture de Donald Trump à la Maison Blanche : la tension monte autour de Tesla en France. Les actes de vandalisme, insultes et agressions à l'encontre des propriétaires de véhicules de la marque se multiplient, sur fond de polémiques liées aux prises de position politiques d'Elon Musk, patron du groupe. La dégradation de l'image de Tesla se traduit aussi par une chute marquée des ventes, notamment en Europe, ou encore par un climat d'insécurité pour les collaborateurs et dirigeants du constructeur. C'est dans ce contexte, selon le média l'Informé, que Tesla France et ses filiales locales (Tesla Energy Ventures France et Tesla Financial Services France) ont officiellement saisi le greffe du tribunal de commerce de Bobigny pour demander le retrait de l'adresse personnelle de leurs dirigeants sur les documents publics accessibles via Infogreffe. Celles des dirigeants Joseph Gruber, Stephan Werkman, David Arnaud, Carl Trosdhal et Aidan Collett. Publicité Une vague de dirigeants inquiets Cette démarche s'inscrit dans un mouvement plus large de préoccupation des chefs d'entreprise français. Après plusieurs enlèvements et tentatives d'enlèvement de figures du secteur de la cryptomonnaie – dont le cofondateur de Ledger et sa compagne en janvier – la question de la protection des données personnelles est devenue brûlante. De nombreux entrepreneurs et mandataires sociaux réclamaient la possibilité de masquer leur adresse personnelle dans les registres publics (RNE, RCS…), soulignant que des criminels pouvaient bénéficier d'une masse d'informations considérable. La loi change Le ministre de la Justice Gérald Darmanin, avait alors annoncé une mesure d'urgence, dans Les Échos. Désormais, les dirigeants peuvent saisir les greffiers des tribunaux de commerce pour demander l'occultation de leur adresse personnelle du RCS et des pièces annexes. Le député Renaissance Paul Midy a, lui, déposé une proposition de loi visant à instaurer, de manière systématique, la suppression des adresses privées des chefs d'entreprise dans les bases de données officielles. Ce texte prévoit d'obliger les organismes publics et les registres commerciaux à retirer ces informations sensibles avant toute diffusion, empêchant ainsi leur publication massive sur des plateformes comme ou Pappers.

«L'enclavologie, cette géographie des lieux qui résistent à toute définition»
«L'enclavologie, cette géographie des lieux qui résistent à toute définition»

Le Figaro

time3 days ago

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«L'enclavologie, cette géographie des lieux qui résistent à toute définition»

FIGAROVOX/TRIBUNE - Oubliées de la carte, les enclaves concentrent les tensions mémorielles des empires déchus. Du Haut-Karabakh à Kaliningrad, le destin des puissances mondiales pourrait se nouer dans ces interstices qu'elles feignent d'ignorer, observe le philosophe et spécialiste de l'Europe centrale Ulysse Manhes. Ulysse Manhes est normalien, doctorant en philosophie et producteur de l'émission « Voix d'Europe centrale » sur France Culture. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Prenons une carte du monde. Pas celle des atlas étatiques rigoureusement découpés. Plutôt une carte artisanale, qu'on pourrait déplier dans un train ou gribouiller sur une serviette. Traçons-y quelques cercles au hasard : Kaliningrad, Nakhitchevan, Abkhazie, Sahara occidental, Transnistrie… Publicité Que voit-on ? Que des enclaves condensent, à elles seules, les tensions que les empires dispersent. Kaliningrad en est peut-être l'illustration la plus claire. Ancienne Königsberg, joyau prussien et patrie d'Emmanuel Kant, elle fut rattachée à l'Union soviétique à la faveur des conférences de 1945. Churchill, d'abord réticent, céda finalement sous la pression de Staline ; Truman confirma l'accord dans le silence stratégique de Potsdam. Rebaptisée du nom de Mikhaïl Kalinine (cacique discret du régime mais signataire de l'accord qui permit le massacre de Katyn), la ville devient une excroissance soviétique enchâssée dans l'Europe. Aujourd'hui, Kaliningrad est une enclave militaire russe, verrouillée entre la Pologne et la Lituanie, bardée de missiles, tournée comme une tourelle vers l'Europe tout entière. Le moindre navire quittant les ports baltes doit négocier son passage dans des eaux « russes », et la simple existence de l'enclave rend vitale la défense du corridor de Suwałki, 65 kilomètres de territoire que les pays baltes considèrent comme une voie décisive. À elle seule, Kaliningrad conjugue le souvenir des empires déchus, la fiction étonnante des accords de guerre et la hantise balte d'un retour de l'Histoire. À lire aussi «Donald Trump avait raison sur tout» : le président américain célèbre son triomphe en commémorant l'histoire des États-Unis Mais Kaliningrad n'est qu'un point sur la carte. D'autres poches, ailleurs, racontent les mêmes contradictions géopolitiques, les mêmes cicatrices non refermées. Elles ne sont pas des pays, pas même des régions : elles sont des îlots historiques, des zones où la carte officielle ne mentionne rien… Par exemple Daugavpils, en Lettonie – mi-russe, mi-européenne, comme en apnée. Ce qui saute aux yeux du visiteur à chaque fois, c'est un excès de mémoire. Chaque coin de ces poches semble saturé de récits non soldés, formant des trop-pleins qui fermentent. Certaines poches sommeillent, d'autres font surface. Aucune ne s'efface : elles restent en latence, peuvent changer de nom ou de protecteur mais ne quittent jamais la carte. La République serbe de Bosnie ? Un fragment figé dans l'État bosnien mais qui continue à parler une langue d'ailleurs. Le Syunik arménien ? Une gorge étroite que Bakou rêve d'ouvrir au scalpel. Le Donbass ? Une saignée permanente, stabilisée par les compromis, non par la paix. Il faudrait une science pour désigner tout cela. Une géographie secondaire, une cartologie mineure. Appelons-la enclavologie, faute de mieux : l'art d'observer les histoires non résolues, les accrocs de la carte et les lieux qui résistent à toute définition stable. Observons maintenant le Caucase. On croit que le conflit se joue entre États (Russie, Turquie, Azerbaïdjan, Iran) quand l'essentiel se décide en réalité dans les interstices. Le Nakhitchevan, ce bras géographique sans épaule, coupe l'Arménie comme un trait de hache et rêve d'un corridor vers l'Azerbaïdjan comme un retour au pays. À l'est, l'Artsakh (Haut-Karabakh) a été rayé d'un trait de plume mais persiste à flotter dans les esprits arméniens, comme une île perdue qu'on continue de voir après la marée. Plus au nord, l'Abkhazie géorgienne est une station balnéaire transformée en État russo-spectral aux intentions hautement impérialistes. L'Ossétie du Sud, quant à elle, n'est plus qu'un sas russe dans une république caucasienne qui n'a jamais choisi son camp. Une enclave n'est pas un détail historico-géographique. Une poche territoriale, si petite soit-elle, porte avec elle des couches de mémoire, de frustration, de dignités bafouées et de fantasmes d'unité Ulysse Manhes Publicité Dans les Balkans, l'Europe se lézarde à bas bruit. La Republika Srpska (enclave pro-serbe au sein de la Bosnie-Herzégovine) ne clame rien mais avance à pas lents vers ses deux grands frères orthodoxes : la Serbie et la Russie. Le Kosovo, reconnu ici, nié là, se maintient dans une position d'équilibre précaire, un pied dans la souveraineté, l'autre dans l'angoisse d'un effondrement. En Serbie même, le Sandjak musulman, entre Novi Pazar et la frontière monténégrine, reste une tache sans légende, invisible dans son voisinage orthodoxe. Quant à la Moldavie, elle plane, à moitié roumaine, à moitié russe, tout entière promise à une fusion qui paraît impossible. Autour, entre les poches et les enclaves, vivent bien des mondes sans capitale ni ministère. La Gagaouzie, dans le Sud moldave, peuplée de chrétiens turcophones qui ne ressemblent à aucun de leurs voisins. Les Tziganes, dont les capitales innommées migrent en silence entre les Carpates, les bords du Danube et les rives de la mer Noire. Les Souabes du Banat, les Arméniens de Djoug (Jugha en arménien classique), les Ruthènes de Slovaquie orientale, les Aroumains, les Pontiques, les Karakalpaks, les Kurdes, communautés interstitielles, transfrontalières, transculturelles, translinguistiques, survivances nomades ou sédentaires à flou politique constant. Ils ne revendiquent pas tous un État mais ils occupent les creux. Et c'est dans ces creux que s'agrègent les conflits futurs. Dans les médias, on parle d'équilibres régionaux. Il faudrait plutôt évoquer les déséquilibres localisés et, disons-le ainsi, enclavologiques. Ce sont ces enclaves visibles ou latentes qui fonctionnent comme des sismographes. Elles signalent les failles, les dénis, les chagrins, les rancœurs, les promesses non tenues. Elles condensent les haines frontalières, les malentendus culturels, les résidus de traités anciens. Et parfois elles explosent, non parce qu'elles veulent exister, mais parce qu'on les ignore ou qu'on refuse de les penser. À lire aussi Jérémie Gallon : «Le sommet de l'Otan a été un moment de vassalisation et d'humiliation pour l'Europe» Une enclave n'est pas un détail historico-géographique. Une poche territoriale, si petite soit-elle, porte avec elle des couches de mémoire, de frustration, de dignités bafouées et de fantasmes d'unité. C'est là, dans ces formations exiguës, que les conflits latents deviennent palpables. Là que se forment les appétits de revanche, les logiques de corridor, d'allégeance et de survie. Le monde se joue, de plus en plus, à l'échelle des zones non résolues. Dans un verrou caucasien comme le Syunik, qui détermine l'accès iranien à la mer ; dans le corridor de Suwałki, fragile jointure entre l'Europe balte et le reste de l'OTAN ; ou dans la poche ibérique de Ceuta, promontoire espagnol sur le sol africain, où se télescopent héritage colonial, pression migratoire et dépressions des sociétés occidentales. Il n'est pas exclu que le destin des puissances se dessine dans ces interstices qu'elles feignent d'ignorer. Une enclave n'est ainsi pas un « symptôme » mais un territoire témoin dont les diplomaties diffèrent le traitement, mais qui se révéleront peut-être autant d'épines dans le pied dans la construction d'un monde pacifié.

«La vie est trop courte» : en pleine guerre des Beckham, ce message de Romeo comme un clin d'œil à son frère Brooklyn
«La vie est trop courte» : en pleine guerre des Beckham, ce message de Romeo comme un clin d'œil à son frère Brooklyn

Le Figaro

time3 days ago

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«La vie est trop courte» : en pleine guerre des Beckham, ce message de Romeo comme un clin d'œil à son frère Brooklyn

Le cadet de David et Victoria Beckham a publié un message sur Instagram, le 3 juillet, et il pourrait bien faire écho aux tensions qui lient son frère aîné à leurs parents depuis maintenant plusieurs mois. Voilà des mots qui pourraient bien avoir plusieurs destinataires. Le 3 juillet, en story de son compte Instagram, Romeo Beckham a publié une photo de Diogo Jota, footballeur tragiquement décédé le jour même dans un accident de voiture avec son frère. Il a ensuite publié un message qui fait écho à cet accident mais qui pourraient aussi être adressé à son propre frère, Brooklyn Beckham. «Ne vous retenez pas d'aimer» «La vie est trop courte, aimez ceux que vous aimez et dites-leur combien vous les aimez vraiment ! La vie peut défiler devant vos yeux à tout moment !», écrit le cadet des Beckham. C'est surtout la suite qui semble être un clin d'œil aux tensions qui séparent en ce moment son frère Brooklyn du reste de leur famille. «Mais les personnes qui vous aiment vraiment et qui se soucient de vous seront toujours là... Ne vous retenez pas d'aimer ou d'être reconnaissant pour quoi que ce soit ou qui que ce soit», ajoute le jeune homme de 22 ans. La publication de Romeo Beckham en story Instagram, le 3 juillet. Capture écran @romeobeckham Publicité Des tensions multiples Pour rappel, Brooklyn, l'aîné des Beckham, ainsi que son épouse Nicola Peltz, n'étaient pas présents lors de la grande fête organisée pour les 50 ans de David Beckham. Certains affirment que les tensions prendraient leurs sources dans un conflit survenu entre Victoria Beckham et sa belle-fille lors des préparatifs du mariage de cette dernière, en 2022. Pour d'autres, Brooklyn Beckham en aurait voulu à son petit frère Romeo de sortir avec Kim Turnbull, une ancienne amie dont il était tombé sous le charme. Romeo et Kim se sont depuis séparés, ce qui laisse également penser que le message du jeune homme pourrait lui être adressé. Alors, expression d'un regret envoyé à son ex, branche d'olivier tendu à son frère ou simple mantra suscité par le décès tragique d'un proche ? Les paris sont ouverts.

Diplomatie: Nouvelle passe d'armes diplomatique entre Washington et Bogota
Diplomatie: Nouvelle passe d'armes diplomatique entre Washington et Bogota

24 Heures

time4 days ago

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Diplomatie: Nouvelle passe d'armes diplomatique entre Washington et Bogota

Washington et Bogota ont rappelé jeudi leurs ambassadeurs respectifs à cause de tensions liées à un complot présumé. Publié aujourd'hui à 04h04 Mis à jour il y a 10 minutes Le secrétaire d'État américain Marco Rubio, à la Maison-Blanche, le 27 juin 2025. AFP Les États-Unis et la Colombie ont rappelé jeudi pour consultations leurs ambassadeurs respectifs, nouvelle étape de la détérioration des relations entre les deux alliés historiques sur fond d'un complot présumé contre le président colombien Gustavo Petro. La porte-parole du département d'État, Tammy Bruce, a annoncé dans un communiqué que le secrétaire d'État Marco Rubio rappelait «John T. McNamara, le chargé d'affaires par intérim de l'ambassade des États-Unis en Colombie, à Washington pour des consultations urgentes à la suite de déclarations infondées et répréhensibles émanant des plus hauts niveaux du gouvernement colombien». Outre le rappel du chargé d'affaires, «les États-Unis prennent d'autres mesures pour exprimer clairement leur profonde inquiétude quant à l'état actuel de nos relations bilatérales», a-t-elle ajouté. «La colère de Washington» La réaction ne s'est pas fait attendre. Gustavo Petro a annoncé à son tour sur X le rappel de l'ambassadeur de Colombie à Washington, Daniel Garcia-Peña, pour consultations. L'ambassadeur «doit venir nous informer de l'évolution de l'agenda bilatéral auquel je me suis engagé depuis le début de mon gouvernement», a ajouté le premier président de gauche de la Colombie, au pouvoir depuis 2022. Le département d'État n'a pas précisé quelles «déclarations infondées» avaient provoqué la colère de Washington. Mais le président colombien a accusé en juin dernier les États-Unis et des «personnes d'extrême droite» de préparer un coup d'État contre lui. «Ce n'est rien d'autre qu'une conspiration» Il avait ainsi repris à son compte une accusation formulée par son homologue vénézuélien Nicolas Maduro. Le parquet colombien a ouvert une enquête cette semaine sur ce complot présumé visant à renverser Gustavo Petro avec l'aide d'hommes politiques colombiens et américains, à la suite de la publication par le quotidien espagnol El Pais d'enregistrements impliquant l'ancien ministre des Affaires étrangères Alvaro Leyva. «Ce n'est rien d'autre qu'une conspiration (de Alvaro Leyva) avec des trafiquants de drogue et l'extrême droite apparemment colombienne et américaine», a dénoncé Gustavo Petro lundi. Il avait aussi affirmé qu'un «leader» de ce complot présumé, qu'il n'a pas identifié, s'était entretenu avec Marco Rubio. Enquêter pour des «actes d'ingérence» Jeudi, 30 députés colombiens ont demandé au Congrès des États-Unis d'enquêter sur les parlementaires républicains Mario Díaz-Balart, María Elvira Salazar et Carlos Giménez pour «actes d'ingérence», les accusant d'avoir «tenu des réunions» avec Alvaro Leyva. Jeudi, le président colombien a cependant exclu que le secrétaire d'État américain ait lui-même pris part au projet pour le renverser. «Je ne crois pas qu'un gouvernement qui a l'Iran comme ennemi et des bombes nucléaires prêtes à l'emploi […] se mette à faire l'imbécile avec un coup d'État» en Colombie, a-t-il déclaré lors d'un discours. Cette nouvelle passe d'armes survient à un moment où le gouvernement Petro connaît des turbulences avec la démission de sa ministre des Affaires étrangères, Laura Sarabia, en raison de «divergences». Le mécontentement grandit à Washington Par ailleurs, la Colombie a récemment annoncé qu'elle «suspendait» l'extradition vers les États-Unis de figures des groupes armés participant à des pourparlers de paix avec le gouvernement, quitte à détériorer des relations déjà tendues avec le gouvernement américain. À Washington, le mécontentement grandit alors que la politique de «paix totale» de Gustavo Petro, lui-même ancien guérillero, est accusée d'avoir laissé les coudées franches au narcotrafic. Les relations habituellement étroites entre les deux pays se sont dégradées depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche en janvier. Les deux pays avaient connu une brève mais intense crise diplomatique fin janvier sur le renvoi en Colombie de migrants entrés illégalement aux États-Unis. La Colombie connaît un regain de violences et traverse sa plus grave crise sécuritaire de la dernière décennie. «Malgré les divergences politiques avec le gouvernement actuel, la Colombie reste un partenaire stratégique essentiel», a souligné le département d'État. Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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