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Le Figaro
6 days ago
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Rugby Championship : les Springboks dévoilent leur groupe, trois cadres non retenus
Le sélectionneur sud-africain Rassie Erasmus a dévoilé son groupe pour les deux rencontres face à l'Australie en août prochain. L'Afrique du Sud a désigné son groupe pour les deux tests du Rugby Championship à domicile face à l'Australie le mois prochain, alors qu'elle entame la défense de son titre. Les doubles vainqueurs de la Coupe du monde Lukhanyo Am, Faf de Klerk et Makazole Mapimpi n'ont pas été retenus. Le sélectionneur Rassie Erasmus a désigné mercredi un groupe de 37 joueurs pour affronter les Wallabies à Johannesburg le 16 août et au Cap une semaine plus tard. Ethan Hooker (centre), Asenathi Ntlabakanye, Boan Venter (tous deux piliers), Marnus van der Merwe (talonneur) et Cobus Wiese (troisième-ligne) ont été sélectionnés. Publicité Le pilier de Bath Thomas du Toit a bénéficié d'un repos obligatoire de deux semaines, comme convenu avec la Premiership anglaise, tandis que le numéro huit Jasper Wiese, le frère de Cobus, purge une suspension de quatre semaines. Erasmus a déjà utilisé près de 50 joueurs en trois tests cette année, car il cherche à renforcer l'équipe en vue de la Coupe du monde de rugby de 2027. Trois joueurs champions du monde U20 « Il est toujours difficile de réduire l'effectif, surtout quand on voit comment le groupe élargi de joueurs s'est imposé (lors des victoires contre l'Italie et la Géorgie ce mois-ci), mais nous avons toujours dit que nous sélectionnerions un groupe plus petit et plus facile à gérer », a déclaré Erasmus. «Nous avons probablement trois joueurs qui peuvent couvrir chaque poste. L'un des piliers de notre équipe est de développer la profondeur de l'effectif, et il n'y a pas de meilleur moyen de voir ce dont certains jeunes joueurs sont capables que de les exposer à certaines des meilleures équipes du monde.» Les Springboks ont également invité trois joueurs de l'équipe sud-africaine victorieuse de la récente Coupe du monde des moins de 20 ans à s'entraîner avec l'équipe pour acquérir de l'expérience. Il s'agit du 3e ligne Bathobele Hlekani, de l'ailier Cheswill Jooste et du demi de mêlée Haashim Pead, le meilleur joueur du tournoi. Le groupe des Springboks Avants : Lood de Jager, Pieter-Steph du Toit, Jean-Luc du Preez, Eben Etzebeth, Vincent Koch, Siya Kolisi, Wilco Louw, Malcolm Marx, Bongi Mbonambi, Franco Mostert, Ox Nche, Ruan Nortje, Asenathi Ntlabakanye, Kwagga Smith, RG Snyman, Marnus van der Merwe, Marco van Staden, Boan Venter, Jan-Hendrik Wessels, Cobus Wiese. Arrières : Kurt-Lee Arendse, Damian de Allende, Andre Esterhuizen, Aphelele Fassi, Sacha Feinberg-Mngomezulu, Ethan Hooker, Jesse Kriel, Cheslin Kolbe, Willie le Roux, Manie Libbok, Canan Moodie, Handre Pollard, Cobus Reinach, Edwill van der Merwe, Morne van den Berg, Grant Williams, Damian Willemse.

L'Équipe
19-07-2025
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« On va en ressortir plus grands » : les Bleus tirent des enseignements positifs de leur tournée d'été en Nouvelle-Zélande
Frustrés du zéro sur trois en tests mais fiers d'avoir contredit ceux qui les croyaient prédestinés à recevoir une fessée en triple exemplaire, les Français pensent avoir appris sur eux-mêmes pendant cette tournée en Nouvelle-Zélande. Pendant que certains confrères néo-zélandais, un tantinet taquins, nous demandaient si l'équipe B des All Blacks méritait vraiment sa victoire de ce samedi contre l'équipe de France C, Fabien Galthié devait esquiver une question du même tonneau (« Est-ce que cette série de tests ne vous laisse pas encore plus de regrets de ne pas être venu avec la grosse équipe ?). Réponse du sélectionneur : « Je comprends la question mais c'est gênant de parler de ça eu égard aux gars qui se sont battus pendant cinq semaines, qui ont cru en eux, qui ont jusqu'au bout cru à cette possibilité de gagner ici. Ce n'est pas le sujet du soir. Ces gars ont été exceptionnels, valeureux, solidaires. » Ces qualificatifs heurteront peut-être certaines oreilles moins charitables que d'autres. On peut aussi l'entendre. N'empêche qu'à l'issue de ce troisième test à Hamilton (défaite 29-19), dans le camp des vaincus, c'est le mot « fierté » qui revenait le plus abondamment. « Je pense qu'on n'est pas passé loin d'arracher un exploit, à Dunedin (défaite 31-27) ou même ici, avançait le talonneur Pierre Bourgarit. Il y a cet essai litigieux qui nous empêche de basculer à + 9 à la mi-temps. Le problème, c'est qu'en seconde période, on n'a qu'une ou deux petites étincelles. Le reste du temps, on subit, on défend. Mais on peut être fier d'avoir rivalisé avec cette équipe. » « Je pense que nous tous, les joueurs qui ont participé à cette tournée, on va en ressortir plus grands » Nicolas Depoortere, centre des Bleus Nicolas Depoortere abondait dans son sens : « Je ne pense pas que la marche était trop haute. Au contraire, je pense qu'on avait vraiment les moyens de gagner ce match. Ce qui nous coûte très cher, c'est qu'on se fait surprendre sur l'intensité dès le début de la seconde mi-temps. Ils ont mis énormément de punch. Maintenant, je pense que nous tous, les joueurs qui ont participé à cette tournée, on va en ressortir plus grands. Et encore plus nous, les jeunes. » Considéré comme un des anciens, Bourgarit ne regrettait pas d'avoir dit oui à la tournée la plus casse-gueule de l'ère Galthié. « J'ai appris qu'avec l'équipe de France, il vaut mieux y être que ne pas y être. Ça sert toujours d'y être. » En repassant dans le tunnel du stade, direction l'autocar, Galthié glissait qu'avec 297 plaquages, ce quinze de France venait d'établir un record depuis qu'il en est à sa tête. Un record de souffrance en quelque sorte. « On savait qu'on n'allait pas tourner sur des matchs à 100 ou 150 plaquages, poursuivait Bourgarit. Notre plan de jeu fait qu'on doit beaucoup plaquer parce qu'on veut jouer haut en pressant fort après nos nombreux jeux au pied. Cette stratégie est exigeante physiquement et demande d'être dominant sur les phases de collision. Ce qu'on a réussi en première mi-temps. » Venu ici-bas sans la majorité de ses cadres, avec pas mal de bric, un peu de broc et un gros noyau de néo-capés, ce groupe a le sentiment de ne pas avoir failli dans sa mission. « J'ai appris de cette tournée que n'importe quelle équipe de France pouvait relever ce défi, disait le capitaine Gaël Fickou, auteur de vingt plaquages ce samedi. On a été beaucoup critiqués ou rabaissés dans la presse néo-zélandaise mais on a montré un beau visage. On recroisera un jour les All Blacks et ce sera une autre histoire. Ce soir, c'est très frustrant. On y a mis tellement de coeur et d'envie. Mais ça venait fort en face, ça tapait fort et nous, on n'a pas su saisir toutes nos occasions. Il nous a manqué ça pour accomplir un truc incroyable. » Au rayon frustration, l'hypothèse d'un en-avant sur l'action de l'essai néo-zélandais juste avant la mi-temps se posait en haut, tout en haut. « Ils (les arbitres) ont largement le temps de checker, souriait Galthié, un peu jaune. C'est un moment de grande frustration pour des joueurs qui défendent leur ligne. » En dézoomant, le sélectionneur parlait d'une tournée « riche en enseignements pour nous le staff. Des joueurs ont touché ce niveau qu'ils ne connaissaient pas. » Une des idées motrices de ce si long périple devait consister à faire émerger des premiums, des joueurs pouvant s'immiscer dans la hiérarchie de tel ou tel poste, comme n°2 ou n°3, voire n°1 bis. Sans prétendre à l'exhaustivité, signalons que Mickaël Guillard a démontré qu'il avait de l'avenir aussi comme troisième-ligne centre, Théo Attissogbe a marqué des points, Nolann Le Garrec, titularisé trois fois, a assumé son statut, Alexandre Fischer s'est révélé, Joshua Brennan et Matthias Halagahu ont donné envie d'en voir plus, comme Régis Montagne ou Pierre Bochaton. C'est déjà quelque chose. À lire aussi «Cette tournée n'a pas servi à rien» Les Bleus et le syndrome de la boulette Les notes de Nouvelle-Zélande - France Les Lions redorent le blason du rugby britannique