Dernières actualités avec #tirs


Le Figaro
3 days ago
- Politics
- Le Figaro
Nîmes : deux hommes mis en examen pour «tentative de meurtre» après la fusillade de Valdegour
Le 27 juin dernier, six personnes avaient été blessées par des tirs en rafale dans le quartier Valdegour à Nîmes. L'enquête sur les tirs survenus le 27 juin 2025 à Nîmes, dans le quartier Valdegour, a abouti sur l'interpellation et la mise en examen de deux individus notamment pour «tentative de meurtre en bande organisée», a fait savoir le parquet de Nîmes dans un communiqué publié ce dimanche. Ce soir-là, vers 18h55, la police avait été alertée de tirs en rafale place Avogadro. Plusieurs victimes, âgées de 15 à 20 ans, semblaient étrangères à tout règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants. Six blessés avaient pu être pris en charge immédiatement, grâce, notamment, à l'intervention d'un pompier infirmier hors service avant l'arrivée des équipes. Publicité Si aujourd'hui, les victimes sont toutes sorties d'affaire, l'une d'entre elles, un jeune homme blessé par balle au thorax, avait vu son pronostic vital engagé. Il a aujourd'hui une incapacité totale de travail (ITT) de 90 jours. Deux autres personnes, blessées au bassin pour la première et atteinte par des éclats pour la deuxième, avaient également été dans un état critique et présente 60 jours d'ITT. Au moins un tireur Une enquête de flagrance a été ouverte dans la foulée des événements pour «tentative de meurtre en bande organisée, détention d'arme en réunion, participation à une association de malfaiteurs et détérioration par moyen dangereux pour les personnes». Les premiers éléments recueillis font état de la présence d'au moins un tireur muni d'une arme longue, qui a ouvert le feu sur un groupe d'une dizaine de personnes rassemblées sur la place à cette heure de la soirée. Quelques minutes après les faits, une vidéo montrant un homme vêtu de noir regagnant un véhicule avait été interceptée sur les réseaux sociaux. La suite des investigations a conduit à l'interpellation, le mercredi 16 juillet, de deux individus dans le département de l'Hérault. Placés en garde à vue sous le régime dérogatoire de 96 heures applicable à la criminalité organisée, ils ont été déférés ce dimanche devant le parquet de Nîmes puis présentés à un magistrat instructeur.


La Presse
3 days ago
- Politics
- La Presse
Les autorités rapportent 57 morts lors de tirs sur une foule attendant de l'aide
Des hommes transportent des personnes blessées alors qu'elles tentaient d'obtenir de l'aide humanitaire vers l'hôpital de campagne de la Croix-Rouge dans le quartier de Mawasi à Rafah, le 20 juillet 2025. Les autorités rapportent 57 morts lors de tirs sur une foule attendant de l'aide (Gaza) La Défense civile de la bande de Gaza a affirmé dimanche que 57 Palestiniens avaient été tués et des dizaines blessés par des « tirs israéliens » près d'un point de distribution d'aide humanitaire dans le nord du territoire palestinien ravagé par la guerre. Agence France-Presse Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que 57 personnes avaient été tuées suite à « des tirs de l'occupation [Israël, NDLR] en direction de personnes attendant l'aide dans la zone de Zikim, au nord-ouest de la ville de Gaza ». Sollicitée par l'AFP, l'armée a dit se renseigner sur les faits rapportés. « Des milliers de personnes étaient rassemblées, toutes cherchant à obtenir de la farine », raconte Qassem Abou Khater, qui s'est rendu aux abords du point de distribution dès qu'il en a entendu parler. « Les chars tiraient de manière aléatoire sur nous, et les tireurs d'élite de l'occupation [Israël, NDLR] ouvraient le feu comme s'ils chassaient des animaux sauvages dans une forêt », décrit-il. Cet homme de 36 ans est originaire de Jabalia dans le nord de la bande de Gaza, et a été déplacé par les combats, avec sa famille. Il vit désormais à l'ouest de la ville de Gaza. Il affirme avoir vu « des dizaines de personnes » mourir devant lui. « On se pose la question : est-ce que je dois rentrer avec un blessé pour le sauver, ou avec un sac de farine pour sauver ma famille et mes enfants ? Mon Dieu, à quoi nous en sommes réduits », se lamente-t-il. PHOTO RAMADAN ABED, REUTERS Des Palestiniens se rassemblent pour recevoir de la nourriture d'une cuisine caritative au camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 20 juillet 2025. Le Hamas a de son côté dénoncé un « massacre ». Les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Appel à évacuer le centre de la bande de Gaza L'armée israélienne a appelé dimanche la population à évacuer le centre de la bande de Gaza, annonçant une opération contre les combattants du Hamas dans un secteur du territoire palestinien « où elle n'avait encore jamais opéré ». Dans un message sur X, le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a appelé les habitants et des déplacés palestiniens réfugiés dans la région de Deir al-Balah à évacuer le secteur dans l'immédiat. Israël « étend ses activités » autour de Deir al-Balah, « y compris dans une zone où elle n'avait encore jamais opéré », a-t-il dit. Il a exhorté les civils à « se diriger vers le sud, vers la zone d'al-Mawasi » sur la côte « pour leur sécurité ». L'armée israélienne a dit avoir intensifié ses opérations terrestres à Jabalia (Nord), où elle affirme avoir tué « des dizaines de terroristes » et démantelé des centaines d'« infrastructures terroristes », notamment des tunnels s'étendant sur 2,7 kilomètres à une profondeur de 20 mètres.


La Presse
3 days ago
- Politics
- La Presse
57 morts lors de tirs sur une foule attendant de l'aide, selon la Défense civile
Des hommes transportent des personnes blessées alors qu'elles tentaient d'obtenir de l'aide humanitaire vers l'hôpital de campagne de la Croix-Rouge dans le quartier de Mawasi à Rafah, le 20 juillet 2025. 57 morts lors de tirs sur une foule attendant de l'aide, selon la Défense civile (Gaza) La Défense civile de la bande de Gaza a affirmé dimanche que 57 Palestiniens avaient été tués et des dizaines blessés par des « tirs israéliens » près d'un point de distribution d'aide humanitaire dans le nord du territoire palestinien ravagé par la guerre. Agence France-Presse Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que 57 personnes avaient été tuées suite à « des tirs de l'occupation [Israël, NDLR] en direction de personnes attendant l'aide dans la zone de Zikim, au nord-ouest de la ville de Gaza ». Sollicitée par l'AFP, l'armée a dit se renseigner sur les faits rapportés. « Des milliers de personnes étaient rassemblées, toutes cherchant à obtenir de la farine », raconte Qassem Abou Khater, qui s'est rendu aux abords du point de distribution dès qu'il en a entendu parler. « Les chars tiraient de manière aléatoire sur nous, et les tireurs d'élite de l'occupation [Israël, NDLR] ouvraient le feu comme s'ils chassaient des animaux sauvages dans une forêt », décrit-il. Cet homme de 36 ans est originaire de Jabalia dans le nord de la bande de Gaza, et a été déplacé par les combats, avec sa famille. Il vit désormais à l'ouest de la ville de Gaza. Il affirme avoir vu « des dizaines de personnes » mourir devant lui. « On se pose la question : est-ce que je dois rentrer avec un blessé pour le sauver, ou avec un sac de farine pour sauver ma famille et mes enfants ? Mon Dieu, à quoi nous en sommes réduits », se lamente-t-il. PHOTO RAMADAN ABED, REUTERS Des Palestiniens se rassemblent pour recevoir de la nourriture d'une cuisine caritative au camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 20 juillet 2025. Le Hamas a de son côté dénoncé un « massacre ». Les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Appel à évacuer le centre de la bande de Gaza L'armée israélienne a appelé dimanche la population à évacuer le centre de la bande de Gaza, annonçant une opération contre les combattants du Hamas dans un secteur du territoire palestinien « où elle n'avait encore jamais opéré ». Dans un message sur X, le porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a appelé les habitants et des déplacés palestiniens réfugiés dans la région de Deir al-Balah à évacuer le secteur dans l'immédiat. Israël « étend ses activités » autour de Deir al-Balah, « y compris dans une zone où elle n'avait encore jamais opéré », a-t-il dit. Il a exhorté les civils à « se diriger vers le sud, vers la zone d'al-Mawasi » sur la côte « pour leur sécurité ». L'armée israélienne a dit avoir intensifié ses opérations terrestres à Jabalia (Nord), où elle affirme avoir tué « des dizaines de terroristes » et démantelé des centaines d'« infrastructures terroristes », notamment des tunnels s'étendant sur 2,7 kilomètres à une profondeur de 20 mètres.


Le Figaro
4 days ago
- Politics
- Le Figaro
Gaza : 26 Palestiniens tués près de centres d'aide humanitaire, annonce la Défense civile
Le porte-parole de la Défense civile locale a dénoncé des «tirs israéliens» à proximité de centres de distribution, faisant plus de 100 blessés. La Défense civile locale a affirmé que 26 Palestiniens avaient été tués et plus de 100 blessés samedi par des tirs israéliens près de centres d'aide humanitaire dans la bande de Gaza. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a que 22 personnes avaient péri près d'un centre au sud de Khan Younès (Sud) et quatre près d'un autre au nord de Rafah, attribuant les deux attaques à des «tirs israéliens». Il a également fait état de plus de 100 blessés. Les tirs ont eu lieu à proximité de centres de distribution d'aide humanitaire gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël, selon la même source. Un témoin a raconté s'être rendu avant l'aube avec cinq membres de sa famille pour chercher de la nourriture dans l'un de ces centres, lorsque selon lui des soldats israéliens ont commencé à tirer. Interrogée, l'armée israélienne a indiqué «examiner» ces allégations. Publicité La GHF avait commencé ses opérations fin mai, après un blocus humanitaire total de plus de deux mois imposé par Israël en dépit des avertissements de l'ONU et d'ONG sur un risque imminent de famine à Gaza. Mahmoud Bassal avait fait état vendredi de la mort de 10 personnes, dont neuf près d'un centre de la GHF, tués selon lui par des tirs israéliens dans le sud et le nord du territoire. «Danger de mort imminente» L'ONU et des ONG humanitaires refusent de travailler avec la GHF, organisation au financement opaque, en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité. Après plusieurs semaines marquées par des scènes de chaos et des informations quasi quotidiennes faisant état de Palestiniens tués en attendant de l'aide, la GHF a reconnu la mort mercredi de 20 personnes dans une bousculade sur l'un de ses sites. En début de semaine, l'ONU a indiqué avoir recensé 875 personnes tuées en tentant de se procurer de la nourriture depuis fin mai, dont 674 «à proximité des sites de la GHF». Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties. «Malnutrition aiguë» Il a ajouté que son établissement recevait «des patients souffrant d'épuisement extrême, de fatigue généralisée, ainsi que de cachexie et de malnutrition aiguë dues à une privation prolongée de nourriture». Les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque terroriste sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. L'ONG Médecins sans frontières a mis en garde la semaine dernière contre une hausse inquiétante de la malnutrition aiguë, évoquant des niveaux «sans précédent» dans deux de ses structures à Gaza. Lors d'une conversation téléphonique avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou vendredi, le pape Léon XIV a exprimé «sa préoccupation face à la situation humanitaire dramatique» à Gaza et appelé à «redynamiser les négociations» en vue d'un cessez-le-feu. Les négociations indirectes entre le Hamas et Israël en vue d'une trêve sont dans l'impasse, la branche armée du Hamas accusant vendredi Israël de les bloquer. Publicité L'attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.667 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l'ONU.

Le Soir
14-07-2025
- Politics
- Le Soir
Un deuxième suspect des tirs mortels début juin à Anderlecht a été interpellé
Après l'interpellation d'un premier suspect à Rotterdam mercredi dernier pour les tirs mortels survenus à Anderlecht le 5 juin, un deuxième suspect a été appréhendé, en Belgique cette fois, a indiqué le parquet lundi. Ce dernier a ainsi confirmé une information de la Dernière Heure. Un homme de 49 ans avait été abattu et deux suspects avaient ensuite pris la fuite. Les tirs avaient retenti peu après 09h00 ce jeudi-là sur le parking du magasin Plum'Art, avenue Sylvain Dupuis à Anderlecht. Un individu à pied avait visé la victime. Le tireur avait ensuite sauté sur la trottinette d'un complice qui l'attendait et, ensemble, ces derniers avaient pris la fuite vers le centre d'Anderlecht. La piste de l'un des suspects a conduit aux Pays-Bas. Mercredi dernier, l'Unité d'intervention spéciale de la police néerlandaise a interpellé l'homme dans un hôtel de Rotterdam, sur la base d'un mandat d'arrêt européen (MAE). Le parquet de Bruxelles a demandé son extradition. Un deuxième suspect a maintenant été appréhendé dans le cadre de l'enquête. Le parquet de Bruxelles a confirmé l'interpellation mais n'a fait aucun autre commentaire.