Dernières actualités avec #transgenre


24 Heures
a day ago
- Politics
- 24 Heures
Les athlètes transgenres interdites des compétitions féminines aux USA
Le Comité olympique américain s'aligne sur le décret de Donald Trump. Cette nouvelle politique exclut les femmes transgenres des épreuves féminines aux Jeux olympiques et paralympiques. Publié aujourd'hui à 08h52 Lia Thomas, une nageuse transgenre américaine. AFP/JOSEPH PREZIOSO Les femmes transgenres américaines ne pourront plus participer aux épreuves féminines des Jeux olympiques et paralympiques, le Comité olympique et paralympique des États-Unis ayant changé sa politique pour se conformer au décret de Donald Trump. Une mise à jour de la politique du Comité olympique américain (USOPC) est entrée en vigueur le 21 juillet pour faire suite au décret présidentiel signé en février par Donald Trump et intitulé «Keeping Men Out of Women's Sports» («Tenir les hommes à l'écart du sport féminin»). Elle a été ajoutée à la politique de sécurité des athlètes de l'USOPC sur son site internet, dans une nouvelle sous-section intitulée «Exigences supplémentaires». «L'USOPC s'engage à protéger les opportunités offertes aux athlètes», peut-on lire dans l'ajout. «L'USOPC continuera de collaborer avec divers acteurs responsables (…) afin de garantir aux femmes un environnement de compétition juste et sécurisé, en conformité avec le décret exécutif 14201», le décret de Trump . Décret de Donald Trump Dans une note adressée à l'équipe américaine (Team USA), obtenue mardi par ABC News et ESPN, la directrice générale de l'USOPC, Sarah Hirshland, et le président Gene Sykes font référence au décret présidentiel de février, déclarant: «En tant qu'organisation à charte fédérale, nous avons l'obligation de nous conformer aux attentes fédérales.» Le décret de Trump menace de priver de fonds fédéraux toute école ou institution permettant aux filles transgenres de jouer dans des équipes féminines, estimant que cela violerait le Titre IX, qui garantit l'égalité d'accès des femmes au sport. «Notre politique révisée met l'accent sur l'importance d'assurer un environnement de compétition équitable et sécurisé pour les femmes», ajoute, selon ESPN, l'USOPC dans une lettre adressée aux instances sportives. «Toutes les fédérations sportives nationales doivent mettre à jour leurs politiques en conséquence». Cette décision intervient alors que Los Angeles se prépare à accueillir les Jeux olympiques d'été de 2028. Les femmes transgenres et le sport Newsletter «Euro 2025» Vous ne voulez rien rater de l'Euro? En vous inscrivant à cette newsletter, vous serez informé·e à temps des performances de l'équipe de Suisse et des grands moments de cette compétition. Autres newsletters AFP Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


Le Figaro
2 days ago
- Sport
- Le Figaro
Cyclisme : une coureuse transgenre fait condamner l'UCI pour discrimination
La justice belge a donné raison à une cycliste qui poursuivait l'UCI pour discrimination. La justice belge a donné raison à une cycliste transgenre qui poursuivait pour discrimination l'Union cycliste internationale (UCI) après un refus de délivrance de licence pour participer à des compétitions féminines, selon une ordonnance de référé communiquée mardi. Le litige, tranché ce mois-ci par le tribunal civil de Bruxelles, remonte à 2023, quand cette cycliste s'était vue signifier le retrait de sa licence et son exclusion des compétitions féminines sur la base d'un nouveau règlement de l'UCI. À l'époque, l'organisation internationale s'interrogeait sur le supposé avantage conféré aux femmes transgenres dans les compétitions par le fait d'avoir franchi le cap de la puberté en tant que garçon. Publicité Elle avait imposé en juillet 2023 aux athlètes transgenres, pour concourir dans la catégorie féminine, de pouvoir prouver avoir «entamé leur transition avant la puberté ou, dans tous les cas, avant l'âge de 12 ans». Cela en plus de l'obligation déjà en vigueur d'afficher un taux de testostérone très bas. Or la plaignante, née garçon en 1974, a effectué sa transition de genre au début de la quarantaine. Elle a estimé que cette mesure conduisant à son exclusion constituait une discrimination. Dans une ordonnance du 10 juillet, le tribunal lui a donné raison en jugeant recevable et fondée son action contre l'UCI. Des règles d'éligibilités Ce chapitre du règlement médical de l'UCI sur les «règles d'éligibilité pour les athlètes transgenres» instaure «une discrimination interdite» par la législation belge, en vertu d'un décret de décembre 2008 relatif à l'égalité hommes-femmes, a estimé le tribunal. Par conséquent, ces règles sont déclarées «nulles», et l'UCI n'a plus aucune justification pour refuser à la plaignante sa participation à une compétition féminine de cyclisme, est-il souligné, selon une copie de l'ordonnance communiquée à la presse. L'ordonnance est «directement exécutoire» et fait jurisprudence en Belgique, s'est félicité l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes, qui était partie civile dans le dossier. Sollicitée par l'AFP, la Fédération belge de cyclisme a indiqué avoir entamé une concertation avec l'UCI «concernant l'application future des règlements». La fédération, Belgian Cycling, était également citée dans la plainte pour refus de renouvellement de licence. Elle n'a pas été condamnée car le tribunal a estimé qu'elle n'avait fait qu'appliquer les règles de l'UCI.


Le Parisien
2 days ago
- Sport
- Le Parisien
Une cycliste belge transgenre privée de compétition fait condamner l'UCI pour discrimination
La justice belge a donné raison à une cycliste transgenre qui poursuivait pour discrimination l'Union cycliste internationale (UCI) après un refus de délivrance de licence pour participer à des compétitions féminines, selon une ordonnance de référé communiquée mardi. Le litige, tranché ce mois-ci par le tribunal civil de Bruxelles, remonte à 2023, quand cette cycliste s'était vu signifier le retrait de sa licence et son exclusion des compétitions féminines sur la base d'un nouveau règlement de l'UCI. A l'époque, l'organisation internationale s'interrogeait sur le supposé avantage conféré aux femmes transgenres dans les compétitions par le fait d'avoir franchi le cap de la puberté en tant que garçon. Elle avait imposé en juillet 2023 aux athlètes transgenres, pour concourir dans la catégorie féminine, de pouvoir prouver avoir « entamé leur transition avant la puberté ou, dans tous les cas, avant l'âge de 12 ans ». Cela en plus de l'obligation déjà en vigueur d'afficher un taux de testostérone très bas. Or la plaignante, née garçon en 1974, a effectué sa transition de genre au début de la quarantaine. Elle a estimé que cette mesure conduisant à son exclusion constituait une discrimination. Dans une ordonnance du 10 juillet, le tribunal lui a donné raison en jugeant recevable et fondée son action contre l'UCI. Ce chapitre du règlement médical de l'UCI sur les « règles d'éligibilité pour les athlètes transgenres » instaure « une discrimination interdite » par la législation belge, en vertu d'un décret de décembre 2008 relatif à l'égalité hommes-femmes, a estimé le tribunal. Par conséquent, ces règles sont déclarées « nulles », et l'UCI n'a plus aucune justification pour refuser à la plaignante sa participation à une compétition féminine de cyclisme, est-il souligné, selon une copie de l'ordonnance communiquée à la presse. L'ordonnance est « directement exécutoire » et fait jurisprudence en Belgique, s'est félicité l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes, qui était partie civile dans le dossier. Sollicitée par l'AFP, la Fédération belge de cyclisme a indiqué avoir entamé une concertation avec l'UCI « concernant l'application future des règlements ». La fédération, Belgian Cycling, était également citée dans la plainte pour refus de renouvellement de licence. Elle n'a pas été condamnée car le tribunal a estimé qu'elle n'avait fait qu'appliquer les règles de l'UCI.


Le HuffPost France
6 days ago
- Science
- Le HuffPost France
Pour les personnes trans, ces nouvelles règles de la HAS consacrent une avancée majeure
FRANCE - Pas une révolution, mais une première étape importante. Attendue ce vendredi 18 juillet, la décision de la Haute Autorité de santé (HAS) concernant la prise en charge des mineurs souhaitant entamer une transition de genre a finalement été reportée à l'année 2026, en l' « absence de consensus » à ce stade. Pour autant, les premières conclusions rendues par la HAS concernant les adultes permettent à certains d'y voir une première avancée majeure. Laquelle ? Celle de considérer le fait d'être transgenre comme une simple autodétermination de la personne et non comme une maladie. C'est d'ailleurs la toute premières des 152 recommandations formulées par la HAS ce vendredi dans un rapport accessible en ligne. Car si la HAS ne répond pas encore clairement sur la manière de prendre en charge les mineurs, elle insiste fortement, concernant les adultes, sur le fait que la transidentité ne doit pas être considérée comme une maladie, et qu'il faut donc répondre à toute demande de transition, regrettant au passage une offre de soins « très hétérogène » sur le territoire français. « Un avis psychiatrique systématique n'est pas recommandé » mais « un soutien psychologique peut être apporté selon les besoins de la personne », a précisé Claire Compagnon, présidente de la commission des recommandations de la HAS, lors d'une conférence de presse au siège de la HAS à Saint-Denis ce vendredi. Les soins de transition ne sont « pas un confort mais un enjeu vital », a-t-elle ajouté. Pour le contexte, la HAS avait été saisie en 2022 par le ministère de la Santé pour déterminer comment doit s'organiser la prise en charge des parcours de transition, un sujet sur lequel aucune recommandation sanitaire officielle n'a jamais été donnée en France. Mais à ce stade, elle ne répondra finalement pas sur le volet le plus sensible : que faire quand un mineur demande à changer de genre ? « En l'absence de données suffisamment robustes et de consensus, la HAS fait le choix d'aborder séparément la question des moins de 18 ans », explique-t-elle dans un communiqué, annonçant que ce travail, probablement destiné à de nouveau prendre des années, commencera début 2026. « Il fallait que ce soit affirmé, ça l'est » Sur Instagram, l'association Toutes des femmes, bien que déçue par l'absence de position sur les mineurs à ce stade, reconnaît toutefois que ces recommandations permettent enfin d'acter « la dépsychiatrisation progressive des parcours de soins de ces dernières années ». « Durant le processus de plus de quatre ans qui a mené à leur publication depuis la saisine par le ministère de la Santé, les groupes d'influence anti-droit et anti-choix n'ont pourtant cessé d'exercer des pressions sur cette autorité publique indépendante », note au passage l'association. Son de cloche identique du côté d'Anaïs Perrin-Prevelle, directrice d'OUTrans et membre du groupe de travail à l'origine des recommandations de la HAS. Dans les colonnes du Nouvel Obs, elle salue donc ces avancées tant attendues, tout en regrettant profondément la « politique de la terreur » menée par les opposants aux droits des personnes trans. Parmi ces autres recommandations destinées aux adultes, l'autorité préconise notamment de répondre aux demandes de chirurgie, en donnant au patient une information exhaustive quant aux risques et au caractère irréversible de l'opération. Il n'est pas nécessaire, insiste-t-elle, de rendre un avis sur l'état psychiatrique du patient même si le médecin peut lui recommander un délai de réflexion. « Il fallait que ce soit affirmé, ça l'est. Les choses sont dites, les choses sont claires, il n'y a pas de soins psychiatriques nécessaires », s'est également félicité Anaïs Perrin-Prevelle auprès de l'AFP.