Dernières actualités avec #tribunalCorrectionnel


Le Parisien
11-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Prison avec sursis requise contre l'étudiant de Paris-Dauphine qui avait piraté les profils d'étudiants juifs
« Vous savez pourquoi ma cliente n'est pas là aujourd'hui ? Parce qu'elle a peur. » L'avocat laisse flotter ses mots, les yeux fixés sur le prévenu. Dans la treizième chambre du tribunal correctionnel de Paris, ce jeudi, les bancs du public sont pleins, des étudiants de Paris-Dauphine s'y serrent. Les faits remontent au 7 octobre dernier. Ce jour-là, dix-huit étudiants juifs de Dauphine découvrent leur photo de profil sur l'intranet universitaire remplacée par un drapeau palestinien accompagné du slogan « Free Palestine ». La date ne doit rien au hasard. Elle marque l'anniversaire des attaques du Hamas contre Israël . L'université ne tarde pas à réagir. L'accès au portail est suspendu, la procureure de la République saisie pour « manipulation frauduleuse », ciblant « uniquement des personnes de confession juive ».


Le Parisien
07-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Arrêté avec « une quantité énorme » de fusées d'artifice à Pontault-Combault : un homme de 19 ans condamné
« Je ne comprends pas pourquoi on ne distingue pas l'activité de transport et détention de la vente. À mon sens, il doit être relaxé. » Me Simon Pehaut, l'avocat du jeune homme de 19 ans, interpellé vendredi 4 juillet à Pontault-Combault (Seine-et-Marne), en possession de 22 cartons de mortiers d'artifice dans un Renault Kangoo, soit près de 270 kilos de fusées, a plaidé et semble-t-il en partie convaincu le tribunal correctionnel de Melun, ce lundi 7 juillet. Jugé en comparution immédiate, son client, domicilié à Noisiel, n'a écopé que de huit mois d'emprisonnement, intégralement assortis de sursis, pour le transport de ces produits explosifs. Et ce, alors que Lucie Vincent-Genod, la procureure de la République, venait de requérir douze mois de prison, dont six mois avec sursis.


Le Parisien
07-07-2025
- Business
- Le Parisien
Cergy : une femme soupçonnée d'avoir escroqué plus d'un million d'euros à la diaspora africaine
Le préjudice se chiffre à plus d'un million d'euros et les victimes à près d'une centaine. Les policiers de la brigade financière du commissariat de Cergy ont interpellé une femme soupçonnée d'avoir mis en œuvre une vaste escroquerie le 24 juin. Domiciliée à Cergy et âgée de 41 ans, elle a été déférée à l'issue de sa garde à vue deux jours plus tard. Placée sous contrôle judiciaire, elle sera jugée pour abus de confiance par personne faisant appel au public par le tribunal correctionnel de Pontoise le 26 novembre 2027, selon l'AFP. « Le mode opératoire reposait sur une société d'investissement frauduleuse dotée de plusieurs ramifications, très active sur les réseaux sociaux et médias communautaires, visant principalement des victimes issues de la diaspora africaine en leur promettant l'achat de terrains et la construction de maisons en Afrique », précise le syndicat de policiers Alliance , qui salue le travail des enquêteurs. Ce sont au final « 97 victimes qui ont été identifiées et le préjudice a été évalué à 1 268 000 euros », a indiqué à l'AFP Guirec Le Bras, procureur de Pontoise. Le commissariat de Cergy a centralisé les plaintes de clients de cette société. Au fil des recherches, les enquêteurs ont regroupé trente procédures initiées à travers la France. D'autres clients de cette société pourraient saisir la justice dans les jours qui viennent. Les investigations ont révélé que la mise en cause avait réalisé de nombreuses dépenses publicitaires pour gagner la confiance de ses clients. Sur son site Internet consulté par l'AFP, l'entrepreneure vante les services de sa société d'investissement qu'elle présente comme « l'intermédiaire de confiance pour accompagner en sécurité la diaspora ou les futurs investisseurs dans leurs projets immobiliers sur le continent africain ». Les enquêteurs ont noté que la prévenue menait grand train, effectuant de nombreux voyages aux Émirats arabes unis, au Sénégal, à Londres, en Espagne, notamment. « La mise en cause encourt, pour les infractions poursuivies, une peine de 7 ans d'emprisonnement et 750 000 euros d'amende », indique le procureur.