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Tragédie sur l'ultra-trail : décès d'Elaine Stypula lors de la mythique Hardrock 100 aux États-Unis
Tragédie sur l'ultra-trail : décès d'Elaine Stypula lors de la mythique Hardrock 100 aux États-Unis

Le Parisien

time13-07-2025

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Tragédie sur l'ultra-trail : décès d'Elaine Stypula lors de la mythique Hardrock 100 aux États-Unis

Drame sur l'une des courses les plus connues du monde de l'ultra-trail. L'Américaine Elaine Stypula, traileuse très expérimentée âgée de 60 ans, est décédée ce vendredi 11 juillet alors qu'elle participait à la Hardrock 100, course de 160 km dans le Colorado aux Etats-Unis. Trois heures après le départ de la course , les secouristes ont été sollicités pour intervenir auprès de la sportive originaire du Michigan, qui avait parcouru 10 km, un score très faible à son niveau. Dans un communiqué , les secouristes de l'équipe médicale de Silverton expliquent qu'ils ont dû parcourir environ 400 m « sur un sentier escarpé, accidenté et isolé », avant de découvrir la victime inanimée. Ils ont alors commencé la procédure de réanimation, sans succès. Elaine Stypula a été déclarée décédée à 10h27, heure locale. « Nous sommes profondément attristés d'apprendre qu'un membre bien-aimé de la famille de la course d'endurance Hardrock 100 est décédé au cours de l'événement de cette année. Nous sommes de tout cœur avec sa famille, ses amis et ses compagnons de course, nous pleurons cette énorme perte », a réagi l'organisation de l'épreuve sportive sur ses réseaux sociaux. Le vétéran français Ludovic Pommeret , âgé de 49 ans, a remporté pour la deuxième fois consécutive la course après avoir franchi la ligne d'arrivée au beau milieu de la nuit à Silverton, à 4h21 heure locale, après 22 heures, 21 minutes et 53 secondes d'effort. Un peu plus d'une heure plus tard, Mathieu Blanchard (23 h 44 min 23 s) et Germain Grangier (24 h 04 min 10 s) ont complété le podium 100 % français de ce parcours éreintant de 100 miles (161 km) et plus de 10 000 mètres de dénivelé positif dans le comté montagneux de San Juan, situé en moyenne à 3 350 m d'altitude avec un point haut à 4 281 m. Chez les femmes, c'est l'Américaine Katie Schide qui s'est imposée, non sans panache, puisqu'elle s'adjuge un nouveau record de l'épreuve en 25 h 50 min et 23 s. Derrière elle, la Française Manon Bohard-Cailler a pris la deuxième place en 28 h 36 min 20 s, quand l'Allemande Katharina Hartmuth monte sur la troisième marche du podium en 32 h 39 min 48 s.

Ultra-trail : inoxydable, Ludovic Pommeret remporte l'Hardrock 100 au bout de 22 heures d'effort
Ultra-trail : inoxydable, Ludovic Pommeret remporte l'Hardrock 100 au bout de 22 heures d'effort

Le Figaro

time12-07-2025

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Ultra-trail : inoxydable, Ludovic Pommeret remporte l'Hardrock 100 au bout de 22 heures d'effort

Le Français de 49 ans s'offre un doublé inédit sur cette course de 161 kilomètres disputée dans le Colorado. Historique. À 49 ans, le Français Ludovic Pommeret s'est encore surpassé en remportant samedi dans le Colorado la Hardrock 100, l'une des quatre monuments de l'ultra-trail, pour la deuxième fois d'affilée. Le vétéran de l'ultra-trail, déjà vainqueur de l'UTMB (2016) et du Grand Raid de la Réunion (2021), a franchi la ligne d'arrivée au beau milieu de la nuit à Silverton, à 4h20 locales (10h20 GMT), après 22 heures 21 minutes et 53 secondes d'effort. Publicité Ingénieur en informatique, Ludovic Pommeret est le premier Français à s'imposer deux fois sur la Hardrock 100, un parcours éreintant de 100 milles (161 km) et plus de 10.000 mètres de dénivelé positif. L'Américain Karl Meltzer et la légende espagnole du trail, Kilian Jornet, partagent le record du nombre de victoires masculines (5).

« Je préfère mettre dix mille balles dans un matelas que dans une voiture » : Mathieu Blanchard fait du sommeil une priorité pour performer
« Je préfère mettre dix mille balles dans un matelas que dans une voiture » : Mathieu Blanchard fait du sommeil une priorité pour performer

L'Équipe

time11-07-2025

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« Je préfère mettre dix mille balles dans un matelas que dans une voiture » : Mathieu Blanchard fait du sommeil une priorité pour performer

En lice samedi à la Hardrock 100 dans le Colorado, Mathieu Blanchard a confirmé dans le podcast Ultra Run de « L'Équipe » qu'il plaçait le sommeil à la base de sa santé physique et mentale. À quelques heures de prendre le départ de la Hardrock 100 à Silverton dans le Colorado - 2e major de la saison d'ultra-trail après la Western States -, Mathieu Blanchard fait figure de favori avec le tenant du titre Ludovic Pommeret, Germain Grangier et l'Américain Zach Miller. Pour le dernier vainqueur de la Diagonale des Fous en octobre à La Réunion et de la Yukon Arctic Ultra, rien n'est plus important que le sommeil. « Il est important de mettre toutes ses économies dans sa chambre » « J'ai mis quelques années à m'en convaincre mais ça y est, j'ai mis le sommeil tout en bas de la pyramide. C'est la fondation, la première brique, a confié Blanchard dans le podcast Ultra Run de L'Équipe. La nutrition, c'est important. Le sommeil l'est à mon sens encore plus. Si on dort mal, ça altère la faim et les envies de nutrition, on récupère moins bien et on s'entraîne aussi moins bien. Le sommeil, c'est la base de tout. Moi, je préfère mettre dix mille balles dans un matelas que dans une voiture, ça peut choquer mais c'est la base de la santé, physique et mentale. Il est important de mettre toutes ses économies dans sa chambre. »

« Je pense être un peu plus attendu » : Ludovic Pommeret, parmi les favoris de la Hardrock 100 dont il est le tenant du titre
« Je pense être un peu plus attendu » : Ludovic Pommeret, parmi les favoris de la Hardrock 100 dont il est le tenant du titre

L'Équipe

time10-07-2025

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« Je pense être un peu plus attendu » : Ludovic Pommeret, parmi les favoris de la Hardrock 100 dont il est le tenant du titre

Magnifique vainqueur l'an passé avec le chrono record à la clé, Ludovic Pommeret sera de nouveau au départ de la Hardrock 100 ce samedi à Silverton dans le Colorado. Le Français, qui aura 50 ans le 22 juillet, apprécie le cadre authentique de cette course particulièrement atypique et exigeante. « Quelles sont vos sensations à quelques jours de la Hardrock 100 ?Pour l'instant tout va bien, hormis une chute lors de la première reconnaissance. Je me suis un peu blessé à une côte en glissant sur un névé, j'ai atterri sur les cailloux et j'ai rayé un peu la carrosserie... (rires) Mais rien de grave, j'arrive désormais à dormir dessus. J'ai refait des sorties après et tout est rentré dans l'ordre. Les sensations, elles, sont bonnes. J'ai fait beaucoup de volume mais pas à très haute intensité. J'ai juste fait il y a quelques jours un aller-retour assez rapide sur Handies Peak, le sommet le plus haut de la course (4 253 m), et cela ne s'est pas trop mal passé. Quel est votre état d'esprit cette année sachant que vous avez gagné l'an dernier et même battu le record de l'épreuve ?Je pense être un peu plus attendu. Je suis de retour parce que les dossards sont rarissimes et que le vainqueur a le droit de revenir. En 2024, la course s'est parfaitement déroulée. Elle a été une de mes meilleures. Il y a peu de chance que cela se reproduise, et c'est ce qui génère quand même un peu d'appréhension et qui m'a fait hésiter à revenir. Et puis, cette année, la course a lieu dans l'autre sens. Donc je ne remets pas vraiment mon titre en jeu, le record tiendra jusqu'à l'année prochaine. J'ai essayé de faire une préparation à peu près équivalente. Mais on verra avec la concurrence de cette année ce que cela va donner. Vous avez partagé du temps d'entraînement avec Mathieu Blanchard, qui sera un de vos plus sérieux concurrents. À la Hardrock, l'amitié passe avant la rivalité ?Cela m'arrive parfois de faire des reconnaissances avec d'autres coureurs, quand bien même ils n'ont pas le même sponsor que moi. Le jour de la course, ce sera différent. J'ai été content de passer ce moment avec lui, de partager ça et de le connaître un peu mieux. Je l'avais déjà rencontré et on avait couru des bouts de course ensemble. Ça a fait réagir au sein de la communauté de Mathieu, mais nous, on aime passer des heures en montagne. Et le jour J, on verra qui est le mieux préparé. Une publication partagée par Ludovic pommeret Trail (@ludovic_pommeret) Il va courir sa première Hardrock. Était-il friand de conseils ?Je ne lui ai pas vraiment donné de conseils. À son niveau, il n'en a pas franchement besoin, il sait bien se préparer. Mais comme je connais bien l'endroit, je lui ai décrit le parcours, je lui ai indiqué où étaient les ravitos. Et le fait de courir ensemble, c'était bien pour notre sécurité, car certains passages sont très isolés. S'il arrive quelque chose, on est alors content de ne pas être seul. (Bouillard et Walmsley comme pacers) « Il faut donner un peu la chance aux débutants (rires) » Pourquoi avoir choisi Vincent Bouillard et Jim Walmsley comme pacers ?Il faut donner un peu la chance aux débutants (rires). Plus sérieusement, parce que les deux je les connais, ils font partie de mon team et ils étaient déjà aux US (pour la Western States, Bouillard a abandonné, Walmsley était forfait). Vincent était un peu réticent au début parce qu'il ne sait pas trop comment il allait récupérer. Il n'y a pas de pression, moi ça me fait plaisir s'il peut faire un petit bout avec moi. Pour Jim, c'est un peu pareil. Et comme on fait beaucoup de marche sur cette course, ça peut le faire. Les deux seront frais quand on se retrouvera. Je suis content d'être en leur compagnie. À eux de ne pas trop me pousser non plus (sourire). Cet ultra possède un esprit très particulier, avec un tracé en altitude, une boucle à partir d'un village authentique (Silverton) et aussi très peu de dossards. Que représente la Hardrock pour vous ?C'est avant tout un dépaysement et, niveau ambiance, c'est un peu différent de l'UTMB, rien qu'au niveau de la pression (sourire). Il n'y a qu'à voir la ligne de départ : dix minutes avant, il n'y a encore personne. Et d'ailleurs, il n'y a pas de ligne, juste 4-5 barrières. Ce que j'apprécie aussi, c'est tout ce qu'on peut faire avant en préparation. On aura fait six semaines, dont cinq à camper un peu partout. Cette liberté et ce côté sauvage c'est très sympa. »

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