Dernières actualités avec #unification


Le Figaro
19-07-2025
- Sport
- Le Figaro
Boxe : à quelle heure et sur quelle chaîne regarder le combat entre Usyk - Dubois en direct ce samedi 19 juillet ?
Usyk et Dubois s'affrontent ce samedi pour unifier les ceintures mondiales des poids lourds. Deux ans après leur premier combat, cette revanche promet tension, puissance et enjeu historique devant un stade plein. À quelle heure et sur quelle chaîne regarder en direct le combat entre Usyk - Dubois 2 ? Le combat entre Oleksandr Usyk et Daniel Dubois, prévu ce samedi 19 juillet à Wembley, s'annonce comme un moment clé dans l'histoire de la boxe poids lourds. Deux ans après leur premier affrontement, remporté par Usyk par KO au 9e round, Dubois revient avec l'objectif clair de prendre sa revanche. Il estime que ce premier duel a été faussé par une décision arbitrale controversée sur un coup jugé illégal. Depuis, il enchaîne trois victoires importantes, dont une contre Anthony Joshua, et arrive à Wembley en pleine confiance. Oleksandr Usyk reste invaincu chez les poids lourds. Après avoir battu Joshua à deux reprises et dominé Tyson Fury dans un combat d'unification, il détient aujourd'hui les ceintures WBA, WBO et WBC. Dubois, de son côté, possède la ceinture IBF. L'enjeu de ce combat est donc la réunification totale des titres majeurs de la catégorie. À 38 ans, Usyk mise sur son expérience, sa mobilité et sa science du ring. Mais Dubois, plus jeune et plus puissant, a gagné en maturité depuis leur dernier affrontement. Il veut entrer dans l'histoire en devenant le premier Britannique à unifier les ceintures 'lourd' depuis Lennox Lewis. Voir le combat Usyk - Dubois en direct Publicité Diffusion TV Boxe : à quelle heure et sur quelle chaîne regarder Usyk - Dubois 2 ? Le combat Usyk - Dubois 2 se déroule au stade de Wembley devant plus de 80 000 spectateurs. Il sera diffusé en direct sur DAZN, en pay-per-view, à partir de 23h, heure française. Le plus grand événement de l'année sera disponible avec un compte DAZN et ensuite un achat immédiat via leur plateforme PPV au prix de 19,99 euros. Pour en savoir plus les abonnements DAZN Contenu conçu et proposé par nos Experts Shopping Sport. L'équipe Shopping du Figaro est indépendante de la rédaction. Les prix mentionnés dans cet article le sont à titre indicatif. Lorsque vous achetez via nos liens de vente, nous pouvons percevoir une commission d'affiliation.


La Presse
05-07-2025
- Politics
- La Presse
Vivre en paix à la frontière nord-coréenne
Des visiteurs passent devant une clôture ornée de rubans sur lesquels sont inscrits des messages d'espoir, au « parc de la paix » d'Imjingak, près de la zone démilitarisée (DMZ) séparant les deux Corées. De leur village d'où ils voient la Corée du Nord à l'œil nu, les habitants de Tongilchon sont nombreux à se réjouir que Lee Jae-myung soit à la tête du pays depuis le 4 juin. En promettant de « panser les plaies » avec le Nord et de tendre la main à Pyongyang, le nouveau président sud-coréen trouve écho auprès des quelque 450 villageois qui peuplent la bourgade et qui ne désirent qu'une chose : vivre paisiblement. La Presse Le village de l'unification PHOTO ANTHONY WALLACE, AGENCE FRANCE-PRESSE Une villageoise passe devant une clôture sur laquelle sont accrochées des affiches électorales, le 28 mai. La présidentielle n'a pas soulevé les passions à Tongilchon. « C'est toujours la même chose, je ne m'y intéresse pas vraiment », confie Kwon Yeong-han, un résidant âgé de 87 ans. Quelle que soit leur allégeance politique, les villageois n'avaient qu'une exigence pour les candidats à la dernière élection : qu'ils n'attisent pas les tensions avec le Nord. Situé à une soixantaine de kilomètres de la capitale, Séoul, Tongilchon – « Village de l'unification » en coréen – fait partie de la poignée de colonies agricoles construites par l'État sud-coréen dans les années 1970 pour revitaliser les zones frontalières dévastées par la guerre de Corée 20 ans plus tôt. À l'origine, les terres sont allouées pour moitié à des militaires démobilisés, pour moitié à des civils originaires de la région et déplacés par les combats. « Le village a été fondé sur le modèle des kibboutz israéliens, avec le slogan : travailler en combattant, combattre en travaillant », explique le chef de la petite communauté, Lee Wan-bae, 73 ans. PHOTO ANTHONY WALLACE, AGENCE FRANCE-PRESSE La région attire bon nombre de visiteurs, curieux de s'aventurer au plus près du pays des Kim. Les autocars y défilent à un rythme effréné, transportant plus de 2000 personnes par jour. PHOTO ANTHONY WALLACE, AGENCE FRANCE-PRESSE Kwon Yeong-han prend la pose devant chez lui pour le photographe de l'AFP. « Nous vivons tout près du Nord, donc nous espérons seulement que les relations s'améliorent et qu'il n'y ait pas de guerre. » PHOTO ANTHONY WALLACE, AGENCE FRANCE-PRESSE Du haut d'un mirador – à côté duquel on peut voir un haut-parleur géant servant à diffuser propagande et bruits intimidants –, un soldat nord-coréen monte la garde. Tongilchon est situé dans la « zone de contrôle civil » (CCZ), secteur à l'accès restreint adjacent à la célèbre zone démilitarisée (DMZ) entre les deux Corées. PHOTO ANTHONY WALLACE, AGENCE FRANCE-PRESSE Le village est situé à moins de 4 km de la frontière nord-coréenne. PHOTO ANTHONY WALLACE, AGENCE FRANCE-PRESSE Un visiteur se fait prendre en photo avec en arrière-plan la partie nord-coréenne de la zone démilitarisée. Le tourisme est une manne indispensable pour la région. PHOTO ANTHONY WALLACE, AGENCE FRANCE-PRESSE Kwon Yeong-han cultive son champ. « La vie est dure ici. Peu importe qui sera élu président, ce que nous voulons, c'est juste vivre paisiblement », plaide le chef du village, Lee Wan-bae, à quelques jours du scrutin du 3 juin. Selon Min Tae-seung, 85 ans, la vie à Tongilchon est pourtant beaucoup plus facile aujourd'hui. « Dans les premières années après notre installation ici, il y avait des menaces militaires, des infiltrations nord-coréennes », confie-t-il. PHOTO ANTHONY WALLACE, AGENCE FRANCE-PRESSE Les fermetures de la CCZ lors des épisodes de tensions militaires entre le Nord et le Sud entraînent l'annulation des voyages organisés près de la DMZ, ce qui a un impact direct pour l'économie de Tongilchon. PHOTO ANTHONY WALLACE, AGENCE FRANCE-PRESSE Posté sur un belvédère, le chef du village, Lee Wan-bae, prend la pose à côté de jumelles utilisées par les touristes pour observer le territoire nord-coréen, qui s'étend derrière lui. PHOTO ANTHONY WALLACE, AGENCE FRANCE-PRESSE Les produits agricoles locaux sont pour l'essentiel écoulés sous l'appellation « riz DMZ », « ginseng DMZ » ou encore « soja DMZ » dans un magasin de souvenirs situé en périphérie du village, étape obligée des circuits touristiques.