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Un enseignant de l'université de Berkeley « assassiné de sang-froid » à Athènes près du domicile de ses jumeaux
Un enseignant de l'université de Berkeley « assassiné de sang-froid » à Athènes près du domicile de ses jumeaux

Le Parisien

timea day ago

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Un enseignant de l'université de Berkeley « assassiné de sang-froid » à Athènes près du domicile de ses jumeaux

Un brillant universitaire, professeur de marketing à l'école de commerce de l' Université de Californie à Berkeley a été « assassiné de sang-froid » alors qu'il rendait visite à ses enfants en Grèce , selon sa famille. Przemyslaw Jeziorski, professeur associé de marketing de 43 ans à la Haas School of Business, une école réputée aux États-Unis, aurait été abattu à Athènes le 4 juillet près du domicile de ses deux enfants, Zoe et Angelo, à qui il venait rendre visite. Son jeune frère Lukasz Jeziorski a déclaré dans un communiqué qu'aucune arrestation n'avait eu lieu. Selon plusieurs médias américains, Przemyslaw Jeziorski, surnommé « PJ », se trouvait en Grèce comme chaque été pour retrouver ses enfants, des jumeaux âgés de 10 ans, avec l'espoir cette année d'obtenir une modification de ses droits de garde. Le 4 juillet, alors que Jeziorski s'approchait du domicile de son ex-femme, dans le quartier résidentiel d'Agia Paraskevi, à quelques kilomètres d'Athènes, un homme masqué lui aurait tiré dessus à plusieurs reprises, le laissant pour mort avant de prendre la fuite à pied. Il a été touché par cinq balles à la poitrine et au cou, selon l'agence de presse polonaise TVP World. La presse grecque, qui a mis du temps à relayer l'information, la victime n'ayant pas de papiers d'identité sur elle, affirme désormais que les enquêteurs pensent que le tireur, qui était masqué, grand et athlétique, surveillait les déplacements de Jeziorski et connaissait parfaitement son itinéraire et la configuration des lieux. Des images de caméras de sécurité ont été saisies. « Je n'aurais jamais pensé qu'une telle chose arriverait à ma famille », a déclaré Lukasz Jeziorski dans un communiqué. « Il a été victime d'un crime horrible, et l'auteur de ce crime court toujours. Notre famille est dévastée, et nous faisons tout notre possible pour que justice soit faite », écrit-il dans le texte introductif à la cagnotte en ligne qu'il a créée pour rapatrier le corps de son frère en Pologne, et pour financer « les procédures judiciaires à venir en Pologne et aux États-Unis ». Plus de 51 000 dollars (plus de 43 000 euros) ont déjà été collectés. Przemek, le surnom polonais de Przemyslaw, était un spécialiste reconnu et publié en sciences du marketing, en organisation industrielle et en analyse de données. Selon son frère, il avait prévu, après l'audience, de venir avec ses enfants dans sa ville natale de Gdynia, en Pologne, « comme chaque année », et qu'il avait aussi programmé un voyage à Disneyland Paris. « Il s'est battu pour eux jusqu'au bout », a déclaré son frère à ABC News. L'une des amies de PJ, la docteure et chercheure en médecine Chemtai Mungo, a raconté à ABC News que le papa était arrivé en Grèce avec le projet d'avoir ses enfants un mois, comme prévu par des « accords judiciaires antérieurs », mais à son arrivée, « un nouveau litige a dû être porté devant les tribunaux ». L'entente du couple, séparé depuis six ans et divorcé depuis trois, « n'était pas cordiale », a-t-elle affirmé. PJ Jeziorski, ancien élève boursier de Stanford, fort de plus de 15 ans d'expérience en recherche et en enseignement, s'est forgé une réputation d'« expert de premier plan en marketing quantitatif, en organisation industrielle et en microéconomie appliquée », selon sa biographie officielle. Ses recherches ont « contribué à divers marchés, notamment l'argent mobile en Afrique, la publicité sponsorisée par les moteurs de recherche, la radiodiffusion, l'assurance automobile et la prévention du cancer du sein », indique encore le résumé. La doyenne de l'UC Berkeley Haas, Jennifer Chatman, s'est dite dans un communiqué , « de tout cœur avec la famille et les proches de Przemek ».

«Ce courant existe dans la société, donc nécessairement à l'université» : Borne recadre le ministre de l'Enseignement supérieur sur l'islamo-gauchisme
«Ce courant existe dans la société, donc nécessairement à l'université» : Borne recadre le ministre de l'Enseignement supérieur sur l'islamo-gauchisme

Le Figaro

timea day ago

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«Ce courant existe dans la société, donc nécessairement à l'université» : Borne recadre le ministre de l'Enseignement supérieur sur l'islamo-gauchisme

Lundi sur LCP, Philippe Baptiste avait estimé que «ce terme n'existe pas en tant que terme universitaire, il n'est même pas bien défini, donc cette notion n'existe pas». La ministre de l'Éducation nationale Élisabeth Borne a recadré ce dimanche dernier son collègue chargé de l'Enseignement supérieur Philippe Baptiste pour avoir estimé que l'«islamo-gauchisme» est une notion qui «n'existe pas». «Ce courant existe dans la société, donc nécessairement à l'université», a affirmé Élisabeth Borne sur radio J. Lundi sur LCP, Philippe Baptiste avait estimé que «ce terme n'existe pas en tant que terme universitaire, il n'est même pas bien défini, donc cette notion n'existe pas». Il y a certes «des abus» mais «se dire qu'il y a un mouvement islamo-gauchiste qui serait là à vouloir prendre le pouvoir au sein de telle ou telle université, non, je ne crois pas que ce soit la réalité», avait-il ajouté. Interrogée dimanche sur sa définition du terme, Élisabeth Borne a estimé que «ce sont des gens d'extrême gauche qui considèrent que les musulmans sont une force électorale, qui les courtisent en encourageant le communautarisme et en banalisant l'islamisme radical». À lire aussi Le ministre Philippe Baptiste maintient que l'islamo-gauchisme «n'existe pas au sens intellectuel du terme» à l'université Publicité «Jouer le jeu de l'entrisme» «Il y a à la fois des personnalités et des partis politiques, je pense notamment à LFI, qui portent une idéologie d'extrême gauche qui instrumentalise l'islam, qui banalise l'islamisme radical, et qui encourage le communautarisme», a affirmé la ministre de l'Éducation. «Ça fait partie des combats que mènent LFI, notamment pour faire entrer ces idéologies au sein de l'université et ils ne s'en cachent pas» puisqu''«ils font le tour pour certains d'entre eux de toutes les universités de France, donc je pense que leur combat est assez clair», a-t-elle ajouté. Les déclarations de Philippe Baptiste avaient suscité de vives réactions à droite. «Nier la présence de l'islamo-gauchisme dans les universités, c'est jouer le jeu de l'entrisme à un moment où nous devons être intraitables face à ce fléau», avait ainsi affirmé le secrétaire général de LR Othman Nasrou. «Dire que l'islamo-gauchisme n'existe pas, c'est un peu comme dire que la Terre n'est pas ronde», avait estimé l'ancien ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer. La position de Philippe Baptiste contraste avec celle de ses prédécesseurs: en 2021 la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal avait voulu demander une enquête sur «l'islamo-gauchisme» à l'université, suscitant une polémique.

JD Vance, un péquenaud dans le temple des élites
JD Vance, un péquenaud dans le temple des élites

Le Figaro

time2 days ago

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JD Vance, un péquenaud dans le temple des élites

Admis comme boursier à la prestigieuse université Yale, le futur vice-président y rencontre celle qui deviendra sa femme, mais y fait aussi l'expérience du mépris de classe et de l'ostracisme politique. Sur les traces de JD Vance, une enfance cabossée dans la Rust Belt De son enfance chaotique dans l'Amérique ouvrière à son ascension sur la scène politique, J.D. Vance incarne les tensions et les contradictions d'un pays en quête de sens. Cette série retrace son parcours, entre racines familiales et ambitions nationales. Sur les traces de JD Vance En savoir plus sur notre série Il vient de fêter son 26e anniversaire et s'apprête à faire le plus dépaysant des voyages. Après avoir servi cinq ans dans les US Marines, dont six mois à escorter des journalistes dans la province irakienne d'Anbar, puis bouclé son premier cycle à l'université de Columbus (Ohio), JD Vance va effectuer sa rentrée à l'université Yale. Mille kilomètres, ainsi que tout un monde de normes et d'usages séparent les deux campus. Le jeune homme, élevé par une mère célibataire et toxicomane dans une ville percutée de plein fouet par la désindustrialisation, a décroché une bourse qui lui a ouvert les portes de cette prestigieuse institution. « La faculté de droit de Yale était un genre de Hollywood pour les intellos, écrira-t-il quelques années plus tard, et je n'ai jamais cessé de m'y sentir comme un touriste ahuri. » Dès son arrivée à New Haven, la ville portuaire du Connecticut où l'université est établie depuis 1716, cet étudiant aux résultats prometteurs affirme avoir été pris de vertige…

Sur l'« islamo-gauchisme », Élisabeth Borne tape sur les doigts du ministre de l'Enseignement supérieur
Sur l'« islamo-gauchisme », Élisabeth Borne tape sur les doigts du ministre de l'Enseignement supérieur

Le HuffPost France

time3 days ago

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Sur l'« islamo-gauchisme », Élisabeth Borne tape sur les doigts du ministre de l'Enseignement supérieur

POLITIQUE - Elle fustige « l'un des combats que mène LFI ». La ministre de l'Éducation nationale, Élisabeth Borne a recadré ce dimanche 13 juillet son collègue chargé de l'Enseignement supérieur, Philippe Baptiste, pour avoir estimé que l' « islamo-gauchisme » est une notion qui « n'existe pas ». « Ce courant existe dans la société, donc nécessairement à l'université », a, elle, affirmé Élisabeth Borne sur radio J. Lundi sur LCP, Philippe Baptiste avait estimé que « ce terme n'existe pas en tant que terme universitaire, il n'est même pas bien défini, donc cette notion n'existe pas ». Il y a certes « des abus » mais « se dire qu'il y a un mouvement islamo-gauchiste qui serait là à vouloir prendre le pouvoir au sein de telle ou telle université, non, je ne crois pas que ce soit la réalité », avait-il ajouté. Interrogée dimanche sur sa définition du terme, Élisabeth Borne a estimé que « ce sont des gens d'extrême gauche qui considèrent que les musulmans sont une force électorale, qui les courtisent en encourageant le communautarisme et en banalisant l'islamisme radical ». Vives réactions à droite « Il y a à la fois des personnalités et des partis politiques, je pense notamment à LFI, qui portent une idéologie d'extrême gauche qui instrumentalise l'islam, qui banalise l'islamisme radical, et qui encourage le communautarisme », a affirmé la ministre de l'Éducation. « Ça fait partie des combats que mènent LFI, notamment pour faire entrer ces idéologies au sein de l'université et ils ne s'en cachent pas » puisqu'' « ils font le tour pour certains d'entre eux de toutes les universités de France, donc je pense que leur combat est assez clair », a-t-elle ajouté. Les déclarations de Philippe Baptiste avaient suscité de vives réactions à droite. « Nier la présence de l'islamo-gauchisme dans les universités, c'est jouer le jeu de l'entrisme à un moment où nous devons être intraitables face à ce fléau », avait ainsi affirmé le secrétaire général de LR Othman Nasrou. « Dire que l'islamo-gauchisme n'existe pas, c'est un peu comme dire que la Terre n'est pas ronde », avait estimé l'ancien ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer. La position de Philippe Baptiste contraste avec celle de ses prédécesseurs : en 2021 la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal avait voulu demander une enquête sur « l'islamo-gauchisme » à l'université, suscitant une polémique.

Jean-Michel Blanquer : «Dire que l'islamo-gauchisme n'existe pas, c'est comme dire que la Terre n'est pas ronde»
Jean-Michel Blanquer : «Dire que l'islamo-gauchisme n'existe pas, c'est comme dire que la Terre n'est pas ronde»

Le Figaro

time5 days ago

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Jean-Michel Blanquer : «Dire que l'islamo-gauchisme n'existe pas, c'est comme dire que la Terre n'est pas ronde»

«Islamo-gauchisme, gauchismo-islamisme, peu importe le mot choisi, la chose existe», estime l'ancien ministre de l'Éducation nationale auprès du Figaro TV. La déclaration du ministre de l'Enseignement supérieur sur l'islamo-gauchisme lundi sur LCP avait fait grand bruit. «Ce terme-là n'existe pas en tant que terme universitaire, il n'est même pas bien défini. Donc cette notion n'existe pas, assurait alors Philippe Baptiste. Autant il y a des abus et il faut être extrêmement vigilant, autant se dire qu'il y a un mouvement islamo-gauchiste qui serait là, en train de vouloir prendre le pouvoir au sein de telle ou telle université, non, je ne crois pas que ce soit la réalité.» De son côté, si Jean-Michel Blanquer ne veut pas «recréer de la polémique» et tient à souligner que, selon lui, Philippe Baptiste admet tout de même que le phénomène existe, l'ancien ministre ne mâche pas ses mots sur le plateau de «Points de Vue» (Le Figaro TV). «Dire que l'islamo-gauchisme n'existe pas, c'est un peu comme dire que la Terre n'est pas ronde. Il y a des islamistes, il y a des gauchistes à l'extrême gauche. Et même les principaux concernés ne le nient pas, il y a des convergences qui peuvent exister entre les deux. Après, vous appelez ça «gauchismo-islamisme» vous choisissez le mot que vous voulez, la chose est là», souligne Jean-Michel Blanquer. Qui tient à rappeler «qu'il y a tout de même un enracinement intellectuel du sujet. Par ailleurs, le mot m'importe beaucoup moins que la chose. On l'a vu, ce peut être extrêmement brutal, souvenez-vous de l'agression subie par Fabrice Balanche», évoquant là le cas du spécialiste de la Syrie et maître de conférences en géographie, intimidé en plein cours à Lyon II aux cris de «Sioniste, raciste !» et qui avait d'ailleurs témoigné en exclusivité sur le plateau de cette même émission. Publicité Par ailleurs, le désormais président du «Laboratoire de la République» est un fervent défenseur de la cause de Boualem Sansal, au sein du Comité de soutien de l'écrivain. Le 28 janvier dernier, Jean-Michel Blanquer et 30 écrivains sud-américains avaient écrit une lettre ouverte publiée par Le Figaro appelant à rendre la cause de Boualem Sansal «universelle». Depuis, l'auteur de 2084 se trouve toujours otage dans les geôles d'Alger et a décidé de ne pas se pourvoir en cassation. L'ancien ministre de l'Éducation nationale évoque désormais comme moyens d'action la possible remise en cause de l'accord entre l'Union européenne et l'Algérie, ainsi que la question plus «nationale» des visas et des avoirs en France pour les proches du régime de Tebboune.

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