
JD Vance, un péquenaud dans le temple des élites
Sur les traces de JD Vance, une enfance cabossée dans la Rust Belt
De son enfance chaotique dans l'Amérique ouvrière à son ascension sur la scène politique, J.D. Vance incarne les tensions et les contradictions d'un pays en quête de sens. Cette série retrace son parcours, entre racines familiales et ambitions nationales.
Sur les traces de JD Vance En savoir plus sur notre série
Il vient de fêter son 26e anniversaire et s'apprête à faire le plus dépaysant des voyages. Après avoir servi cinq ans dans les US Marines, dont six mois à escorter des journalistes dans la province irakienne d'Anbar, puis bouclé son premier cycle à l'université de Columbus (Ohio), JD Vance va effectuer sa rentrée à l'université Yale. Mille kilomètres, ainsi que tout un monde de normes et d'usages séparent les deux campus. Le jeune homme, élevé par une mère célibataire et toxicomane dans une ville percutée de plein fouet par la désindustrialisation, a décroché une bourse qui lui a ouvert les portes de cette prestigieuse institution. « La faculté de droit de Yale était un genre de Hollywood pour les intellos, écrira-t-il quelques années plus tard, et je n'ai jamais cessé de m'y sentir comme un touriste ahuri. »
Dès son arrivée à New Haven, la ville portuaire du Connecticut où l'université est établie depuis 1716, cet étudiant aux résultats prometteurs affirme avoir été pris de vertige…

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Le Parisien
34 minutes ago
- Le Parisien
Mondial des clubs : Donald Trump repéré en train de mettre une médaille dans sa poche
Un tour de passe-passe qui n'a pas échappé à l'œil des réseaux sociaux. Lors de la finale du Mondial des clubs au MetLife Stadium, dans le New Jersey, Donald Trump a glissé une médaille dans la poche de son blaser, suscitant de nombreuses réactions. La séquence remonte au 13 juillet dernier, après l a victoire de Chelsea sur le PSG (3-0). Donald Trump est sur place pour remettre le trophée et les médailles aux joueurs. Gianni Infantino tend une médaille au président américain pour qu'il puisse l'examiner, détaille The Independent . Mais plutôt que de lui rendre, le président l'a alors glissée dans sa poche. Gianni Infantino a, semble-t-il, préféré ignorer le geste, levant le pouce comme pour autoriser le président à garder la médaille. Une action largement commentée sur les réseaux sociaux. « L'art du vol », peut-on lire. « Il n'a même pas joué une seule minute », soulignent d'autres. Peu avant, Donald Trump avait affirmé que le véritable trophée fabriqué par Tiffany & Co d'une valeur de 200 000 euros se trouvait dans le bureau ovale depuis le mois de mars. Les représentants de la Fifa « m'ont demandé : Pourriez-vous garder ce trophée un moment ? Nous l'avons déposé dans le Bureau ovale », a expliqué Donald Trump à la chaîne DAZN. « Et puis j'ai demandé : Quand allez-vous le récupérer ? Il a répondu : On ne le récupérera jamais . Vous pouvez le garder éternellement dans le Bureau ovale. On en fabrique un nouveau. » Lors de la remise des prix, le président américain s'est aussi fait remarquer en refusant de quitter le podium au moment de soulever la Coupe du monde des clubs. « Je savais qu'il allait être présent, mais pas qu'il serait là au moment où on allait soulever la coupe, donc j'étais un peu confus », a réagi l'attaquant de Chelsea, Cole Palmer . Gianni Infantino a bien essayé de prendre Donald Trump par le bras pour l'évacuer de la scène, sans succès.


Le Figaro
7 hours ago
- Le Figaro
Le Sénat américain valide 9 milliards de dollars de coupes budgétaires réclamées par Donald Trump
Ce texte concerne près de 8 milliards de dollars qui étaient destinés à l'agence d'aide au développement USAID, le reste devant être principalement dévolu aux médias publics NPR et PBS. Le Sénat américain a adopté mercredi, sous l'impulsion de la Maison Blanche et de la commission Doge d'Elon Musk, un texte qui permettrait à l'administration Trump de ne pas avoir à dépenser quelque 9 milliards de dollars de fonds publics, principalement destinés à l'aide internationale. Malgré une majorité républicaine de 53 sièges sur 100, le vote a été acquis à seulement 51 voix pour et 48 contre. Ce texte concerne près de 8 milliards de dollars qui étaient destinés à l'agence d'aide au développement USAID, le reste devant être principalement dévolu aux médias publics NPR et PBS. Le programme mondial Pepfar de lutte contre le Sida, créé sous George W. Bush, était initialement concerné par ces coupes, avec 400 millions de dollars annulés, mais des sénateurs modérés ont obtenu de retirer cette portion du texte déjà adopté à la Chambre des représentants. La chambre basse devra donc à nouveau voter, avant la fin de la semaine, pour approuver la version modifiée. Le chef de la majorité républicaine au Sénat, John Thune, a relativisé l'impact de ces coupes tout en saluant un premier pas nécessaire. Publicité Les démocrates opposés au projet «On parle ici d'1/10e d'1% de toutes les dépenses fédérales», a-t-il déclaré à la presse. «Quand vous avez une dette de 36.000 milliards de dollars, on se doit de faire quelque chose», a ajouté le sénateur. De l'autre côté de l'hémicycle, les démocrates sont unis pour s'opposer au projet. Corey Booker, sénateur démocrate du New Jersey, a dénoncé «un nouvel exemple de la manière terrible dont l'esprit et les idéaux de notre Constitution sont ébranlés» sous Donald Trump. Au moment de l'adoption du texte à la Chambre des représentants, le président républicain s'était félicité de récupérer 9 milliards de dollars «destinés à une aide étrangère gaspilleuse». Il avait aussi attaqué la radio NPR et la chaîne de télévision PBS, «hautement biaisées» contre les républicains selon lui. Les deux médias publics risquent de perdre 1,1 milliard de dollars qui leur étaient destinés. La Constitution américaine dispose que le Congrès possède seul le pouvoir d'allouer les fonds publics fédéraux. Le texte adopté à la Chambre des représentants vise ainsi à donner force de loi aux coupes identifiées par Doge et demandées par la Maison Blanche, alors que ces fonds avaient déjà été approuvés précédemment par le Congrès.


Le Parisien
19 hours ago
- Le Parisien
États-Unis : un condamné autiste risque à nouveau l'exécution au Texas, malgré des doutes sur sa culpabilité
gé de 58 ans, Robert Roberson avait échappé de justesse à une injection létale prévue en octobre 2024, après l'intervention inédite d'une commission parlementaire texane. Convoqué pour une audition destinée à sauver sa vie, il avait bénéficié d'un sursis octroyé par la Cour suprême du Texas . Mais en novembre, cette même juridiction a estimé qu'une commission parlementaire ne pouvait s'opposer à une décision de justice. Un juge a donc fixé mercredi une nouvelle date d'exécution au 16 octobre 2025, relançant l'émotion autour du dossier. L'affaire remonte à 2002. À l'époque, Robert Roberson avait amené sa fille Nikki, 2 ans, aux urgences dans un état critique. Il avait été accusé et condamné à mort pour l'avoir violemment secouée, un cas présumé de syndrome du « bébé secoué » qui aurait entraîné la mort de sa fille. Mais ses avocates, s'appuyant sur des analyses médicales récentes, estiment que ce diagnostic était erroné. « Quiconque s'est donné la peine d'examiner les preuves de l'innocence de Robert Roberson est parvenu à la même conclusion: la mort de Nikki était une terrible tragédie. Robert ne l'a pas tuée. Il n'y a pas eu de crime », a déclaré son avocate Gretchen Sween dans un communiqué, en précisant qu'elle demanderait un nouveau sursis. Selon la défense, la fillette souffrait d'une grave pneumonie non détectée, dont les effets auraient été aggravés par la prescription de médicaments inadaptés. 34 médecins ont cosigné une lettre en ce sens, pointant une erreur d'analyse médicale à l'époque des faits. À cela s'ajoute le diagnostic tardif de l'autisme de Robert Roberson, confirmé en 2018. Son attitude jugée distante face à la mort de sa fille aurait pu être mal interprétée lors du procès. « Les Texans devraient être indignés que le tribunal ait fixé une date d'exécution pour un homme dont l'innocence peut être démontrée », insiste son avocate. La situation met en lumière la sous-application d'une loi adoptée en 2013 au Texas , censée permettre la révision des condamnations reposant sur des éléments scientifiques invalidés depuis. Les élus de la commission de la justice pénale de la Chambre des représentants du Texas , qui l'avaient convoqué, déplorent que cette disposition reste si peu appliquée par les tribunaux.