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Jean-Pierre Robin : «La revanche des 'ploucs ' sur les diplômés qui ne trouvent pas de travail aux États-Unis»
Jean-Pierre Robin : «La revanche des 'ploucs ' sur les diplômés qui ne trouvent pas de travail aux États-Unis»

Le Figaro

time4 days ago

  • Business
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Jean-Pierre Robin : «La revanche des 'ploucs ' sur les diplômés qui ne trouvent pas de travail aux États-Unis»

Réservé aux abonnés CHRONIQUE - Ces tendances de fond, certes difficilement quantifiables, donnent du grain à moudre à tous ceux qui dénoncent « la surproduction d'élites » quand celles-ci ne trouvent pas à employer leurs compétences. Les cérémonies de remise des diplômes ont été moins festives qu'à l'accoutumée pour clôturer l'année 2024-2025 outre-Atlantique. Traditionnellement, les nouveaux « graduates » , affublés de leur toge noire, se trémoussent joyeusement, lançant en l'air leur « mortarboard », ce chapeau à fond plat. Or, non seulement l'Administration Trump cherche noise aux universités les plus prestigieuses, Harvard en tête, mais le marché de l'emploi s'est assombri pour les nouveaux diplômés. Les « bachelors » ayant accompli quatre années de « college » doivent désormais se battre pour se faire une place au soleil qui leur semblait acquise. Une enquête de la Banque de la Réserve fédérale de New York vient de révéler que les « graduates » de 22 à 27 ans, titulaires au minimum d'un bachelor, d'un master, voire d'un doctorat (PhD), ont subi un taux de chômage de 5,8 % au premier trimestre 2025, bien supérieur à celui de la population américaine dans son ensemble (4 %). Cela va à l'encontre…

« Nous devons rediscuter du financement de l'État » : les propositions des facs pour sortir de la crise
« Nous devons rediscuter du financement de l'État » : les propositions des facs pour sortir de la crise

Le Parisien

time17-07-2025

  • Politics
  • Le Parisien

« Nous devons rediscuter du financement de l'État » : les propositions des facs pour sortir de la crise

En 2025, 60 universités françaises ― environ trois quarts des établissements ― ont voté un budget déficitaire. Les raisons de ces difficultés financières sont connues : hausse des salaires, du coût de l'énergie ou des nouvelles missions imposées à ces établissements et non compensées par l'État. Depuis de longs mois, les présidents d'universités alertent sur une situation qu'ils jugent intenable sur le long terme et surtout dangereuse pour l'avenir de la jeunesse. Réunis en colloque le mois dernier dans le cadre de France Universités, l'organisme qui les représente, ils ont imaginé six propositions qu'ils souhaitent soumettre à l'État pour un financement durable et responsable des universités. Son président Lamri Adoui nous en dévoile les contours.

Si vous êtes recalé au bac demain, ce sera peut-être à cause de l'architecture de la salle d'examen – une étude suggère un lien
Si vous êtes recalé au bac demain, ce sera peut-être à cause de l'architecture de la salle d'examen – une étude suggère un lien

Le Figaro

time12-07-2025

  • Science
  • Le Figaro

Si vous êtes recalé au bac demain, ce sera peut-être à cause de l'architecture de la salle d'examen – une étude suggère un lien

Et si vos notes aux examens ne dépendaient pas seulement de votre maîtrise des sujets ? Selon une étude récente, l'environnement dans lequel les étudiants passent des examens pourrait peser lourd sur leurs résultats. Alors que les lycéens attendent les résultats du bac ce vendredi 4 juillet, suivis par les collégiens, qui recevront les résultats du brevet le lundi 7 juillet, une étude risque d'en inquiéter plus d'un. Publiée en août 2024 dans le Journal of Environmental Psychology, cette recherche menée par des scientifiques australiens des universités d'Australie-Méridionale et de Deakin s'est penchée sur l'impact de la configuration des salles d'examen sur les performances des étudiants. Et leur conclusion est pour le moins surprenante : un détail en apparence anodin dans ces salles pourrait faire baisser les notes. Pour mener leur étude, les chercheurs ont analysé les résultats de 15 400 étudiants australiens de premier cycle (entrant à l'université), issus de trois campus universitaires, entre 2011 et 2019. Leur objectif était de croiser les notes obtenues lors des examens avec l'architecture des lieux où les étudiants ont composé. Plus précisément, ils se sont intéressés à une caractéristique bien précise : la hauteur du plafond. En parallèle, ils ont intégré à leur analyse d'autres paramètres, comme l'âge, le sexe, le moment de l'examen ou encore le niveau académique antérieur des étudiants. Jusqu'à récemment, peu d'études avaient exploré le lien entre l'agencement physique d'une salle et la performance scolaire. Si ce n'est une recherche australienne publiée en 2022, qui avait déjà mis en lumière un lien entre l'environnement intérieur des salles d'examen et certains marqueurs cérébraux associés aux capacités cognitives avancées, comme la réflexion, la résolution de problèmes ou la prise de décision. Ces capacités sont justement sollicitées lors d'un examen, un moment reconnu pour son haut niveau de stress. Les chercheurs de la nouvelle étude ont donc voulu vérifier, en conditions réelles, si la taille de la pièce, et notamment sa hauteur sous plafond, pouvait influencer les performances des étudiants. Les résultats ont montré que les examens passés dans des salles aux plafonds hauts sont associés à de moins bonnes notes. Autrement dit, plus le plafond est élevé, plus les performances ont tendance à baisser. Les chercheurs qui ont mené cette étude supposent que la densité d'étudiants, les salles au plafond haut étant souvent plus grandes et accueillant donc davantage d'étudiants, ou une mauvaise qualité de l'air (liée notamment à une mauvaise isolation) sont des facteurs susceptibles d'affecter le cerveau et le corps et donc la concentration et les performances. Jaclyn Broadbent, coautrice de l'étude, alerte dans un communiqué : "En Australie, de nombreuses universités et écoles privilégient de grands espaces pour les examens, afin de simplifier l'organisation et réduire les coûts. Mais il est essentiel de prendre conscience que l'environnement physique peut influencer la performance académique. Il faut envisager des ajustements pour garantir l'équité entre les étudiants".

Islamo-gauchisme: «Le ministre cherche à minimiser les problèmes», analyse Fabrice Balanche
Islamo-gauchisme: «Le ministre cherche à minimiser les problèmes», analyse Fabrice Balanche

Le Figaro

time09-07-2025

  • Politics
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Islamo-gauchisme: «Le ministre cherche à minimiser les problèmes», analyse Fabrice Balanche

Pour le maître de conférences à Lyon II, le ministre de l'Enseignement supérieur Philippe Baptiste, qui a affirmé que l'islamo-gauchisme «n'existe pas en tant que terme universitaire», cherche à «minimiser l'ampleur d'un mouvement social attendu à la rentrée dans les universités». Lundi soir sur LCP, le ministre de l'Enseignement supérieur, Philippe Baptiste a estimé que le terme d'islamo-gauchisme «n'existe pas», car «pas bien défini». Invité de «La question du jour» (Le Figaro Live), Fabrice Balanche, géographe et spécialiste de la Syrie, a dit comprendre en partie la position du ministre. Après des mois de violentes polémiques contre les positions du gouvernement français à l'égard d'Israël, le ministère ne souhaiterait pas souffler sur les braises. «Il y a une volonté d'apaisement du ministère de l'Enseignement supérieur, estime le géographe. Cela se traduit par la minimisation des problèmes». Surtout, «un automne mouvementé» dans les universités se profile, d'après Fabrice Balanche. «La plupart des universités françaises sont en faillite dont des coupes budgétaires vont devoir être faites», juge celui qui avait été violemment interrompu en avril par une dizaine d'individus masqués aux cris de «Racistes, sionistes, c'est vous les terroristes!» Publicité Pour éviter de nouveaux blocages motivés par la cause palestinienne, «ils essayent de désamorcer la querelle politique en mettant la poussière de l'islamo-gauchisme sous le tapis, pour minimiser l'ampleur du mouvement social attendu à la rentrée dans les universités», conclut-il au micro de Thibaut Gauthier.

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