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« Nous devons rediscuter du financement de l'État » : les propositions des facs pour sortir de la crise

« Nous devons rediscuter du financement de l'État » : les propositions des facs pour sortir de la crise

Le Parisien17-07-2025
En 2025, 60 universités françaises ― environ trois quarts des établissements ― ont voté un budget déficitaire.
Les raisons de ces difficultés financières sont connues
: hausse des salaires, du coût de l'énergie ou des nouvelles missions imposées à ces établissements et non compensées par l'État. Depuis de longs mois, les présidents d'universités alertent sur une situation qu'ils jugent intenable sur le long terme et surtout dangereuse pour l'avenir de la jeunesse.
Réunis en colloque le mois dernier dans le cadre de France Universités, l'organisme qui les représente, ils ont imaginé six propositions qu'ils souhaitent soumettre à l'État pour un financement durable et responsable des universités. Son président Lamri Adoui nous en dévoile les contours.
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Profils des victimes, tireur présumé retrouvé sans vie… Ce que l'on sait sur les deux morts par balle en Côte d'Or
Profils des victimes, tireur présumé retrouvé sans vie… Ce que l'on sait sur les deux morts par balle en Côte d'Or

Le Parisien

time7 minutes ago

  • Le Parisien

Profils des victimes, tireur présumé retrouvé sans vie… Ce que l'on sait sur les deux morts par balle en Côte d'Or

Une scène d'horreur s'est jouée sur le parking d'une entreprise de BTP de Bressey-sur-Tille (Côte d'Or), près de Dijon. Les corps de deux hommes, tués par balles, y ont été découverts, dans la nuit de jeudi à vendredi. L'auteur présumé de ce double meurtre a été retrouvé mort, dans l'après-midi de ce vendredi. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de ce double assassinat. La macabre découverte a été faite « par un employé ». Ce dernier a trouvé les corps des deux salariés « dans leurs voitures respectives, sur le parking de l'entreprise », précise le procureur de la République adjoint de Dijon, Pascal Labonne-Collin, dans un communiqué diffusé vendredi soir. Les deux victimes ont « été assassinées par arme à feu ». Elles étaient âgées de 42 ans. Le maire de la municipalité, Lionel Sanchez, avait indiqué s'être rendu tôt vendredi dans l'entreprise afin « d'apporter (son) soutien ». « Il y a deux décédés, apparemment des employés », avait-il ajouté, sans être en mesure d'en dire davantage notamment sur les circonstances. Une importante chasse à l'homme a été lancée dès le début de la matinée. Selon la gendarmerie, plus de 160 gendarmes ont été mobilisés, de la région et de l'ensemble de la France, et notamment des unités d'élite du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN). Cette « vaste opération » visait à retrouver « l'auteur présumé du double homicide », « salarié de l'entreprise, qui avait pris la fuite et était armé », a précisé le procureur adjoint dans son communiqué. Finalement, ce dernier a été retrouvé « sans vie, vers 14h30 à Lamarche-sur-Saône » (Côte d'Or), sur une aire de pique-nique. Selon nos informations, le tireur présumé était un homme âgé de 55 ans, il vivait dans la région. Il a été identifié comme étant Laurent L.. Il « s'était manifestement suicidé avec son arme », indique le parquet de Dijon, précisant que l'employé « semblait depuis quelques semaines instable ». Un litige entre le tireur et les deux personnes découvertes mortes dans l'entreprise pourrait être à l'origine des faits. Le procureur adjoint n'a pas donné de détails sur les circonstances du double meurtre, ni les mobiles du tireur présumé. « L'enquête va se poursuivre pour déterminer les causes de ce double assassinat », a déclaré le parquet de Dijon. Contactée par l'AFP, la société de BTP touchée par le drame n'a pas souhaité faire de commentaire. Spécialisée dans le béton, elle est récemment née de la fusion de deux sociétés du BTP, unissant deux grandes familles d'entrepreneurs de Côte d'Or.

Narcotrafic à Nîmes : le couvre-feu instauré pour les mineurs reconduit pour deux semaines
Narcotrafic à Nîmes : le couvre-feu instauré pour les mineurs reconduit pour deux semaines

Le Parisien

time37 minutes ago

  • Le Parisien

Narcotrafic à Nîmes : le couvre-feu instauré pour les mineurs reconduit pour deux semaines

Le couvre-feu imposé aux mineurs de moins de 16 ans dans certains quartiers prioritaires de Nîmes est prolongé pour 14 jours supplémentaires, a annoncé la ville de Nîmes vendredi, justifiant cette décision par « des circonstances de dangerosité et d'insécurité qui menacent encore ». Cette mesure en cours depuis le 21 juillet interdit aux mineurs de sortir non accompagnés entre 21 heures et 6 heures dans les quartiers les plus sensibles de la ville. Elle avait été instaurée après une succession de « fusillades, règlements de comptes et tensions entre bandes », avait alors expliqué la municipalité, précisant que la mesure était « renouvelable si nécessaire ». « La situation ne permet malheureusement pas de lever à ce jour le couvre-feu, il est essentiel de prolonger le dispositif afin de protéger au maximum les populations et particulièrement les plus jeunes », indique Jean-Paul Fournier, le maire de Nîmes, dans un communiqué . Le couvre-feu initial, qui devait prendre fin lundi à 6 heures, sera donc prolongé jusqu'au lundi 18 août. Alors que six quartiers prioritaires étaient concernés par le premier arrêté, ils ne seront plus que quatre à compter de lundi : Pissevin, Mas de Mingue, Chemin-bas et Valdegour, qui sont régulièrement le théâtre de fusillades ou d'assassinats liés au trafic de stupéfiants. Depuis quelques années, des villes moyennes comme Nîmes, Avignon ou Béziers sont rattrapées par un niveau de violences jusqu'alors réservé à Marseille, épicentre du narcobanditisme dans le sud de la France. « Nous restons pleinement engagés pour la sécurité des habitants, dans les limites de nos compétences. Nous appelons à des réponses fortes et coordonnées, portées par l'ensemble des acteurs publics, pour lutter activement contre le narcobanditisme qui pollue le quotidien des Nîmois de ces quartiers », souligne dans le communiqué Richard Schieven, l'adjoint au maire en charge de la sécurité. Cet été d'autres villes, de toutes couleurs politiques, ont mis en place des couvre-feux pour mineurs, à l'instar de Carpentras (Vaucluse), Béziers (Hérault), Triel-sur-Seine (Yvelines), Villecresnes (Val-de-Marne) ou encore Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Ces couvre-feux, dont l'efficacité reste difficile à mesurer, sont régulièrement attaqués en justice, notamment par la Ligue des droits de l'homme (LDH). « Les mesures de couvre-feu que peuvent mettre en place les maires, ce sont (normalement) des mesures ponctuelles, exceptionnelles, liées à leur commune. On voit bien que là, à chaque fois, la justification, c'est la délinquance liée au narcotrafic », a relevé auprès de l'AFP Sophie Mazas, avocate au barreau de Montpellier, qui a porté plusieurs contentieux liés à ces mesures. « Ce n'est pas un maire qui va gérer le narcotrafic, (…) on est sur une problématique nationale », a-t-elle ajouté.

Accident de train touristique à Ajaccio : le chauffeur du petit train mis en examen
Accident de train touristique à Ajaccio : le chauffeur du petit train mis en examen

Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

Accident de train touristique à Ajaccio : le chauffeur du petit train mis en examen

Le bilan de l'accident du dernier wagon de ce petit train touristique, qui transportait 58 personnes dont de jeunes enfants en vacances jeudi, a grimpé à 18 blessés, dont cinq graves. Le chauffeur du petit train d'Ajaccio a été mis en examen vendredi après-midi pour blessures involontaires, au lendemain de l'accident qui a fait 18 blessés, dont cinq graves, a annoncé le procureur de la République d'Ajaccio dans un communiqué. L'homme, âgé de 70 ans, a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de conduire tout véhicule terrestre à moteur. Jeudi, à la mi-journée, le dernier wagon du petit train touristique, transportant 58 personnes dont de jeunes enfants en vacances, s'était renversé au niveau d'un rond-point sur la route des Sanguinaires qui longe la mer à Ajaccio. Vendredi, 18 personnes restaient hospitalisées, dont cinq «en urgence absolue» mais dont «le pronostic vital n'est pas engagé à ce stade», a précisé le magistrat. Publicité Les dépistages alcool et stupéfiants négatifs Parmi les blessés figurent cinq Britanniques mais aussi des Français et des Néerlandais, certains étant des croisiéristes, avait précisé jeudi à l'AFP la préfecture de Corse-du-sud. Le directeur de cabinet du préfet, Florian Straser, avait indiqué que les blessures étaient principalement des «écrasements de membres». Selon les premiers éléments de l'enquête, le chauffeur, qui conduisait le train depuis 2016 pendant la saison touristique, «disposait de l'ensemble des permis nécessaires à la conduite de cet ensemble routier bridé à la vitesse de 40 km/h», a indiqué vendredi le procureur Nicolas Septe. «Les dépistages alcool et stupéfiants réalisés sur le chauffeur se sont avérés négatifs», a-t-il précisé. Le septuagénaire «ne s'explique pas les causes de l'accident» et a indiqué «n'avoir rencontré aucun problème mécanique particulier lors de sa rotation», a ajouté le magistrat.

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