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Un homme de 19 ans meurt en tombant dans un hachoir à viande dans une usine de Californie
Un homme de 19 ans meurt en tombant dans un hachoir à viande dans une usine de Californie

Le Parisien

timea day ago

  • Le Parisien

Un homme de 19 ans meurt en tombant dans un hachoir à viande dans une usine de Californie

Un terrible accident industriel. Un jeune homme de 19 ans est décédé sur son lieu de travail dimanche 13 juillet après qu'un hachoir à viande s'est déclenché de manière inattendue dans une usine de transformation alimentaire californienne. Les faits se sont déroulés aux alentours de 21h30, dans la ville de Vernon, lorsque ce membre de l'équipe d'assainissement de Tina's Burritos, un célèbre fabricant de burritos surgelés aux États-Unis, était en train de nettoyer un robot culinaire industriel. Daniel Onopa, du département de police de Vernon, a expliqué à ABC 7 que la machine s'est activée de manière inattendue pendant que la victime était en train de la nettoyer, avant d'être aspirée à l'intérieur du hachoir à viande. Il a déclaré que d'autres ouvriers avaient entendu le jeune homme crier et avaient tenté d'arrêter la machine, en vain. À l'arrivée de la police, la victime était déjà décédée. Les médias locaux rapportent que d'autres travailleurs ont été aperçus à l'extérieur de l' usine de transformation alimentaire , dans une zone de pause, en état de choc. Le sergent Onopa a déclaré qu'il n'y avait aucun signe d'acte criminel et qu'il semblait s'agir d'un terrible accident qualifié comme étant « industriel ». Selon certaines informations, l'Administration de la sécurité et de la santé au travail de Californie aurait visité l'établissement lundi. L'incident fait actuellement l'objet d'une enquête et la police tente de déterminer comment le hachoir à viande s'est mis à fonctionner.

Des fermetures éclair de A à Z
Des fermetures éclair de A à Z

La Presse

time2 days ago

  • Business
  • La Presse

Des fermetures éclair de A à Z

On les voit souvent le long des autoroutes ou dans les parcs industriels. Le commun des mortels n'y a pas accès, mais cet été, l'équipe de La Presse Affaires s'est fait ouvrir les portes d'usines qui font partie du paysage. Au bout de la ligne orange du métro de Montréal, après avoir emprunté le boulevard Thimens dans l'arrondissement de Saint-Laurent, on arrive au Japon. YKK Montréal YKK est le sigle de Yoshida Kogyo Kabushi, une entreprise fondée au Japon en 1934 par Tadao Yoshida et toujours propriété de la famille fondatrice. L'entreprise est connue mondialement pour ses fermetures à glissière, mais elle fabrique aussi d'autres sortes d'attaches comme des boutons-pression et des boucles de plastique. L'entreprise a des usines partout dans le monde, qui emploient 46 000 personnes. L'usine de Montréal, dans l'arrondissement de Saint-Laurent, est la seule au Canada. Elle existe depuis 1978 et compte 150 employés. L'usine YKK Canada est un morceau du Japon industriel, établi dans l'île de Montréal depuis 50 ans. Un gros morceau : l'usine et le terrain occupent une superficie totale de 500 000 pieds carrés. Tout le monde a environ 300 produits YKK chez eux, nous dit Hugues Charbonneau, président de YKK Canada, qui nous accueille sur les lieux. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Hugues Charbonneau est président de YKK Canada depuis cinq ans. Au niveau mondial, l'entreprise fabrique chaque année 10 milliards de fermetures éclair. Assez pour faire huit fois le tour de la Terre. Hugues Charbonneau, président de YKK Canada L'usine de Montréal est une rareté au Québec. Elle fabrique son produit de A à Z, avec du fil, du métal brut, du plastique et des couleurs. Le tissu de la fermeture à glissière est tissé sur place à partir de fil, puis il est teint à la couleur désirée. Les accroches en métal ou en plastique sont fabriquées sur place aussi et fixées à la bande de tissu. Finalement, le curseur qui arbore la marque de fermetures la plus répandue dans le monde est façonné à partir du métal en bobine venu du Japon. Même recette, de Mexico à Shanghaï L'usine de YKK Canada est unique au Québec, mais elle a des sœurs dans 72 pays dans le monde. Des sœurs jumelles. « Si, magiquement, je vous transporte au Mexique, vous ne saurez pas que vous êtes au Mexique. Toutes les usines de YKK dans le monde sont pareilles, aussi propres, les machines installées de la même façon. Si je vais à Shanghaï, c'est pareil aussi. » Il y a peu de va-et-vient et peu de bruit dans l'immense usine, où la sophistication et l'automatisation des machines fabriquées par YKK elle-même sautent aux yeux. Il y a de la technologie insoupçonnée dans les attaches, les fermetures et les boutons-pression qui sortent de l'usine de Montréal. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Toute la machinerie qui sert à la production est fabriquée par YKK au Japon. Bon an mal an, l'usine investit 3 % de son chiffre d'affaires pour améliorer son fonctionnement. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Certains secteurs de l'usine roulent 24 heures sur 24 pour approvisionner les autres départements. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Parmi les clients de YKK Canada, les vedettes canadiennes du vêtement que sont Arc'Téryx, Canada Goose et Moose Knuckles. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE La couleur est appliquée sur les curseurs de métal avec une technologie qui vient de Toyota et qui est utilisée pour peindre les voitures. Les curseurs reçoivent deux couches d'apprêt, quatre couches de couleur et deux couches de finition. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Les couleurs YKK sont disponibles partout dans le monde. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Avec du fil, du métal et du plastique, l'usine de Montréal fabrique son produit de A à Z. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Les employés de l'usine viennent d'un peu partout dans le monde. Quand un nouveau arrive, le drapeau de son pays est hissé dans l'usine. C'est la plus multiculturelle des installations de YKK dans le monde. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Toute la machinerie qui sert à la production est fabriquée par YKK au Japon. Bon an mal an, l'usine investit 3 % de son chiffre d'affaires pour améliorer son fonctionnement. 1 /7 À l'entrée de l'usine et dans le bureau du président, une banderole déploie les valeurs de l'entreprise en caractères japonais. Traduction libre : « Une entreprise ne peut pas prospérer si elle n'aide pas d'autres entreprises à prospérer. » « Ici, c'est le contraire de toutes les autres compagnies pour lesquelles j'ai travaillé avant au Canada », dit le patron de l'usine. Les profits ne sont pas entièrement rapatriés par la société mère et servent plutôt à l'amélioration continue des opérations, illustre-t-il. Les machines sont remplacées avant la fin de leur vie utile et les mises à pied sont rarissimes. Marché en évolution Avant de prendre la direction de YKK Canada, Hugues Charbonneau était un de ses clients. Il travaillait dans l'industrie de la mode et du vêtement. Le plus important fabricant de fermetures à glissière au monde n'était pas son fournisseur préféré. Trop gros, pas assez à l'écoute des besoins des clients. Mais le marché a changé. Il s'est ouvert à la concurrence internationale, chinoise surtout, et bas de gamme. Le secteur de la mode et du vêtement, qui a fait pendant des années la fierté de Montréal et qui avait attiré YKK au Québec, est en décroissance. Le fabricant japonais, qui a déjà contrôlé 80 % du marché mondial des fermetures à glissière, a aujourd'hui une part de marché plus près de 60 %, selon Hugues Charbonneau. La nécessité de se spécialiser s'est imposée à la société mère de Chiyoda, dans le cœur économique et politique de Tokyo. « Aujourd'hui, on produit moins en volume et plus en valeur », résume le président de YKK Canada. YKK France, par exemple, fabrique les fermetures des sacs Hermès à plusieurs dizaines de milliers de dollars pièce. « Toutes les marques de luxe sont des clients », dit Hugues Charbonneau. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE L'entreprise a décidé de se spécialiser dans des produits à valeur ajoutée afin de se démarquer de la concurrence. Mais si la France a besoin de fermetures à l'épreuve des températures extrêmes, c'est l'usine de Montréal et ses 150 employés qui l'approvisionneront. L'usine de Montréal a développé des produits à valeur ajoutée pour ses clients au nombre desquels figurent les vedettes actuelles du secteur canadien du vêtement : Canada Goose, ArcTéryx, Lululemon et Moose Knuckles. YKK Canada a aussi investi le marché industriel avec des fermetures à l'épreuve de l'eau, mais aussi du feu, de la corrosion et des températures extrêmes pour des clients comme Hydro-Québec, les sociétés papetières et l'armée canadienne. « La croissance est là, tandis que le secteur du vêtement est à un plateau », précise le président. Deux dirigeants non japonais L'usine de Montréal fait partie de la division des Amériques de la multinationale japonaise. Sur les 120 dirigeants de filiales de YKK dans le monde, 2 seulement ne sont pas japonais, Hugues Charbonneau à Montréal et son homologue d'Atlanta. Les deux ont appris le japonais, pas parce qu'ils étaient obligés, mais pour mieux comprendre ce qui se passe au sein de leur entreprise, à qui ils rendent des comptes quatre fois par année au Japon. YKK est l'entreprise privée qui a la plus importante capitalisation au Japon. Son contrôle est toujours aux mains de la famille du fondateur Tadao Yoshida. Son chiffre d'affaires annuel est estimé à 10 milliards US, toujours en croissance, jamais en recul, dit Hugues Charbonneau. Les grands patrons sont loin, mais quand même très près des opérations. Le fonctionnement des machines sophistiquées est suivi en temps réel dans toutes ses usines. Si bien qu'un problème peut parfois être détecté au Japon avant que la direction de l'usine locale en ait eu connaissance.

« La dernière implantation industrielle d'ampleur remonte à plus de 20 ans » : Rennes place ses espoirs économiques en Safran
« La dernière implantation industrielle d'ampleur remonte à plus de 20 ans » : Rennes place ses espoirs économiques en Safran

Le Parisien

time5 days ago

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  • Le Parisien

« La dernière implantation industrielle d'ampleur remonte à plus de 20 ans » : Rennes place ses espoirs économiques en Safran

On n'entend pas encore le bruit des machines mais les goélands qui ont décidé de se rassembler en nombre ce vendredi 11 juillet, à l'occasion de la pose de la première pierre de l'usine Safran Turbine Airfoils. Leurs cris stridents ponctuent les discours célébrant unanimement l'arrivée de l'industriel sur le site de la Janais, près de Rennes ( Ille-et-Vilaine ). « C'est un moment qui fera date dans l'histoire économique du territoire. La dernière implantation industrielle d'ampleur remonte à plus de vingt ans », se félicite la présidente (PS) de Rennes Métropole, Nathalie Appéré. « Vive l'industrie, vive la Bretagne et vive Safran ! » s'enflamme Loïg Chesnais-Girard (ancien socialiste), le président de la région.

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