
« La dernière implantation industrielle d'ampleur remonte à plus de 20 ans » : Rennes place ses espoirs économiques en Safran
Ille-et-Vilaine
).
« C'est un moment qui fera date dans l'histoire économique du territoire. La dernière implantation industrielle d'ampleur remonte à plus de vingt ans », se félicite la présidente (PS) de Rennes Métropole, Nathalie Appéré. « Vive l'industrie, vive la Bretagne et vive
Safran
! » s'enflamme Loïg Chesnais-Girard (ancien socialiste), le président de la région.
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Le Parisien
3 days ago
- Le Parisien
« Je m'hydrate en alternant eau et vin de Chinon » : être déguisé sur le Tour de France, « c'est un métier ! »
Pour faire la pub des Remparts de Tours, club de Division 1 de hockey sur glace, Michaël, 37 ans, est prêt à transpirer et prendre un coup de chaud ce dimanche, alors que le mercure dépasse les 30 °C. Sur le bas-côté à Lémeré, près de Chinon (Indre-et-Loire), lors de la 9e étape du Tour de France , il acclame la caravane publicitaire comme les coureurs dans sa tenue de mascotte officielle, une drôle de salamandre. Pour ne pas fondre avec son costume qui pèse 5 kg, il a une astuce secrète. « J'ai un ventilateur de cou portable sous mon masque. Ben oui, je triche, sinon, là, ça serait impossible », confesse-t-il. Ce loueur de voitures s'est aussi délesté de son « faux gros ventre » qu'il affiche habituellement dans la patinoire lors des matchs. « Avec la canicule, c'est ingérable », souffle-t-il, ses baskets recouvertes d'une variante de Moon Boot. Comme lui, ils sont des dizaines de forçats des bords de route à faire le spectacle dans leurs costumes, défiant le cagnard et les recommandations sanitaires. Déjà vendredi et samedi en Bretagne , les fans déguisés en Bécassine, en Bigouden ou en hermine n'avaient pas peur de collectionner les couches de vêtements. Dans les Côtes-d'Armor, on a croisé Franky, 49 ans, et Christophe, 54 ans, deux cousins qui suent à grosses gouttes dans leur combinaison de poussin. Mais ils ne se plaignent pas. « Hé nous, tu sais, on n'est pas des rigolos, c'est un métier ! » fanfaronnent-ils. Sous leur duvet jaune, ces deux zigotos, qui campent dans un Citroën Berlingo durant cinq étapes, se compliquent la tâche en portant un pantalon. « Mais t'inquiète pas pour nous, ça fait 25 ans qu'on suit le Tour, on maîtrise ! », répètent-ils. Flavien, engoncé dans un radar en carton qui flashe grâce à une lampe frontale a, lui, opté pour le short et un spot à l'ombre. « J'ai l'habitude, l'année dernière, j'étais déjà comme ça lors de l'étape au Tourmalet », rassure ce lycéen de 16 ans. Ce dimanche midi au Village départ à Chinon (Indre-et-Loire), Jean-Max, grand maître de la Confrérie des Entonneurs Rabelaisiens, qui célèbre l'écrivain Rabelais et sa joie de vivre mais aussi les bienfaits du vin du coin, fait forte impression dans sa robe « avec un short en dessous » et sa toque. Pour encaisser le choc des températures, il boit. « Je m'hydrate en alternant eau et vin de Chinon », souffle, un sourire en coin, ce sympathique moustachu. Sur la route qui mène vers l'arrivée à Châteauroux, cochons et vaches gonflables semblent résister au réchauffement climatique. Dans le village de Martizay (Indre), Kevin, commercial de 32 ans, a opté pour une pinata « faite maison », avec une tête de lama en guise d'accoutrement. Lui aussi jure s'hydrater « énormément ». « Je mets de l'eau dans ma bière », se marre-t-il. La fournaise n'a absolument aucun impact sur son énergie. À l'heure de la sieste, il improvise, avec ses potes, un karaoké grâce à son enceinte portative, chantant L'Aziza de Balavoine avec… justesse. Sa tenue de camouflage ne sert pas seulement à enrichir le show. « Ça me permet de ne pas être reconnu, je suis censé travailler ! »


Le Figaro
3 days ago
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Aéronautique, automobile, vins et spiritueux, luxe, pharmacie… Ces secteurs les plus exposés, en Europe, aux taxes de Donald Trump
Réservé aux abonnés La menace du président américain d'imposer 30 % de droits de douane à l'UE mettrait en péril plusieurs filières. En France, outre les machines, ce sont les secteurs du vin, de l'aérien et des médicaments qui en pâtiraient le plus. Si l'Allemagne, l'Irlande et l'Italie, qui affichent les plus gros excédents commerciaux avec les États-Unis, ont le plus à perdre, la France est très exposée sur des filières emblématiques. Revue de détail. Automobile: l'Allemagne en première ligne Les États-Unis constituent un marché clé pour l'industrie automobile européenne, qui y a exporté, en 2024, près de 750.000 voitures, pour une valeur de 38,5 milliards d'euros, selon l'Association européenne des constructeurs (Acea). Donald Trump a déjà imposé, depuis avril, des taxes douanières de 25 % sur les importations automobiles, contre 2,5 % auparavant. Ces sanctions ont produit leurs effets : les livraisons de Volkswagen, numéro un de l'automobile en Europe, vers les États-Unis, son troisième marché, se sont effondrées de plus de 16 % au deuxième trimestre. À lire aussi Face aux droits de douane à 30% de Trump, l'Europe, sous pression, reporte ses mesures de rétorsion L'Allemagne, qui produit la majorité des voitures européennes exportées, notamment des berlines, des SUV et des sportives premium de marque Audi, Porsche, BMW ou Mercedes, est particulièrement fragilisée. En 2024, l'Allemagne…


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4 days ago
- Le Figaro
Droits de douane : l'industrie allemande appelle les États-Unis et l'Union européenne «à trouver des solutions»
«L'annonce du président Trump est un signal d'alarme pour l'industrie des deux côtés de l'Atlantique», a asséné la Fédération allemande de l'industrie (BDI). L'industrie allemande a appelé l'UE et les États-Unis à «trouver rapidement des solutions et éviter une escalade» après les menaces samedi de Trump d'imposer 30% de droits de douane au 1er août sur les produits européens. «L'annonce du président Trump est un signal d'alarme pour l'industrie des deux côtés de l'Atlantique», a asséné dans un communiqué la Fédération allemande de l'industrie (BDI), réagissant à la lettre du dirigeant américain publiée sur sa plateforme Truth Social. «Un conflit commercial entre deux espaces économiques aussi étroitement liés que l'UE et les États-Unis nuit à la reprise économique, à la force d'innovation et, en fin de compte, à la confiance dans la coopération internationale», a prévenu Wolfgang Niedermark, membre de l'équipe dirigeante du BDI. Cette fédération «appelle le gouvernement allemand, la Commission européenne et l'administration américaine à trouver maintenant très rapidement des solutions dans le cadre d'un dialogue objectif et à éviter une escalade». À lire aussi Droits de douane à 30% : Trump met l'Union européenne sous pression maximale Publicité L'Allemagne, en première ligne des répercussions «Les quelques semaines qui nous séparent de l'entrée en vigueur des droits de douane le 1er août doivent être mises à profit pour négocier d'égal à égal», ajoute-t-elle. L'UE, chargée des négociations avec les États-Unis au nom de ses 27 États membres, a fustigé l'annonce de Donald Trump, tout en déclarant qu'elle souhaitait toujours parvenir à un accord commercial avec Washington. L'Allemagne est en première ligne des répercussions de l'offensive commerciale américaine car son économie est très dépendante des exportations vers les États-Unis, notamment dans l'industrie chimique, pharmaceutique, automobile, sidérurgique et la fabrication de machines-outils. Ces dernières semaines, le chancelier allemand Friedrich Merz a plaidé pour que l'UE conclue avec Washington un accord «simple», en privilégiant ces secteurs clés, quitte à consentir certaines surtaxes sur d'autres produits.