Dernières actualités avec #usurpation


Le Figaro
10-07-2025
- Politics
- Le Figaro
À Dijon, un faux pédiatre suspecté d'agression sexuelle sur mineure placé en garde à vue
D'après les premiers éléments de l'enquête, celui qui se prétendait pédiatre usurpait l'identité d'un vrai praticien. Des badges d'accès et téléphones du CHU ont été retrouvés à son domicile. Sous l'identité d'un vrai praticien, l'homme se présentait comme pédiatre. gé de 26 ans, celui-ci a été interpellé chez lui à Dijon, le 9 juillet, a appris Le Figaro de sources concordantes, confirmant des informations de BFMTV. L'enquête du parquet de Dijon avait débuté en mai dernier, après le dépôt de plainte d'une jeune femme de 17 ans, qui expliquait avoir été victime d'une agression sexuelle de la part de ce faux pédiatre. Alors que la garde à vue de l'individu se poursuit ce jeudi, les circonstances dans lesquelles il a rencontré la victime restent à éclaircir. En mai dernier, celle-ci avait déclaré aux enquêteurs avoir été «approchée», «hors de tout cadre médical», par le mis en cause. Ce dernier lui aurait proposé un stage de pédiatrie, mais aussi du cannabis, selon un communiqué du parquet de Dijon paru ce jeudi. C'est dans ces circonstances troubles que la jeune fille explique avoir été agressée sexuellement pendant de l'une de leurs rencontres, alors qu'ils se trouvaient tous deux dans la voiture du mis en cause. Publicité D'après les premiers éléments de l'enquête, celui qui se prétendait pédiatre usurpait l'identité d'un praticien bien réel. À son domicile, lors d'une perquisition, les enquêteurs ont retrouvé plusieurs objets qui paraissent provenir du Centre hospitalier de Dijon. D'après une source policière au Figaro, il s'agirait de badges d'accès et de téléphones du CHU. Des CV de jeunes femmes, des cartes bancaires ne lui appartenant pas, mais aussi une arme de type pistolet d'alarme, une cagoule et des gants ont également été saisis.


Le Figaro
08-07-2025
- Le Figaro
De faux messages de Marco Rubio générés par l'IA ont été envoyés à des ministres étrangers, selon la presse américaine
Le FBI a mis en garde contre des «acteurs malveillants» après qu'au moins trois ministres étrangers, un gouverneur américain et un élu du Congrès, ont été contactés par un usurpateur. L'IA aurait-elle servi à infiltrer les coulisses du pouvoir américain ? Un imposteur se faisant passer pour le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a envoyé de faux messages générés par l'intelligence artificielle (IA) à des ministres étrangers ainsi qu'à de hauts responsables américains, rapporte mardi le Washington Post. D'après le journal, un câble émis par le bureau du chef de la diplomatie assure qu'un individu non identifié a probablement cherché à manipuler de hauts responsables «dans le but d'accéder à des informations et des comptes (personnels)». Cet individu a contacté au moins trois ministres étrangers, un gouverneur américain ainsi qu'un élu du Congrès, via des messages envoyés par SMS et sur la messagerie cryptée Signal, selon ce même câble daté du 3 juillet, cité par le journal. À la mi-juin, l'imposteur a créé un compte sur Signal avec, comme nom d'utilisateur, « Il a «envoyé des messages vocaux à au moins deux personnes visées», selon le câble. Les contenus des messages restent inconnus. Selon le document, l'identité d'autres employés du département d'État a également été usurpée à l'aide d'adresses e-mail. Publicité Enquête approfondie Le département d'État a déclaré au Washington Post qu'il «mènerait une enquête approfondie et continuerait à mettre en œuvre des mesures de protection pour éviter que cela ne se reproduise à l'avenir». Le FBI, la police fédérale, a de son côté mis en garde contre des «acteurs malveillants» qui, depuis avril, usurpent l'identité de hauts fonctionnaires américains pour cibler leurs contacts, notamment d'anciens ou d'actuels agents fédéraux. «Les acteurs malveillants ont envoyé des SMS et des messages vocaux générés par l'IA - techniques connues sous le nom de 'smishing' et 'vishing' - qui prétendent provenir d'un haut fonctionnaire américain dans le but d'établir un premier contact avant d'accéder à des comptes personnels», a déclaré le FBI en mai. En mai, le président Donald Trump avait révélé que le téléphone de Susie Wiles, cheffe de cabinet de la Maison-Blanche, avait été infiltré. Et selon le Wall Street Journal, des sénateurs, des gouverneurs et des chefs d'entreprise américains avaient alors reçu des messages et des appels de la part d'une personne se faisant passer pour Susie Wiles. Si cela a conduit à une investigation du FBI et de la Maison-Blanche, le président américain a toutefois minimisé la menace, assurant que Susie Wiles était «une femme incroyable», qui pouvait «gérer» la situation.


Le Parisien
08-07-2025
- Le Parisien
États-Unis : de faux messages de Marco Rubio générés par l'IA envoyés à des ministres étrangers
Au moins trois ministres étrangers, un gouverneur américain ainsi qu'un élu du Congrès ont reçu des SMS ou des messages cryptés via Signal du prétendu secrétaire d'État américain, Marco Rubio . Mais l'ancien sénateur de Floride n'y est pour rien. Les textes avaient été de surcroît générés par l'intelligence artificielle (IA), rapporte mardi le Washington Post . D'après le journal, un câble émis par le bureau du chef de la diplomatie assure qu'un individu non identifié a probablement cherché à manipuler de hauts responsables « dans le but d'accéder à des informations et des comptes (personnels) ». À la mi-juin, l'imposteur a créé un compte sur Signal avec, comme nom d'utilisateur, « ». Il a « envoyé des messages vocaux à au moins deux personnes visées », selon le câble. Les contenus des messages restent inconnus. Selon le document, l'identité d'autres employés du département d'État a également été usurpée à l'aide d'adresses mail. Le département d'État a déclaré au Washington Post qu'il « mènerait une enquête approfondie et continuerait à mettre en œuvre des mesures de protection pour éviter que cela ne se reproduise à l'avenir ». Le FBI, la police fédérale, a de son côté mis en garde contre des « acteurs malveillants » qui, depuis avril, usurpent l'identité de hauts fonctionnaires américains pour cibler leurs contacts, notamment d'anciens ou d'actuels agents fédéraux. « Les acteurs malveillants ont envoyé des SMS et des messages vocaux générés par l'IA - techniques connues sous le nom de smishing et vishing - qui prétendent provenir d'un haut fonctionnaire américain dans le but d'établir un premier contact avant d'accéder à des comptes personnels », a déclaré le FBI en mai. En mai, le président Donald Trump avait révélé que le téléphone de Susie Wiles, cheffe de cabinet de la Maison Blanche, avait été infiltré. Et selon le Wall Street Journal, des sénateurs, des gouverneurs et des chefs d'entreprise américains avaient alors reçu des messages et des appels de la part d'une personne se faisant passer pour Susie Wiles . Si cela a conduit à une investigation du FBI et de la Maison Blanche, le président américain a toutefois minimisé la menace, assurant que Susie Wiles était « une femme incroyable », qui pouvait « gérer » la situation.