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Grippe: le vaccin à haute dose Efluelda de retour pour l'hiver prochain
Grippe: le vaccin à haute dose Efluelda de retour pour l'hiver prochain

Le Figaro

time6 days ago

  • Science
  • Le Figaro

Grippe: le vaccin à haute dose Efluelda de retour pour l'hiver prochain

Réservé aux plus de 65 ans, il n'était plus commercialisé en France à cause d'un désaccord entre les autorités françaises et son fabricant, Sanofi. Il sera à nouveau disponible, et pris en charge, pour la prochaine campagne de vaccination anti-grippe. Permettra-t-il de mieux contenir l'épidémie de grippe hivernale de l'hiver à venir après une saison 2024-2025 particulièrement difficile ? Le vaccin anti-grippe Efluelda, spécifiquement élaboré pour mieux protéger les personnes âgées plus à risque de complications, fait son retour sur le marché français, selon un arrêté publié jeudi dans le Journal Officiel. Il n'avait pas été commercialisé lors de la dernière saison en raison d'un désaccord entre l'État et le laboratoire pharmaceutique Sanofi sur le prix. Quatre fois plus dosé que le vaccin classique développé par Sanofi contre la grippe, dit VaxigripTetra, Efluelda est réservé aux plus de 65 ans, dont le système immunitaire répond de façon moins efficace à la vaccination. « Le retour d'Efluelda sous forme trivalente constitue une avancée majeure », a indiqué à l'AFP Sanofi, qui a « anticipé sa production dès le mois de mars » pour garantir sa disponibilité pour la saison 2025/26. « Il sera remboursé à 100 % pour les populations définies par les recommandations vaccinales, via un bon de prise en charge de l'Assurance Maladie, comme les autres vaccins grippaux », a ajouté le groupe. Publicité Recommandation de la HAS En avril 2024, les autorités sanitaires françaises, que le géant pharmaceutique accusait d'avoir fixé un prix trop bas pour Efluelda, avaient annoncé l'arrêt de la commercialisation de ce vaccin qui continuait à être disponible dans plus d'une dizaine de pays. Elles ne jugeaient alors pas que le vaccin présentait un intérêt probant par rapport aux autres vaccins, et ne le recommandaient donc pas plus que les autres. Mais en mai dernier, à l'issue d'une épidémie particulièrement violente, la Haute autorité de santé (HAS) a recommandé de privilégier deux vaccins anti-grippe chez les plus âgés, dont Efluelda, par rapport aux vaccins injectables à dose standard. L'épidémie 2024/2025 de grippe s'était en effet révélée particulièrement violente, avec une mortalité élevée par rapport aux années précédentes, poussant la HAS à réviser sa position, d'autant que les vaccins en circulation n'ont témoigné que d'une efficacité limitée chez les personnes âgées.

« Le potentiel de la vaccination est énorme » : la nouvelle stratégie pour soigner les cancers
« Le potentiel de la vaccination est énorme » : la nouvelle stratégie pour soigner les cancers

Le Parisien

time21-07-2025

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  • Le Parisien

« Le potentiel de la vaccination est énorme » : la nouvelle stratégie pour soigner les cancers

Qui dit « vaccin » pense naturellement « protection contre une maladie ». On le sait moins mais il existe un tout autre type de vaccination, non pas à but préventif, mais curatif et tout particulièrement dans le domaine du cancer . Une stratégie qui a suscité l'intérêt des chercheurs du monde entier réunis en juin 2025 à Chicago pour l'Asco, le congrès de la société américaine de cancérologie . Une étude française prometteuse y a, en effet, été présentée dans les cancers ORL : un vaccin thérapeutique personnalisé développé par Transgene, une entreprise strasbourgeoise, pionnière des immunothérapies, qui nous a ouvert ses portes en exclusivité début juillet. Certes, il ne s'agit pas du projet de vaccin le plus avancé à ce jour. C'est l'américain Moderna qui fait aujourd'hui la course en tête avec un projet de vaccin pour soigner le mélanome et que le laboratoire espère pouvoir commercialiser cette année ou l'année prochaine. L'entreprise qui s'est fait connaître du grand public avec son vaccin contre le Covid recourt une fois encore à une technologie à base d'ARN messager.

Royaume-Uni: la mort d'un enfant atteint de la rougeole relance la désinformation sur les vaccins
Royaume-Uni: la mort d'un enfant atteint de la rougeole relance la désinformation sur les vaccins

Le Figaro

time21-07-2025

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Royaume-Uni: la mort d'un enfant atteint de la rougeole relance la désinformation sur les vaccins

Plusieurs influenceurs, figures du mouvement anti-vaccin, ont diffusé sur les réseaux sociaux des affirmations non vérifiées au sujet du décès de l'enfant. Le décès d'un enfant des suites de la rougeole a ravivé les appels des autorités sanitaires britanniques à faire vacciner les plus jeunes, au moment où le Royaume-Uni fait face à une vague de désinformation sur les vaccins, provenant largement des États-Unis. Maladie hautement contagieuse, la rougeole peut entraîner de graves complications. Elle est pourtant évitable grâce au vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) administré dès la petite enfance. Publicité Le ministre britannique de la Santé, Wes Streeting, a confirmé le 14 juillet la mort d'un enfant atteint de la rougeole à l'hôpital Alder Hey à Liverpool, dans le nord-ouest du autorités n'ont donné aucun détail sur les circonstances du décès. Toutefois, selon The Sunday Times, l'enfant souffrait d'une forme grave de la maladie, associée à d'autres problèmes de santé sérieux. Ces «légendes» autour de la rougeole Peu après l'annonce, plusieurs figures du mouvement anti-vaccin ont diffusé sur les réseaux sociaux des affirmations non vérifiées au sujet du décès de l'enfant. Parmi elles, Ellie Grey, une influenceuse britannique se présentant comme experte dans la santé, suivie par plus de 200.000 personnes sur Instagram. «La rougeole n'est pas cette maladie mortelle. (...) Ce n'est pas dangereux», a-t-elle affirmé dans une vidéo. Elle accuse l'hôpital Alder Hey de «manipuler les parents» et de les «pousser» à opter pour la vaccination. Sa vidéo a été partagée par Kate Shemirani, une autre influenceuse britannique, ancienne infirmière qui a été radiée de l'ordre de cette profession. «Il n'y a pas de preuve que les vaccins sont sûrs et efficaces», a-t-elle affirmé à tort. À lire aussi États-Unis : un deuxième enfant mort de la rougeole Les autorités locales tirent la sonnette d'alarme. Le directeur de la santé publique de Liverpool, Matthew Ashton, s'en est vivement pris à ceux qui «propagent de la désinformation». Dans une vidéo s'adressant aux habitants de Liverpool, il a rappelé que «la rougeole est un virus très dangereux» et que la vaccination reste le meilleur moyen de «se protéger soi-même ainsi que ses proches». L'hôpital Alder Hey a indiqué avoir soigné 17 enfants atteints de la rougeole depuis juin. Dans une vidéo diffusée en ligne, le Dr Andrew McArdle, spécialiste des maladies infectieuses pédiatriques, s'attaque à plusieurs «légendes» autour de la rougeole, notamment celle selon laquelle le vaccin déclencherait l'autisme. Cette affirmation infondée provient d'une étude publiée en 1998 par le médecin britannique Andrew Wakefield, depuis largement discréditée. Il a été radié de l'ordre des médecins. Mais cette étude a provoqué une chute importante des taux de vaccination à l'échelle internationale. Publicité L'impact de l'administration Trump Donald Trump a nommé ministre de la Santé Robert Kennedy Jr, malgré son soutien à de théories complotistes anti-vaccins. Aux États-Unis, «la désinformation est produite au plus haut niveau de l'administration Trump», accuse Benjamin Kasstan-Dabush, anthropologue spécialisé dans la santé à la London School of Hygiene and Tropical Medicine. «Elle circule ensuite à travers internet». Face à la vague de désinformation, l'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) a renforcé sa communication sur les vaccins sur les réseaux sociaux ces dernières semaines, a indiqué un porte-parole. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le taux de vaccination contre la rougeole doit atteindre 95% pour assurer une immunité collective. À Liverpool, le taux de couverture pour les deux doses est d'environ 74%, selon Matthew Ashton, tandis que la moyenne nationale s'élève à 84%. L'OMS a prévenu que la désinformation représente une menace après des décennies de progrès en matière de santé publique. L'Europe a enregistré l'année dernière le plus grand nombre de cas de rougeole depuis plus de 25 ans. Les États-Unis traversent leur pire épidémie en plus de 30 ans. Le Canada, qui avait officiellement éradiqué la rougeole en 1998, a déjà recensé plus de 3.500 cas cette année.

Voyager en pleine flambée de rougeole
Voyager en pleine flambée de rougeole

La Presse

time16-07-2025

  • Science
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Voyager en pleine flambée de rougeole

Un travailleur de la santé préparant une injection de vaccin contre la rougeole Alors qu'on la croyait éradiquée, la rougeole sévit soudain de l'Ontario jusqu'à la Colombie-Britannique, en passant par l'Alberta, où elle se propage à une vitesse quasi inégalée dans le monde. Cet été, près de 4000 Canadiens sont infectés. Comment voyager sans être contaminé ni ramener un virus aussi contagieux dans ses bagages ? En quoi cette épidémie de rougeole est-elle hors normes au Canada ? Depuis qu'elle s'est invitée en cachette dans un mariage organisé au Nouveau-Brunswick, l'automne dernier, la rougeole a contaminé près de 4000 Canadiens, principalement en Ontario (59 % des cas), en Alberta (32 %) ainsi qu'au Manitoba et en Colombie-Britannique (environ 3 % chacun). Depuis l'élimination de cette maladie au pays, il y a 27 ans, aucune flambée n'avait atteint pareille proportion. La précédente, survenue en 2011, avait frappé cinq fois moins de gens en deux fois plus de mois. Comment expliquer cette explosion ? Dans certaines zones, trop peu de gens sont vaccinés considérant que la rougeole est environ neuf fois plus contagieuse que la grippe. Une personne infectée peut contaminer de purs inconnus – sans même les croiser ! Elle rendra malades 90 % de ses proches non vaccinés. « Le virus reste dans l'air deux heures après le départ d'une personne infectée », explique le Dr Paul Le Guerrier, de la Direction de santé publique de Montréal (DSP de Montréal). Toute personne non vaccinée qui entre, même à retardement, dans la même pièce ou le même véhicule – commerce, restaurant, salle de cinéma, autobus, etc. – s'expose. « La propagation est beaucoup moins grande sur un terrain de camping que dans une salle fermée, précise le médecin. Mais on peut quand même attraper la rougeole si on parle face à face avec une personne infectée. » Proportion d'enfants montréalais vaccinés contre la rougeole 12 mois-4 ans : 60 % à 67 % 5-11 ans : 75 à 85 % Source : Le Dr Paul Le Guerrier, DSP de Montréal Pourquoi s'en inquiéter autant ? Cet été, la rougeole a tué un nourrisson ontarien, né prématurément après avoir été infecté dans l'utérus, et deux bébés américains. « Quelle autre maladie infantile peut tuer une personne sur mille ! », s'exclame le Dr Brian Ward, spécialiste des maladies infectieuses à l'Université McGill. Ce virus peut par ailleurs provoquer des pneumonies, des inflammations du cerveau, la cécité, la surdité, des fausses couches, etc. D'après les statistiques gouvernementales, 8 % des Canadiens infectés ont dû être hospitalisés cet été, contre 13 % des Américains. « Mais chez les adultes, le taux d'hospitalisation peut atteindre 15 à 30 %, et il a déjà atteint 100 % chez les jeunes enfants en Saskatchewan », indique le Dr Ward. De plus, ajoute-t-il, la rougeole peut éliminer la majorité des anticorps existants. Ses victimes se retrouvent vulnérables à toutes sortes d'autres infections, dont elles étaient auparavant protégées, pendant des semaines ou des mois. Pourquoi certaines régions ou communautés sont-elles plus frappées que d'autres ? Dans certaines zones, y compris au Québec, le pourcentage de personnes vaccinées n'atteint pas le seuil requis pour prévenir les grosses explosions, soit 80 %. De nombreux facteurs l'expliquent, expose le Dr Le Guerrier. Lassitude envers la vaccination après la pandémie, campagnes de peur sur l'internet, caractère abstrait de la rougeole pour les jeunes générations qui n'avaient encore jamais vu ses ravages. Pendant la pandémie, des parents ont raté des doses, car ils ne voulaient pas sortir avec un bébé vulnérable et c'est difficile de faire du rattrapage quand on manque de médecins. Dr Brian Ward, spécialiste des maladies infectieuses à l'Université McGill Répartition des cas canadiens de rougeole par groupe d'âge * moins de 1 an : 6 % des cas (239) 1-4 ans : 20 % des cas (748) 5-17 ans : 45 % des cas (1722) 18-54 ans : 28 % des cas (1066) 55 ans et plus : 1 % des cas (34) * Parmi les 3822 cas confirmés et probables Source : Santé Canada Que doivent faire les voyageurs ? Les personnes vaccinées n'ont probablement pas besoin d'éviter les zones de contagion, puisque seulement 7 % des Canadiens contaminés cette année avaient déjà reçu une ou deux doses de vaccin. Pour les médecins, les non-vaccinés qui se rendent dans des régions où la rougeole circule activement courent toutefois de grands risques. C'est particulièrement vrai pour les enfants, les femmes enceintes ou les personnes dont les défenses immunitaires sont réduites par la chimiothérapie ou d'autres médicaments. Dans ces deux derniers cas, recevoir le vaccin serait inutile ou contre-indiqué, mais pas dans celui des enfants, affirme le Dr Le Guerrier. Au Québec, la première dose est typiquement administrée à l'âge de 1 an, car son efficacité augmente à cet âge. Un bébé peut toutefois recevoir une dose précoce à partir de 6 mois quand un voyage le justifie, ce qui le protégera à 60 %, précise le médecin de famille. « Mais il faut recevoir cette dose au moins deux semaines avant le départ pour que les anticorps se développent. » Porter un masque et se laver les mains ne peut pas nuire, mais risque de ne pas suffire. Quels sont les risques qu'un vacancier ramène le virus au Québec ? Ils sont réels. D'après Santé Canada, 89 % des 3822 contaminations survenues cette année découlent d'une unique source d'exposition, dans les Maritimes, contre 2 % d'une source à l'étranger (les autres cas demeurent inexpliqués). Tout Canadien non vacciné ou sous-vacciné qui rentre d'une région endémique peut donc transmettre la rougeole dans sa communauté, au camp de vacances, lors d'un festival, aux urgences, etc. À savoir : l'écoulement nasal et la congestion peuvent commencer jusqu'à deux semaines après l'exposition au virus. Ces symptômes apparaissent quatre à cinq jours avant l'éruption cutanée caractéristique de la rougeole. Il faut s'isoler dès l'apparition des premiers symptômes, et alerter un professionnel de la santé dès qu'une éruption survient, pour que la Santé publique puisse retracer vos contacts. Porter un masque et se laver les mains ne suffit pas. Dans le passé et en décembre dernier, au lieu de respecter les consignes, des Québécois non vaccinés sont allés magasiner au Carrefour Laval après avoir été exposés à la rougeole, ce qui avait provoqué de petites éclosions.

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