Dernières actualités avec #vignes
Le Parisien
6 hours ago
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Ce phare emblématique de l'île d'Oléron abrite l'un des plus beaux jardins de France avec vue sur l'océan
Ils dessinent une majestueuse rose des vents visible depuis le sommet du monument. Les jardins du célèbre phare de Chassiron, à l'extrémité nord de l'île d'Oléron, égaient depuis 2007 ce site chargé d'histoire. Cet aménagement paysager contemporain est aujourd'hui labellisé « Jardin remarquable », précise le site Saint-Denis d'Oleron . Vous en apprécierez tous les détails au gré de ses allées… mais c'est depuis le haut du phare que vous pourrez admirer pleinement sa géométrie. Le jardin se divise en deux espaces thématiques : un jardin « contemporain » et un jardin « traditionnel ». La partie contemporaine abrite une grande variété de plantes venues du monde entier : roses , iris, lys , buis , graminées… Plusieurs bassins accueillent de leur côté des espèces aquatiques telles que la menthe, le papyrus , les roseaux ou encore les arums. Le jardin traditionnel, lui, évoque le mode de vie du gardien de phare, qui cultivait son propre potager. On y retrouve notamment des légumes (fèves, oignons, pommes de terre, artichauts…), des plantes aromatiques (thym, menthe, laurier, verveine…) et des arbres fruitiers comme le figuier, le pêcher ou le framboisier. Autant d'essences qui permettaient autrefois au gardien des lieux d'assurer son autonomie alimentaire. De la vigne et notamment trois cépages ont été aussi été plantés sur place : merlot, sauvignon et uni blanc. Grâce à son climat doux et ensoleillé, l'île d'Oléron compte aujourd'hui 750 hectares de vignes. Le site a également été pensé pour être pédagogique : bornes informatives, tables tournantes, lunettes de visée, borne audio multilingue (français, anglais, allemand) et même une carte en relief (en braille) jalonnent la visite. Ces dispositifs invitent petits et grands à découvrir l'histoire du phare avec des anecdotes sur la vie insulaire et à lever les yeux vers l'horizon… comme le faisaient les gardiens autrefois.
Le Figaro
22-07-2025
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«Un symbole d'espoir» : dans un monastère israélien, des vignes replantées malgré les incendies et les craintes de bombardements
À Latroun dans le centre d'Israël, un incendie avait détruit en avril dernier un tiers des vignes du monastère. Les moines présents sur le site ont entrepris une replantation. Troquant son habit de moine contre une salopette et un chapeau, le père Christian-Marie s'agenouille aux côtés des bénévoles dans la terre fraîchement retournée, plantant de nouvelles vignes pour remplacer celles détruites par un incendie en avril. La culture des raisins et la production de vin au monastère de Latroun remontent à l'arrivée des moines français il y a 135 ans et constituent depuis un pilier de leur vie spirituelle ainsi qu'un important moyen de subsistance. Les moines expliquent que les incendies de fin avril ont détruit près d'un tiers de leurs vignes, soit environ cinq hectares. À découvrir Découvrez toutes les dates des foires aux vins d'automne 2025 Face à la destruction, ils ont lancé un appel à l'aide pour replanter les vignes, mobilisant une poignée de bénévoles venus creuser et planter sous un soleil de plomb. Pour le père Christian-Marie, qui vit au monastère depuis près de 28 ans, planter de nouvelles vignes est «un symbole d'espoir». «Parce que si nous pensions que demain, la terre serait bombardée et réduite à néant, nous n'entreprendrions rien.» Publicité «Pour moi, c'est très important de prier pour la paix quand je vis dans ce monastère», confie-t-il. Dans le silence, les bénévoles transportent des plateaux de jeunes plants qu'ils alignent soigneusement en longues rangées sur une parcelle du monastère épargnée par les flammes. Les moines en robe distribuent des piquets et pressent délicatement les plants dans la terre. «Entre les mains de Dieu» Pour Noga Eshed, 74 ans, bénévole venue de Tel-Aviv, l'exercice représente une reconnexion avec la nature. «Je vois des gens toucher la terre, le sol. Et ce n'est pas très courant. Nous sommes très déconnectés de cela de nos jours», dit-elle, une truelle à la main. Mme Eshed, qui a déjà été bénévole au monastère à plusieurs reprises, affirme que les «frères» sont de «bons amis». Les moines de Latroun appartiennent à l'ordre des trappistes, une branche du catholicisme romain centrée sur la prière contemplative et une vie de simplicité. Attisés par la canicule et des vents violents, des incendies de forêt avaient fait rage en avril dans les zones bordant l'autoroute entre Jérusalem et Tel-Aviv. À lire aussi Sur une île au large de Cannes, des vins d'exception produits en toute discrétion par des moines Les flammes ont atteint les abords du monastère de Latroun, entraînant l'évacuation de la vingtaine de ses occupants. «Cela a été très difficile parce que nous n'avons pas l'habitude de quitter notre monastère et certains frères sont très âgés», a dit à l'AFP le frère Athanase. Au départ, les moines redoutaient que le monastère ait été détruit par les flammes, a-t-il indiqué. L'édifice a toutefois été épargné, bien que de vastes portions des terres agricoles aient été ravagées. Outre les vignobles, le domaine de Latroun comptait environ 5.000 oliviers, dont un millier a entièrement brûlé lors de l'incendie. Selon le frère Athanase, 70% des oliviers ont souffert des flammes et il faudra environ quatre ans pour retrouver une production normale. L'année dernière, le monastère a produit trois tonnes d'huile d'olive, mais «il n'y aura pas de production cette année», déplore-t-il. «C'est difficile pour nous car nous vivons de notre production.» Debout dans le vignoble nouvellement replanté, le père Aloïs espère que le monastère sera épargné à l'avenir par un incendie aussi destructeur, tout en assurant que les moines sont désormais mieux préparés. «En fin de compte, nous sommes entre les mains de Dieu», lance-t-il.
Le Parisien
09-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Des concerts pique-nique tout l'été à Verzenay, le phare au milieu des vignes de champagne
À quoi peut servir un phare à près de 300 kilomètres des côtes ? À rien si ce n'est à faire parler de lui. Le soir, la lanterne du phare de Verzenay , près de Reims (Marne) se met à tourner et éclaire une « mer » de vignes. Érigé en 1909 par Joseph Goulet, comme un panneau publicitaire, pour faire la promotion de son champagne et de ses biscuits roses, une spécialité rémoise, le monument est aujourd'hui sous la coupe du Grand Reims. Surplombant un océan de vignes, l'édifice en béton armé propose désormais de nombreuses animations au cours de l'été qui raviront les visiteurs et les touristes. Une fois les 101 marches gravies, le belvédère offre pour commencer une vue à 360 ° sur le vignoble qui s'étend à perte de vue. En cette journée ensoleillée de juillet, le jeune Martin et ses parents qui grimpent pour la première fois au sommet n'en reviennent pas. « La vue est impressionnante là-haut », s'enthousiasme le garçon. Comme de nombreux visiteurs, il va pouvoir poursuivre le parcours de visite dans l'écomusée. Cet espace inauguré en 1999, propose une visite commentée sur l'histoire du champagne. Les jours ensoleillés, il est justement possible de déguster une coupe de champagne, dans le jardin panoramique, à l'ombre du phare. Mais, depuis cinq ans, le site propose également une programmation estivale. Des dizaines de concerts pique-niques sont organisés jusqu'en septembre dans le cadre « D'un été au phare ». Chaque dimanche, de 12h30 à 14h, des artistes locaux et nationaux se produisent sur la scène du jardin pour des concerts gratuits et ouverts à tous avec, en bonus, une vue plongeante sur le vignoble champenois.
